Cela change de voir un film Turc et c'était donc une occasion à saisir. Surtout qu'après le gros succès de 7. Koğuştaki Mucize sur Netflix l'an dernier, ce cinéma commence à dévoiler son potentiel. J'ai beaucoup aimé les musiques de fond qui bercent les oreilles en étant toujours dans les bonnes sonorités. La photographie aussi permet de voyager le temps d'un film. J'ai eu du mal à rentrer dedans. Pourtant, le thème des enfants de rues est bien pensé. Cependant, cela va devenir le contexte de fond afin de développer une trame autour de l'abandon familial. Mehmet est un adulte qui souffre encore de la séparation d’avec sa mère, et il va transposer ça dans sa relation avec le jeune Ali. Le dérouler est certes un peu plat par moments, mais dans sa globalité, on nous propose un dynamisme suffisant pour rester connecté. Les personnages secondaires ne vont pas être exploités, ce qui aurait donné plus de diversité dans le déroulé.J’ai plus été embêté par le côté émotionnel un poil forcé et peu naturel. En effet, les moments de partages entre Mehmet et Ali semblent calculés. Je pense c’est aussi due à la bande originale qui, si dans les scènes globales est top, dans celle plus délicate, n’est pas toujours dans les temps. Pour ne pas aider, le personnage de Mehmet met trop de temps à s'ouvrir, ce qui empêche d’avoir une empathie rapide avec celui-ci. Cependant, je dois avouer que le final frappe fort, et sa beauté fait la différence. Que dire de Çagatay Ulusoy qui est une superbe découverte. Même si par moments il en fait un peu trop, j'ai tout de même était conquis par sa prestation. On sent une force en lui.
"Paper Lives" est dédié aux enfants des rues et c'est l'un d'eux qui va venir bouleverser le quotidien de Mehmet, un homme gravement malade qui attend une greffe de rein. Cela ne l'empêche pas de travailler et de faire le bien autour de lui en aidant les personnes défavorisées. Et c'est ce qu'il va faire lorsqu'il va trouver le petit Ali dans des déchets. Pour lui, c'est simple, il veut lui donner ce qu'il n'a pas eu à son âge et notamment une protection. Leur relation semble pas mal exagérée surtout qu'ils se connaissent depuis seulement quelques heures, mais Mehmet est fragile et veut absolument bien faire quitte à trop faire. Malgré cette "explication", ça parait un peu surfait et l'histoire manque de naturel et de subtilité. Il y a bien des scènes attendrissantes, car les acteurs sont bons, mais pas suffisamment pour me toucher. On est face à un mélodrame très basique, ce qui se confirme au fil des minutes avec comme conclusion un dénouement surprenant, mais trop larmoyant. Ça se laisse regarder, mais sans plus.
Les scénaristes Turcs n'y vont pas par quatre chemins. La trame est cousue de ficelle bien blanche, les personnages sont hyper-caractérisés et les émotions bien soulignés à l'aide de gros plans bien sentis et une musique univoque. Mais c'est ce qui fait la force de ce cinéma, à l'instar de la grande période américaine ou du cinéma indien de Bollywood. Car mine de rien, derrière une psychologie pas très fine de prime abord, les personnages cachent de fêlures qui interpellent. Les thèmes sociaux, misère endémique, violence omniprésente, troubles psychologiques non diagnostiqués, sont abordés de manière frontale, sans chichis. Ce film résonne en nous encore longtemps après le générique de fin.
Sympathique histoire d un enfant recueilli sur Istanbul, ce qui rappelle à cet homme son passé. C est suffisamment bien joué pour rentrer dans cette histoire touchante. Par ailleurs Cela nous donne une vision de la Turquie, d Istanbul, une autre version derrière la modernité qu on affiche. c est donc assez dépaysant dans une ambiance sympathique.
Très bon film ,plein d’émotions, l’acteur principal CAGATAY Ulusoy m’a vraiment bluffé dans ce nouveau rôle,préparez vos mouchoirs je conseille vivement
J'ai beaucoup aimé ce film plein de tendresse, de complicité et d'amour. La fin saisissante et complètement inattendue offre une deuxième lecture et révèle tout le sens profond du film. Jolie prouesse. A regarder sans hésiter !
wow j'ai été scotché sur à la fin, se filme est magnifiquement bien fait... on nous montre comment le capitalisme fait des ravages et toutes mères ne sont pas des mères n'est pas Mehmet Ali ;-(
L’histoire est touchante et la fin explique certaines choses qui paraissaient un peu incohérentes comme l’attachement immédiat et excessif de mehmet pour le petit garcon. A voir malgré quelques longueurs
Il faut attendre la fin pour vraiment apprécier le propos, les tenants et aboutissants du film. J'ai trouvé les premières scènes très-trop sombres, puis la présence du garçon vient éclairer les scènes suivantes. J'ai eu un peu de mal avec le personnage principal qui ne se soigne pas. Mais j'ai fini par comprendre sa névrose. Un film qui tourne autour du personnage de La Mère (tous les garçons et les hommes du groupe ont été abandonné par leur mère). Un film qui montre que les hommes aussi peuvent prendre soin des enfants.