Ce Disney Pixar, réalisé par Enrico Casarosa et sorti directement sur Disney+ tout récemment, n'est pas mal du tout ! C'est ici l'histoire d'un "monstre marin" capable d'aller sur la terre en se transformant en humain. Malgré l'interdiction de ses parents, Luca va vivre, en compagnie de Roberto, un été inoubliable. Bon l'histoire est plutôt pas mal mais néanmoins, venant de Pixar, je dois admettre que je m'attendais à quelque-chose de peut-être de plus travaillé et surtout de moins niais. Le film n'est, dans l'ensemble, pas guimauve mais se rapproche, je trouve, dangereusement des productions Disney en livrant notamment un message pas très subtil, accompagné d'une histoire relativement simpliste et peu élaborée dans le fond. Pixar a pourtant toujours tapé dans l'originalité mais là, on a quelque-chose qui, malgré la forme, possède un fond assez classique et déjà-vu. De plus, la trame principale est plutôt téléphonée, on s'attend vraiment à ce style de fin et les personnages sont dans l'ensemble assez clichés, de même que leur relation. Même si oui, c'est toujours ultra-bienveillant et mignon, j'ai l'impression que Pixar n'a ici pas injecté assez d'ingrédients afin de plaire à un public peut-être plus adulte et mature et c'est en cela qu'il se rapproche, je trouve, beaucoup d'un classique d'animation Disney. De plus, comme je l'ai mentionné plus haut, le message est ici vraiment simpliste, c'est tout simplement sur l'acceptation des différences, ce qui est déjà plutôt évident rien qu'en lisant le snyopsis, mais le film en rajoute tout au long de l'histoire, et surtout avec des dialogues parfois vraiment mielleux. Ceci-dit, c'est toujours visuellement un plaisir de regarder un Disney/Pixar car l'animation est excellente, il n'y a absolument rien à redire sur ce point-là ! En ce qui concerne le doublage français, pas de personnalités étonnamment, mais le tout reste correct dans l'ensemble. "Luca" n'est donc pas désagréable à regarder, loin de là, mais n'est pas aussi marquant que d'autres films d'animation signés Pixar.