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    Les Enfants du soleil
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    Yves G.
    Yves G.

    1 448 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 septembre 2022
    Ali a douze ans dans l’Iran d’aujourd’hui. C’est un enfant des rues abandonné à lui-même depuis la disparition de son père et l’internement de sa mère en asile psychiatrique. Avec trois camarades, Mamad, Abofazl et Reza, Ali multiplie les rapines. Hashem, le parrain du quartier, lui assigne une mission : retrouver un trésor enfoui sous l’Ecole du soleil. Pour mener à bien sa tâche, Ali et ses trois amis doivent s’inscrire à l’école, qui accueille des enfants sans ressources, et feindre d’en suivre l’enseignement.

    Le cinéma iranien jouit en Occident d’un statut paradoxal. Les films iraniens qui y ont le plus de succès sont ceux signés de réalisateurs en conflit plus ou moins larvé avec le régime : Jafar Panahi ("Taxi Téhéran", "Trois visages"), Mohammad Rasoulof ("Un homme intègre", "Le diable n’existe pas"), Ashgar Farhadi ("Une séparation", "Le Client", "Un héros"), Ali Souzandeh ("Téhéran Tabou"). Rien de tel avec Majid Majidi dont la biographie ne porte pas la moindre trace d’une tracasserie policière, d’une mise en résidence surveillée ou d’un refus de visa. De là à le suspecter de faire le jeu du régime des mollahs, il n’y a qu’un pas qu’on s’abstiendra de franchir en se bornant à considérer son dernier film sans le juger sur ses non-dits politiques.

    Deux cartons placés au début du film pourraient néanmoins exacerber nos préjugés. Le premier, inutilement bien-pensant, le dédit aux 145 millions d’enfants exploités à travers le monde. Le second invoque le Tout-puissant, dont on comprend mal pourquoi il faut qu’il y soit mêlé.

    Des films sur la délinquance juvénile, on en a déjà vu beaucoup, depuis longtemps et sous toutes les latitudes : "Los Olvidados" au Mexique, "Orange mécanique", "Sweet Sixteen" ou "This is England" au Royaume-Uni, "Les Quatre Cents Coups" ou "La Haine" en France "La Cité de Dieu" au Brésil, "Thirteen" aux Etats-Unis, "Gomorra" en Italie, "Beasts of no Nation" en Afrique de l’ouest, etc.
    Difficile de faire du neuf sur un thème aussi éculé qui creuse jusqu’à l’épuisement toujours la même trame : abandonnés à eux-mêmes des gamins sans repères ont sombré dans la violence mais trouveront le chemin de la rédemption à condition de croiser l’adulte ou la structure qui saura les écouter.

    "Les Enfants du soleil" remplit sagement ce cahier des charges. Il y est aidé par son héros, le jeune Rouhollah Zamani, découvert grâce à un casting sauvage, dont l’énergie lui a valu le prix Marcello Mastroianni du jeune espoir à la Mostra de Venise 2020. À la seule lecture du pitch, je m’étais imaginé la fin du film. Mon intuition péremptoire s’est révélée erronée et le dernier quart d’heure des "Enfants du soleil" a réussi à me surprendre.
    Couteausuisse
    Couteausuisse

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2022
    Le film met en scène des enfants/adolescents des rues en Iran, livrés à eux-mêmes pour survivre.
    Plusieurs thèmes sont abordés : l'exploitation des enfants (principal) mais aussi la place de l'éducation (les enfants sont irrésistiblement attirés par une école du quartier), l'immigration (afghane) ... L'histoire, le jeux d'acteur et la réalisation sont très crédibles, le film ne tombe pas dans le piège du misérabilisme. Par exemple, les mafieux ne sont présentés ni comme des héros ni comme d'horribles personnages mais plutôt comme des individus un peu en marge, perdus eux aussi.
    Il y a quelques jolis moments poétiques, comme les passages avec les oiseaux. On regrette peut être le manque de personnages féminins dans le film. Mais cela reste un bon moment de cinéma.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 811 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2022
    Le cinéaste iranien Majid Majidi s'est souvent intéressé à l'enfance dans ses précédents films. C'est une nouvelle fois le cas avec "Les enfants du soleil", portrait sombre mais à la fois plein de vie des enfants des rues de Téhéran. Le jeune meneur de cette troupe illumine le film, rêvant d'un hypothétique trésor lui permettant d'échapper à sa condition. Le statut des adultes dans ce pays en prend pour l'occasion un sacré coup, exploitant la misère humaine pour parvenir à faire de l'argent. Un film qui ne manque pas d'audace.
    selenie
    selenie

    6 184 abonnés 6 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2022
    Dès le début on reste perplexe sur cette mission qui ne paraît guère vraisemblable. Un trésor sous un cimetière, qu'on ne peut retrouver que par un tunnel partant de la cave d'une école : pourquoi sous un cimetière ?! Pourquoi par une école ?! Surtout comment savent-ils par où creuser ?! Ce trésor tient finalement beaucoup d'un Macguffin à la Hitchcock. Ainsi, Majid Majidi veut avant mettre en avant un constat social à la fois triste et pessimiste.Les gamins prennent goût petit à petit à l'école, malgré la discipline, grâce à l'abnégation d'un professeur, et surtout quand ils comprennent qu'ils ont tous des capacités qui peuvent les pousser plus loin et ainsi espérer un avenir meilleur. Le film dans l'ensemble est un peu bancal pourtant, par exemple on tique sur un tunnel qui se maintient sans bardage ni charpente ou on s'interroge sur la soudaine disparition de la fillette, et dans le même temps on se marre d'espérance lors de la "reconquête" de l'école et on est déchiré en même temps que le gosse quand il découvre le trésor.
    Site : Selenie
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 350 abonnés 4 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Ce long-métrage iranien décrit comment des enfants travaillent dur pour survivre et soutenir financièrement leurs familles. Nous sommes à Téhéran et quatre petits délinquants se font embaucher par un mafieux pour déterrer un trésor enfoui sous l’école du Soleil. Les enfants doivent alors s’inscrire à l’école et trouver des parades pour s’éclipser et creuser, creuser, creuser… Clairement, ces enfants sont manipulés vers un objectif incertain. Tandis que le caïd se la coule douce, nous suivons des enfants trimer avec douleur et pugnacité pour un avenir meilleur. Majid Majidi filme “Les enfants du Soleil” sans apostrophe. La sueur sur son front et la brillance des yeux du jeune Ali Nassirian suffisent à comprendre le monde cruel dans lequel vivent de nombreux enfants privés de leur innocence.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Jean K
    Jean K

    3 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    Un film absolument touchant sur un sujet différent de ceux traités par les films iraniens projetés récemment.
    Yann C.
    Yann C.

    30 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    C’est une pépite, ce film. Le vrai trésor pour ces enfants est de pouvoir étudier dans cette école caritative. Ce captivant film d’aventure humanisme est vraiment à voir. Il est pour tous.
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 121 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2022
    La recherche d’un trésor, imposée à des enfants des rues de Téhéran par un caïd local, a pour conséquence de leur montrer que, par les vertus de ce véritable trésor qu’est l’éducation, ils sont eux-mêmes leur propre richesse. Bien interprété, bien photographié, Les enfants du soleil vient s’ajouter à la longue liste des très bons films iraniens.
    traversay1
    traversay1

    3 538 abonnés 4 821 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2021
    Ali,12 ans, commet des actes délictueux quand il ne travaille pas dans un garage. Et il ne fréquente l'école que lorsqu'il y a un gros coup à la clé. Dédié à tous les enfants victimes du travail forcé, Khorshid frappe par l'authenticité de son interprétation avec des gamins tous recrutés dans les rues de Téhéran. L'intrigue centrale, la recherche d'un trésor hypothétique, assez peu plausible, n'est qu'un prétexte pour établir un constat social terrible et rendre hommage aux écoles caritatives, à l'équilibre financier précaire, qui tentent d'éduquer des gamins livrés à eux-mêmes. Tout ne fonctionne pas parfaitement dans le film de Majid Majidi, notamment réalisateur de Les enfants du ciel, et il est même parfois brouillon, abandonnant certains éléments narratifs en route, mais son énergie et son rythme ne sont jamais pris en défaut. Il y est aussi question de la situation des Afghans en Iran, population souvent stigmatisée, et le film parvient assez adroitement à montrer une société inégalitaire, sans pour autant critiquer plus que de raison les autorités du pays. Au point même qu'il a été choisi pour représenter l'Iran à l'Oscar du meilleur film international où il fait partie de la shortlist dévoilée en février.
    FaRem
    FaRem

    8 560 abonnés 9 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2021
    Représentant de l'Iran à la 93e cérémonie des Oscars, "Khorshid" met en scène des enfants livrés à eux-mêmes qui vivent de combines pas toujours légales et qui sont également exploités par des adultes qui n'hésitent pas à utiliser leur crédulité pour leur faire faire ce qu'ils veulent. C'est le cas du petit Ali qui suit les ordres de Heshem, un voyou qui contrôle la zone, et qui va lui lancer le défi d'aller récupérer un trésor qui est caché dans une école. Avec ce film, Majid Majidi parle du travail des enfants avec les petits Iraniens, mais aussi les petits immigrés qui sont forcés de travailler pour subvenir aux besoins de leur famille. Le réalisateur a fait appel à des enfants des rues pour son film, notamment Roohollah Zamani qui tient le rôle-titre et qui est fabuleux dans son rôle. Le casting est d'ailleurs l'une des forces du film et donne beaucoup d'authenticité au récit. Pour le reste, c'est correct, mais sans plus. Cette quête du trésor tourne malheureusement vite en rond avec un dénouement aussi cruel que décevant. Bref, un film intéressant pour les sujets qu'il évoque (travail des enfants, éducation, accueil des immigrés, etc.), mais qui reste moyen.
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