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velocio
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3,5
Publiée le 13 décembre 2021
Il est certain que la musique fait partie de l’univers de beaucoup d’entre nous. Toutefois, pour autant, quelle connaissance avons nous du métier de ces artisans qui nous permettent de nous y plonger avec délice, les luthiers ? Cette recherche faite dans des conditions difficiles par un luthier de Crémone d’un érable moiré parfait qui pourrait lui permettre de fabriquer un violon digne d'une comparaison avec ceux fabriqués il y a 3 siècles par Stradivarius ou Guarneri del Gesu a donné naissance à un documentaire passionnant qui nous conduit dans des forêts bosniaques et dans des salles de concert prestigieuses.
Quelle déception!!! On s'attend à un film qui nous montre le métier du luthier, les différences entre les essences, les manières à les travailler pour mieux comprendre comment fonctionne la chaîne de valeur: de l'arbre jusqu'au jour de la première note jouée. Au lieu de ça, on nous sert une histoire d'un luthier déçu de ne pas avoir gagné un concours et qui, un peu illuminé, décide de vouloir rivaliser avec Stradivarius en cherchant un érable d'au moins 200 voire 300 ans d'âge duquel il tirera le bois précieux pour offrir un violon personnalisé à une violoniste de concert. Le film nous montre sa quête de cet arbre "magique" en Bosnie, avec des péripéties plus ou moins crédibles, pour faire suspense. Notre luthier rêve d'un érable parfait mais qu'il sera illégal à couper à cause de son âge et sa rareté, pour à la fin trouver un tronc d'arbre qui lui convient (en le reniflant). On ne le voit pas à l'oeuvre de la fabrication (pourtant c'est ce que nous attendions sur la base du titre du film et des critiques à coté de la plaque)! Il offre son violon tout fait à sa princesse qui en est satisfaite sur la base de deux minutes de jeu, et c'est la fin du film. Pas la moindre scène sur "les arbres", leurs "symphonies", la manière de les travailler pour faire un violon d'exception, rien! Juste les multiples voyages vers l'après-Yougoslavie, les allusions sur la guerre juste terminée, le danger des mines dans la forêt; des invraisemblances dans cette quête pseudo-mystique. Un navet total sans le moindre intérêt
Très beau documentaire. La passion, le respect et l' amour du métier. Il y a encore des hommes qui dégagent et ressentent une dimension profonde de ce pourquoi faire quelque chose de pure.