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pfloyd1
135 abonnés
2 115 critiques
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4,0
Publiée le 4 juin 2024
Tampopo est parti d'une envie de nouveauté et de curiosité, le cinéma japonnais est à l'honneur avec cette belle histoire très bien ficelée et agréable à suivre. Bien rythmée, on découvre comment une petite brochette de personnages plus ou moins charismatiques va tout mettre en œuvre pour aider une jolie cuisinière qui a tant de mal à attirer la clientèle de son restaurent. Le point centrale de cette histoire étant l'art de cuisiner le ramen (nouilles et bouillon) dans toutes ses saveurs.On ne s'ennuie pas, cette histoire plutôt originale, parfois drôle et décalée et saupoudrée d’érotisme (allez savoir pourquoi...) est une bien belle surprise.
très spéciale comme film ,très japonais j'ai tjrs autant de mal avec leurs film. je ne comprends pas où ça veut aller le comique ne fonctionne pas sur moi, l'histoire je dirais qu'il n'y en a pas vraiment et si oui incompréhensible pour moi vraiment. j'ai souvent était gêné pendant le visionnage.
Un film bien sympathique qui amène sa dose de sourires avec l'exploitation du thème de la cuisine sous toutes ses déclinaisons et sur fond de séquences plus ou moins loufoques. Une bonne idée de film à voir pour se laisser aller sans se prendre la tête.
Ce qu'on peut se dire à la fin du film, c'est qu'il s'agit là de la base du concept de "Cauchemar en cuisine". spoiler: En effet, c'est l'histoire de deux routiers qui s'arrêtent dans un petit resto sur la route, qui goûtent les ramen pas trop fameux de la maîtresse de maison, mais restent, et vont l'aider à retrouver le goût des vrais ramen, tout en rénovant son restaurant. Le film est un véritable mélange des genres en soi, à la foi films à sketches (entre l'histoire principale, il y a pas mal de pastilles humoristiques autour de la bouffe, entre un couple qui fait l'amour avec des aliments ou bien le gérant d'un magasin qui fait la chasse à une petit vieille qui enfonce ses doigts dans les produits sans oublier un dîner d'affaires où le conformisme social est dénoncé avec force), western, hommage à Chaplin (la scène de l'omelette) et séquences d'entraînement façon "La 36ème chambre des moines Shaolin". Une vraie comédie toutefois, qui patine un peu au niveau du rythme, mais dont l'acidité est réjouissante, tout comme la quête des héros, celle de faire la meilleure soupe de pâtes. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Il y avait longtemps que je ne m’étais pas risqué à l’exploration du cinéma japonais – surtout de cette époque – du coup, merci à « My Film Festival » de m’avoir fait découvrir ce petit bijou décomplexé et bien barré, mais tellement tendre et bon-enfant. On me l’avait vendu comme une comédie « cul-culinaire » de premier ordre. Autant dire qu’il ne fallait pas m’en dire plus. Moi, le cul et la bouffe, j’adore. Alors forcément, quand ce sont des Japonais qui s’emparent de ça, je suis plus que curieux et intrigué. Et pour le coup j’ai été servi. Avec « Tampopo », on se retrouve à une croisée des chemins assez surréaliste entre le « Getting Any ? » de Kitano, la « Cuisine chinoise » de Tsui Hark et le tout légèrement saupoudré d’un Empire des sens pour le petit côté coquin. L’ensemble est assez incroyable. Difficile d’y trouver un véritable sens, même s’il y a un fil directeur dans l’intrigue qui fait qu’on ne s’y perd jamais. C’est juste gentiment absurde, sans prétention aucune, ce qui du coup apporte une fraicheur véritable à l’ensemble. Moi en tout cas, je me suis régalé. Et c’est l’essentiel… Après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
Comédie d'une grande originalité qui met la cuisine japonaise plein centre et notamment la soupe de nouilles (ramen). Itami place également son épouse Tampopo idéalement et lui donne un rôle fort sympathique analogue aux cuisinières provinciales de notre jeunesse. L'assimilation à un western ne repose sur rien, l'habit ne fait pas le moine, on se rapproche plutôt du genre burlesque par l'esprit. Tampopo est inracontable puisque parsemée de trouvailles inhabituelles qui font sourire. Merci à Galeshka Moravioff pour cette trouvaille jubilatoire qui nous projette loin de notre quotidien. Chacun y trouvera son compte et aura une préférence pour une des nombreuses séquences comiques assez éloignées de l'humour français. Belle mise en scène qui met différents appétits en marche. Pour ma part, j'ai adoré les 5 mecs d'âges inégaux savourant leur soupe dans un silence quasiment religieux devant leur ange culinaire.
Alors j'ai pas tout compris, mais ça donne envie de manger tout ça! Entres scènes érotiques assez drôles (reprises par Hot Shots plus tard), comédie burlesque et top chef ce film déroutant vaut le coup d’œil. Suivez la préparation et l'amour que met une jeune cuisinière dans son plat de nouilles. Un suspens haletant.
Tampopo se laisse regarder comme on savourerait une soupe de nouille Japonaise. Le scénario du film est simple mais les ingrédients mélangés pour faire le film sont complexes et diversifiés. Le tout se laisse savourer avec simplicité tout en surprenant le spectateur par des touches d'humour piquantes et originales. Tampopo est un feel good movie. Mais un feel good movie à la japonaise avec des personnages hauts en couleur et diversifiés. Tampopo démontre avec simplicité qu'un bol de soupe suffit pour rassembler les hommes et les mettre sur la même longueur d'onde.
Une oeuvre totalement inclassable par un réalisateur, Jūzō Itami, dont la grande spécialité était de réaliser des comédies satiriques avant de se suicider (ou d'être suicidé car les yakuzas visiblement ne rigolaient guère devant son sens de la satire !!!). Ici Itami parle de bouffe, de sexe et de mort... Inclassable car si le film se concentre essentiellement sur l'histoire d'une restauratrice qui va apprendre à devenir une grande cuisinière sous les conseils d'un camionneur, on a le droit à de nombreuses digressions mais qui restent sur les mêmes thématiques. Ainsi on pourra voir un gangster et sa maîtresse vivre intensément en mélangeant sexe et bouffe avant que la mort s'en mêle, une petite vieille qui ne peut pas s'empêcher de tâter compulsivement des aliments dans les magasins ou encore, summum d'humour noir, une mère de famille moribonde qui dans un dernier sursaut de vie prépare le dîner pour sa famille, entre nombreux autres... L'humour est décalé, les acteurs sont vifs, l'ensemble aiguise souvent sérieusement les papilles gustatives (notamment l'omelette au riz préparé par le clochard, ça doit être une très bonne recette je la retiens... !!!), alterne purs moments de comédie et moments touchants. Cette oeuvre, que son auteur a qualifié lui-même de "premier western-nouille" (et il y a quelques références au western américain, c'est vrai !!!), est un véritable régal (dans tous les sens du terme !!!).
Avec "Tampopo", Juzo Itami signe une comédie osée et originale centrée sur la nourriture et plus principalement sur les rāmen ( de la soupe de nouilles japonaise). Loin de chuter dans le ridicule ou de s'emméler les pinceaux dans ce concept abscons, le cinéaste soigne l'écriture de son scénario pour le rendre drôle, rythmé mais également touchant. Les différentes scénettes se succèdent bien et mettent en scène des personnages tous plus attanchants les uns que les autres. Pari risqué mais pari réussit, "Tampopo" est le genre de long métrage qui donne la bananne.... et faim aussi...
Tampopo est simplement un chef d'œuvre. Par sa fraîcheur, son auto-dérision (la scène des spaghettis est énorme) et la vivacité des acteurs. Pour qui veut comprendre un peu plus la culture japonaise et son amour de la cuisine se doit de regarder ce film culte. Je ne vous conseillerais que trop de lire "Le gourmet solitaire" de Taniguchi, de voir "Chicken and duck talk" de Michael Hui ou encore "Le festin chinois" de Tsui Hark qui se retrouvent un peu "mixés" ici dans un ensemble japonais délicieux et appétissant. Watanabe tout jeune, c'est sympa. Par contre, maintenant je vais aller me faire des ramens parce que là je n'en peux plus, j'ai faim!!!! A noter que ce film est le 7ème de ma liste des films à voir pour qui souhaite saisir la profondeur et les différents pans de la culture japonaise. Les 6 premiers sont : "Stupeur et tremblements" - "Lost in translation" - "Le dernier samouraï" - "Mr Baseball" et "Tokyo sonata" et "Japanese story".
Film déjanté à voir absolument, "Tampopo"propose une succession de saynètes tantôt comiques, tantôt provocatrices, sur le thème de la bouffe et du sexe. Les détails techniques sur la préparation des nouilles abondent, et nombreux sont ceux qui trouveront là un excellent tutoriel pour leurs petites soirées nipponophiles. Le film souffre néanmoins de longueurs assassines ainsi que d'un côté cheap qui touchera certains mais rebutera d'autres. Que dire notamment des bruitages maladroits rendant les scènes de bastons complètement irréalistes ? Le spectateur avisé appréciera également la blancheur "émail-diamantaire" des sdf, détail qui laisse planer un sérieux doute sur les compétences professionnelles du gars chargé des maquillages. Mais ce sont aussi ces moult défauts que de nombreux cinéphiles apprécieront, en tout cas nul ne pourra prétendre posséder une culture cinématographique complète s'il n'a vu "Tampopo".
voilà ce qu'on appelle une sacrée bonne surprise. c'est une sorte de feel good movie avant l'heure, tous les sentiments y passent, du rire, par les scènes burlesques, des larmes, et un vrai plaisir tout au long des scènes qui parfois arrivent comme des interludes sans rapport avec l'histoire principale, si ce n'est que ça tourne autour de la bouffe et des nouilles en particulier. Mais c'est si bon, qu'on en redemande. Ne vous arrêtez pas au titre bizarroide, entrez goûter les nouilles de tampopo(le personnage féminin principale). pour vous donner envie, sachez que vous apprendrez comment éveiller l'excitation sexuelle de votre partenaire avec un jaune d'oeuf. et si ça, ça n'éveille pas à votre curiosité.........( et la scène fonctionne merveilleusement bien)