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pfloyd1
129 abonnés
2 108 critiques
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3,5
Publiée le 28 avril 2021
Des vies froissées comme du carton, Paper lives est un film émouvant et triste à la fois. Il nous amène dans les quartiers pauvres de la capitale turc où de nombreux malheureux survivent en ramassant des cartons dans les rues pour les revendre. Memet est un petit entrepreneur au grand cœur qui recueillera un enfant caché dans son entrepôt. Parmi la multitudes d'émotions que l'on traversera, il y aura de la joie et beaucoup d'humanité jusqu'à une fin surprenante. Les acteurs (et surtout le principal) jouent merveilleusement bien et la qualité de la réalisation n'a aucun mal à faire voyager le spectateur sur la face cachée d'Istanbul. Une petite pépite qui nous vient tout droit de Turquie avec laquelle on pourrait méditer..
De ces émotions qui se méritent. Ce film, sympathique et attendrissant, pourra dans un premier temps paraître un peu long et assez banal. Ne nous y trompons pas. Ce n'est que la mise en place d'un final exceptionnel. Le thème de la maltraitance est traité de manière très subtile. Le jeu des acteurs et le scénario sont remarquables. Du très grand, du très beau cinéma.
Mehmet est un enfant qui a grandi dans la rue, il dirige désormais la « chiffonerie » d’un quartier d’Istanbul.
Malgré sa grave maladie qui nécessite la greffe d’un rein, il prend sous son aile, Ali un enfant perdu, battu par son beau père et abandonné par sa mère. Ensemble, ils vont partager tous les moments de bonheur qu’un père peut offrir à son fils.
Surprenant, émouvant, magnifiquement joué et sobrement réalisé, Des vies froissées est la nouvelle pépite du cinéma turc made in Netflix. Pour les physionomistes, vous reconnaitrez en Mehmet le Protector de la série turque du même nom également disponible sur Netflix.
Un magnifique film à voir absolument !
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Belle histoire, c'est la réalité des enfants abandonnés dont il est question dans ce film. Très agréable à voir on se sent réellement dans la tête du personnage Mehmet. Les souvenirs et le passé hantent l'avenir et le présent et il faut quand même réussir à avancer dans sa vie malgré les douleurs et les souffrances, voilà la morale de ce beau film.
Cela change de voir un film Turc et c'était donc une occasion à saisir. Surtout qu'après le gros succès de 7. Koğuştaki Mucize sur Netflix l'an dernier, ce cinéma commence à dévoiler son potentiel. J'ai beaucoup aimé les musiques de fond qui bercent les oreilles en étant toujours dans les bonnes sonorités. La photographie aussi permet de voyager le temps d'un film. J'ai eu du mal à rentrer dedans. Pourtant, le thème des enfants de rues est bien pensé. Cependant, cela va devenir le contexte de fond afin de développer une trame autour de l'abandon familial. Mehmet est un adulte qui souffre encore de la séparation d’avec sa mère, et il va transposer ça dans sa relation avec le jeune Ali. Le dérouler est certes un peu plat par moments, mais dans sa globalité, on nous propose un dynamisme suffisant pour rester connecté. Les personnages secondaires ne vont pas être exploités, ce qui aurait donné plus de diversité dans le déroulé.J’ai plus été embêté par le côté émotionnel un poil forcé et peu naturel. En effet, les moments de partages entre Mehmet et Ali semblent calculés. Je pense c’est aussi due à la bande originale qui, si dans les scènes globales est top, dans celle plus délicate, n’est pas toujours dans les temps. Pour ne pas aider, le personnage de Mehmet met trop de temps à s'ouvrir, ce qui empêche d’avoir une empathie rapide avec celui-ci. Cependant, je dois avouer que le final frappe fort, et sa beauté fait la différence. Que dire de Çagatay Ulusoy qui est une superbe découverte. Même si par moments il en fait un peu trop, j'ai tout de même était conquis par sa prestation. On sent une force en lui.
Waow j'ai pas les mots. Pour moi il fait parti de mes films préférés de cette année (même si elle vient de commencer ...) Ce film a tout pour être une merveille, une histoire très touchante d'une Turquie très précaire où on retrouve des gosses de rue qui doivent se débrouiller tant bien que mal à gagner leurs croutes avec pour tout un protagoniste très touchant , une B.O aux petits oignons avec des chants traditionnels magnifiques et surtout une fin à double sens où on comprends tout l'enjeu de ce film qui ne mène pas juste à un drama quelconque d'une vie précaire dans un pays pauvre. Après bien sûr mon avis est subjectif mais Franchement chapeau pour cette pépite.
" Des vies froissées" qui connait un beau succès sur Netflix est un drame turc qui m'a beaucoup déçu. En effet en dépit de moments touchants, d'un thème intéressant ( la maltraitance des enfants) et un univers assez réaliste décrivant bien la précarité dans la société turque, le film finit par s'écrouler au fil du temps enchaînant maladresse, clichés et une histoire qui part tout dans les sens voir confuse. Quel dommage.
4 546 abonnés
18 103 critiques
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3,5
Publiée le 25 mars 2021
Un bel exemple de ce que doit être un vrai acteur. Des vies froissées est un vrai chef d'œuvre Çagatay Ulusoy mérite vraiment un oscar. Les autres acteurs devraient vraiment regardez comment le métier d'acteur dépend du talent et seulement du talent et pas de l'apparence ni de la beauté ou du charisme juste du talent pur. Des vies froissées est un film avec une histoire qui m'a vraiment laissé sans voix...
J'étais pas forcément fan du côté tire-larmes, mais difficile de ne pas repenser à "7. Koğuştaki Mucize" qui a fait énormément de bruit lors du premier confinement sur la plateforme. "Des vies froissées" est un nouveau mélo turc où on suit Mehmet, un éboueur apprécié et populaire qui gère un quartier malfamé d'Istanbul, aidant des enfants et adolescents sans abri dont il ne connait que trop bien les difficultés. Un jour, il fait la rencontre d'un garçon abandonné, caché dans les déchets, qu'il décide de prendre sous son aile, tout en lui promettant de retrouver sa mère. Leur lien fusionnel va très vite raviver les souvenirs du passé et de sa propre enfance... La réalisation de Can Ulkay, malgré la pauvreté qu'elle met en scène, est lumineuse et clean, assurant un drame de qualité dédié aux figures de l'ombre, celles qu'on ne voit pas, ces oubliés de la société qui font partie du décor mais qu'on ne considère jamais. C'est une histoire pleine de générosité et d'espoir servie par des acteurs attachants. La star turque, Çağatay Ulusoy, y est pleinement convaincante et délivre un potentiel émotionnel étonnant. Car oui, l'intérêt de ce récit d'apprentissage repose essentiellement sur ses ressorts émotifs et sur la grande tristesse et empathie qu'il stimule en nous. Sans trop en dévoiler, c'est le twist final qui est le point culminant de l'histoire, rattrapant alors les quelques longueurs qui ont précédé, marquées par des dialogues et un mélo assez anecdotiques. J'étais pas forcément emballé par le côté misérabiliste du scénario mais la fin m'a fait reconsidérer mon avis, donnant à "Des vies froissées" un axe beaucoup plus intéressant et poignant. Ça vaudrait presque le coup de le visionner deux fois !
Du beau cinéma : images léchées, musiques festives turques, défilé de rues pittoresques d'Istanbul, acteurs tellement touchants. La chanson dramatique initiale "Je refuse" pose admirablement le sujet : la détresse des enfants sans famille dans la rue. Les échanges antre Mehmet et Ali sont réussis. Et une deuxième lecture rétrospective s'impose à la lumière des révélations d la fin du film ("ALI est de retour"). Admirable!
Très bon film Il est touchant et vraiment entraînant Les paysages et la visite de la ville d’Istanbul nous emmènent en pleine immersion Je conseil vraiement