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    Luca
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    selenie
    selenie

    6 338 abonnés 6 204 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2021
    Si les Pixar (comme les Disney) sont toujours parsemés de clins d'oeil et de références c'est souvent avec plus de subtilité, façon chasse au trésor, alors que cette fois on ne peut pas passer à côté tant ils sont tous bien mis en évidence de Pinocchio à "Porco Rosso" (1992) en passant par Marcello Mastroïanni, Machiavel et La Petite Sirène... Etc... Sans compter une Vespa omniprésente, à la fois comme symbole à l'italienne évidemment, mais aussi comme un sacré placement de produit ! Le pire est qu'on reste bouche bée quand les deux héros n'hésitent pas une seconde à massacrer des amis poissons pour accéder à leur rêve !?!? On apprécie pourtant ce petit coin d'Italie typique teinté de "La Dolce Vita" où la jeune fille et son papa (sans oublier un chat mémorable !) voleraient presque la vedette aux deux petits héros. Techniquement ça reste Pixar et rien n'est décevant, les "monstres" ont un bon design et les passages de la mer à la terre ferme sont toujours très fluides. Un bon moment à défaut d'entrer au Panthéon Pixar.
    Site : Selenie
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2021
    C'était mieux avant, tout était mieux avant... avant on avait la peste noire, on mourrait d'une septicémie pour un oui ou pour un non, mais surtout, avant, les films Pixar étaient de meilleure qualité.

    Bon ce Luca n'est pas une catastrophe, c'est même sympatohce, même si je crois que le seul truc dont je me souviendrai du film c'est la qualité du rendu des textures des différents tissus, c'est bluffant et absolument réjouissant à regarder (bien que le design général soit malheureusement encore une fois assez lambda, moins que des trucs comme En Avant, mais plus ça va plus j'ai l'impression que les films d'animation 3D peinent à se renouveler visuellement).

    En fait ce qui me pose problème c'est que le film c'est que c'est toujours pareil, on a une bromance, avec toujours les mêmes étapes moisies, c'est sans aucune surprise, sans grande audace. En fait j'ai envie de voir un film avec des gens qui sont amis qui n'a pas besoin de les faire se séparer pour une raison idiote, puis retourner ensemble le tout parce que le scénario l'a décidé et que c'est comme ça qu'on a toujours fait... Surtout que là la séparation est clairement sous-exploitée et aurait dû durer plus longtemps histoire de développer un peu le personnage de Luca en le faisant, je ne sais pas, à tout hasard, prendre la tête à contre cœur (ou bien en se persuadant qu'il est humain) d'une expédition de chasseur de monstres marins. C'est ça le problème on ne fait pas grand chose des situations proposées et elles sont toutes assez convenues.

    Tout ça manque un peu de folie, notamment au début où on a un long passage sous-marin qui n'apporte pas grand chose parce que tout simplement on ne voit pas ce monde marin, sa société, etc. Alors je comprends que ça sert à montrer que l'horizon de Luca est bouché et qu'il ne voit pas son avenir sous l'océan, mais ça rend tout ça un peu poussif... On ne va pas se mentir : c'est chiant.

    Le film s'améliore enfin lorsqu'ils se rendent à la ville et qu'on peut avoir enfin quelque chose à se mettre sous la dent, tant visuellement qu'au niveau de l'histoire.

    Il n'en reste pas moins la sale impression que toute cette histoire qui peut réussir à toucher se retrouve avant tout prisonnière de schémas narratifs éculés que je n'ai plus envie de voir au cinéma, surtout traités de cette manière. Osez un peu. C'est bien de vouloir faire un film simple sur l'amitié et la tolérance, mais faites encore plus simples... Montrez juste ces monstres marins être des gosses dans un village italien (excellente idée du film de placer l'histoire en Italie, c'est bien trouvé et fort drôle), s'amuser, faire des conneries, participer à un concours si vous voulez.... ça suffit... pas besoin de plus, pas besoin de faire des arcs de personnages puant la naphtaline...
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2021
    Bien loin d'une proposition plus adulte à la "Soul", "Luca" ne sera sans doute pas le premier Pixar qui vient en tête pour un top sur les productions les plus marquantes de la firme en termes d'originalité ou de profondeur des thématiques explorées. Cependant, par son ton plus naïf et le dépaysement total qu'il provoque avec ses décors de carte postale d'un petit village de pêche italien, le film d'Enrico Casarosa titille merveilleusement bien cette nostalgie d'enfance que l'on peut avoir des vacances d'été, cette espèce de parenthèse enchantée où tous les rêves semblent permis avant un plus dur retour à la réalité.
    Cette évocation trouve sa source ici à travers la soif de liberté et d'aventure de deux jeunes créatures sous-marines capables de se transformer en petits garçons le temps d'une compétition qui les berce d'illusions sur un avenir a priori impossible pour eux. Évidemment accompagné d'un message sur l'acceptation des différences et la nécessité d'être soi-même, "Luca" n'est peut-être qu'un Pixar d'été, assez prévisible dans tout ce qu'il met en place, mais il s'accorde merveilleusement bien avec le mood de la saison par son rythme enlevé, la beauté de son cadre (toujours techniquement irréprochable à ce niveau), ses personnages enfantins et attachants, la composition musicale une fois de plus géniale de Dan Romer et son humour (la tête du chat Machiavelli vaut à elle seule le déplacement).
    La définition même d'un bon divertissement familial, estival et... forcément un peu inconséquent.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2021
    On ressent une nette baisse de qualité chez Pixar ou disons plutôt une petite panne d’inspiration et d’innovation. En effet, depuis quelques années on va dire que le studio nous livre des films toujours aussi qualitatifs mais nous surprend moins. Un manque de créativité compréhensible après avoir émerveillé petits et grands pendant plus de vingt ans avec presque un sans-faute. Mais depuis environ quatre ou cinq ans, il est vrai que ce sont surtout des suites qu’il nous est donné de voir ou des productions très sympathiques mais pas renversantes comme « En avant » auquel ce « Luca » fait penser au niveau de la réussite et de l’animation : techniquement légèrement en-deca des standards de la firme à la lampe et doté d’un scénario un peu passe-partout voire déjà vu dans ses développements. A cela, on peut rajouter ici un côté plus enfantin qu’à l’accoutumée avec un manque patent de second degré de lecture pour les plus adultes. On pense un peu au « Voyage d’Arlo » à ce niveau. Il n’empêche même si cet opus n’est pas le meilleur (et de loin), « Luca » n’en demeure pas moins un sacré film d’animation bourré d’idées et tout à fait plaisant.



    Cette critique semble un peu sévère mais le film d’animation qu’on nous propose ici reste de très haut niveau, juste en dessous de la moyenne élevée que Pixar a établi lui-même mais bien équivalent - voire supérieur - à bien des productions animées qui pullulent sur les écrans chaque année. La partie aquatique est très bien faite et nous rappelle aux grandes heures de « Le monde de Nemo ». Lorsque nos héros se retrouvent sur la terre ferme ainsi que le reste de l’action, cela devient plus commun et attendu. De la morale sur l’ouverture à l’autre et la différence (courante dans ce type de films) à la conclusion et aux développements, on est en terrain connu mais bien assimilé. On se régale surtout de toutes les petites trouvailles visuelles et narratives. On pense au délirant cousin des abysses mais aussi aux jurons de la petite Julietta qui s’apparente à des fromages italiens ou encore à ses parents qui mouillent tous les enfants du village pour retrouver leur fils. On s’amuse donc toujours autant, on ne va pas le nier. Mais, après le Mexique de « Coco », c’est surtout la manière dont l’équipe en charge de l’animation a su prendre le pouls (et les clichés) d’un petit village italien et de le retranscrire à l’écran de manière aussi magique qui interpelle. Sur ce point, comme toujours, Pixar excelle. Alors « Luca » ce n’est pas le chef-d’œuvre attendu mais un joli moment entre notes d’humour et notes de tendresse qui font souvent mouche.



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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 387 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2021
    Disponible sur le catalogue Disney+, “Luca” est la dernière production des studios Pixar. Il nous invite dans une petite ville côtière de Portorosso. Luca est un monstre marin qui rêve un jour de prendre l’horizon. Il va faire la connaissance d’Alberto qui a moins froid aux yeux. A chaque sortie de l’eau, les deux êtres se métamorphosent en enfants et peuvent se fondre dans la masse du village de pêcheurs. Si au départ leur ambition est de découvrir le monde en Vespa, les deux amis s’intéressent très vite à un autre challenge, celui de participer à un marathon. L’animation est splendide. Les studios ont le sens du détail aussi bien dans l’architecture italienne que dans les fonds marins. L’histoire est quant à elle une ode à la différence et à l’acceptation de l’autre. On pourrait cependant regretter l’absence de véritable méchant qui aurait ajouté davantage d’obstacles aux rêves des enfants. Imparfait mais avec une volonté d’être authentique “Luca” est une aventure pour petits et grands.
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    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    637 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2021
    Ce vingt-quatrième long-métrage Pixar prend place dans une ville côtière italienne. Avec ses couleurs chaudes et ses paysages ensoleillés et pittoresques, pas de doute qu'il prête à l'évasion et aux vacances tant attendues ! Il s'agit de la première réalisation de Enrico Casarosa qui s'est amusé à puiser dans ses souvenirs d'enfance et dans les mythes et légendes italiens pour créer son histoire. L'intrigue qu'il a imaginé se concentre sur l'amitié entre deux enfants particuliers durant un été dans une belle ville balnéaire de la Riviera italienne, baptisée Portorosso. Particuliers car différents : ce sont tous les deux des monstres marins venus d'un autre monde immergé sous la surface de l'eau. Les humains les fascinent, si bien qu'ils se fondent parfaitement dans le décor une fois séchés de toutes gouttes. La fable parait cette fois-ci moins élaborée que d'habitude, trop simpliste voire carrément enfantine. Malgré cela, l'ensemble se tient efficacement et la relation amicale entre les deux garçons-poissons est touchante sans être dénuée d'humour. Le sens du détail dans l'esthétique est toujours parfait et rappelle astucieusement l'âge d'or du cinéma italien, que ce soit par la musique, les costumes, les ruelles pavées... Le ton est assez insouciant, nostalgique voire presque sentimental par instant (sans que ce soit trop accentué bien sûr, ça reste un Pixar...). Les péripéties ne font pas grand spectacle et restent modestes tandis que les enjeux ne sont pas très forts. C'est une ode à la différence qui traite de la question du secret, de l'acceptation de soi, de l'intégration dans la société et du regard des autres. On nage en plein coming-out story non assumé ! Le fait de ne pas mettre des mots sur cette complicité évidente permet à chacun d'y voir ce qu'il souhaite mais selon moi, ça aurait renforcé "Luca" d'être un peu plus précis et engagé dans ses thématiques. L'axe de l'amitié fraternelle n'apporte pas grand chose de nouveau... Pour ma part, j'ai beaucoup repensé à "La Petite Sirène" qui souhaite s'émanciper de son carcan familial tout en étant très attirée par les objets humains. La notion de métamorphose rentre ici également en jeu, mais à une échelle plus enfantine. En effet, pas de Ursula effrayante à l'horizon mais un gamin tyrannique et prétentieux dont le rôle est vite limité... C'est une petite carte postale sympathique et chaleureuse que propose le réalisateur, signée avec tendresse, simplicité et désinvolture. Mais "Luca" restera malheureusement un Pixar mineur à mes yeux, sans doute peu aidé par sa sortie directe en streaming. On est loin des ambitions de "Soul" par exemple, et ce malgré son récit sur une belle amitié et l'acceptation de la différence.
    Ufuk K
    Ufuk K

    522 abonnés 1 485 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2021
    " Luca" dernier Pixar , directement sortie sur Disney + est un film d'animation plein de charme . En effet cette histoire m'a ému, j'ai beaucoup aimé les paysages méditerranéens restitué avec beaucoup d'authenticité , cette fable est attendrissante, drôle emprunte de mélancolie avec un beau message sur la différence, l'amitié et la famille avec des personnages adorables , une franche réussite.
    moket
    moket

    541 abonnés 4 347 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2021
    Comme toujours avec Pixar, une histoire simple drôle et émouvante sur l'amitié et la tolérance. Certaines scènes sont hilarantes, l'animation est splendide et les décors somptueux nous plongent complètement dans la riviera italienne.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2023
    Parenthèse ensoleillée entre des productions plus ambitieuses, Luca offre une déclinaison supplémentaire au tour du monde stéréotypé des studios Disney Pixar qui se plaisent à investir des cultures, à en extraire un pittoresque visuel, verbal et symbolique, pour mieux réviser des morales bien connues. Il s’agit ici de l’amitié au-delà des apparences entre deux créatures hybrides, à la fois hommes et poissons, au sein d’un village typique de la riviera italienne : explosion de couleurs vives, commerce maritime omniprésent, glaces englouties à tout-va, débit de parole assommant et crâneur en vespa. L’amitié entre Luca et Alberto constitue l’unique intérêt de ce film sympathique, divertissement parfaitement calibré pour plaire à un public familial : elle rappelle la beauté d’une amitié d’enfance toute simple, inutilement accélérée par le personnage de Giulia qui incarne cette recherche de la précipitation dans l’animation contemporaine – pensons à l’épouvantable Turning Red (2022, Domee Shi). Les envolées oniriques nous donnent accès à l’imaginaire débordant des deux garçons, projections enivrantes de leur soif de découvertes et de leur créativité. Une anecdote pleine de douceur et truffée de références au cinéma.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    535 abonnés 953 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2021
    Pixar traversa en 2019/2020 ce qui s'apparente à un cycle introspectif. En avant et Soul pouvaient être interprétés autant comme un nouvel horizon qu'une fenêtre ouverte sur l'état d'esprit régnant aux studios d'Emeryville. Donc en 2021, le retour aux affaires ? À vrai dire, le retour à un cadre beaucoup moins ambitieux (et chargé) sur le plan thématique avec Luca. Finies les épopées fraternelles ou les méditations existentielles, nous nous situons ici dans une intemporelle aventure sur fond d'appel à la tolérance et à la coexistence. Quelque chose d'étonnamment classique pour le studio à la loupiotte.
    C'est le principal écueil que se prend le premier long de Enrico Casarosa, qui ne tente jamais vraiment d'habiter son univers ou de transgresser les attentes, là où ses prédécesseurs faisaient mine de s'égarer pour mieux prendre à revers le spectateur. Plus embêtant, le film ne contient aucune fulgurance sur le terrain du spectacle ou même de l'humour qui reste gentillet. À la rigueur, je mets un bon point aux passages oniriques où le héros divague, infusant une note d'enfance assez tendre. Enfin, si le folklore et l'imagerie italienne sont traitées avec dévotion, cet aspect est nettement plus discret et artificiel que dans Coco (et la culture mexicaine) par exemple.
    Consciemment ou non, Luca choisit d'accepter ces failles mais de ne pas s'appesantir dessus. S'il doit rejouer une ritournelle déjà entendue ici ou ailleurs, il le fera avec vélocité. Les surprises sont réduites mais Pixar dynamise son intrigue avec beaucoup d'entrain, bien assez pour ne jamais ennuyer. Une fois encore, l'excellence technique est au rendez-vous, avec un rendu sur l'eau ou les effets de réverbération hallucinants. Pour terminer, la bande originale sans être mémorable s'intègre naturellement avec le périple estival de ses héros. Un Pixar mineur, mais ça reste un plaisir de barboter avec ces petits rêveurs qui ont soif du grand air.
    Roub E.
    Roub E.

    984 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 juin 2021
    C’est assez rare pour être signalé mais de temps en temps Pixar sort (enfin ne sort pas pour le cas présent) un film anecdotique. Non pas mauvais, mais vraiment quelconque. Cet histoire d’amitié, inspiré de la petite sirène et qui veut faire carte postale de la Riviera italienne est bien loin de ce que le studio a pu crée en matière d’univers. Si l’animation est impeccable est fluide j’ai été bien moins emballé par l’aspect esthétique du film qui la aussi m’a paru assez loin des grandes réussites du studio. Alors même s’il atteint quand même son objectif de divertissement familial, ça ne rentrera pas dans la liste des films du studio que l’on redécouvre à chaque fois avec plaisir.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2021
    Luca, le dernier Pixar, est très décevant dans sa première partie. Heureusement, le film parvient par la suite à trouver son équilibre et un ton juste, pour amener le spectateur à une fin terriblement touchante, comme le studio en a le secret.

    https://www.justfocus.fr/cinema/luca-un-pixar-inegal-mais-qui-ne-demerite-pas.html
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2021
    Ah le bel Italie de carte postale, qui fait rêver à la Dolce Vita, on s'y laisserait bien prendre le temps de deux petites heures estivales... Mais voilà, si l'on soupire d'aise devant les belles couleurs vives, l'esprit méditerranéen qui fleure bon dans chaque scène de ce Luca, et la petite tendresse que l'on a face à ce jeune homme-poisson aventurier, on n'a pas pour autant succombé au charme de ce Disney qui nous a semblé un peu inabouti à bien des niveaux. Comme si l'on avait poussé un curseur à mi-chemin d'une capacité, l'humour est destiné aux petits en oubliant les parents (très "je suis tombé, oh c'est drôle"), l'émotion est à mille kilomètres de ce que l'on a pu ressentir pour un bon Pixar, et les thèmes abordés de l'amitié et de la différence n'apportent rien de plus que l'on ne connaisse pas déjà (par cœur) dans les précédentes productions. La fin est également un monument de la facilité et de bons sentiments auquel on ne s'attendait pas (une déception). Cela ressemble à la fin d'un dessin animé jeunesse du matin, mais pas à celle d'un bon Disney, encore moins un bon Pixar. On ajoutera d'un point de vue totalement subjectif que le design des personnages ne nous a pas plu (de même que leurs finitions ombres et textures, ici au strict minimum), que l'intrigue de la Vespa nous a vite semblée peu palpitante, que le méchant est raté (il n'est ni charismatique dans sa vilénie, ni imposant, il est juste pénible, avec le design manichéen au possible qui va avec), que le personnage d'Alberto nous a pas emballé (trop vantard sur les bords, face à un Luca bien plus intéressant dans sa réserve) et que les clichés de l'Italie s'enchaînent avec tant de ferveur que si le film était chantant, on se serait coltiné "L'Italiano" en boucle. La presse aime le comparer à Call Me By Your Name (pour le jeune garçon qui apprend la vie avec un plus âgé, sur fond de Dolce Vita Italienne), "on voit ce qu'ils ont voulu dire". Ceci dit, Luca se destine à un jeune public, et ces derniers seront évidemment ravis de plonger et vrombir sur une Vespa "faite maison" avec les garçons-poissons. Mention tout de même à la jeune fille et au papa manchot qui sont des personnages secondaires très intéressants (ce que l'on a retenu, en-dehors de la Dolce Vita apaisante). Idéal pour une soirée en famille, ou pour partir mentalement en vacances du côté Italien. "Lasciatemi cantaaaaare..."
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2021
    Un Pixar mineur, dont le scénario, cousu de fil blanc, ne convainc guère, mais qui a deux atouts : ses décors fabuleux de paysages italiens des Cinque-Terres, et une poésie dans les épisodes de rêverie. En revanche, les personnages de monstres sont ratés, hideux, indignes d'un Pixar. Le film est clairement destiné aux bambins.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 295 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2021
    Une jolie réalisation d'Enrico Casarosa. Les animations en motion capture des Studios Pixar se révèlent très brillantes. Le réalisateur et scénariste Italien nous offre le cadre coloré d'une petite ville Italienne, une atmosphère sympathique et rétro avec Vespa et Pasta. Le scénario, destiné aux plus jeunes, démontre un bel esprit et beaucoup d'originalité. Il nous conte une aventure animée et drôle, une histoire pleine de charme sur la famille et l'amitié, avec des personnages attachants.
    Après les excellents Wall-E, Là-haut, Ratatouille, Vice Versa ou dernièrement Soul, Luca dans un style plus enfantin reste une réalisation Pixar à ne pas négliger.
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