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traversay1
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1,5
Publiée le 9 décembre 2020
Davud cherche un sens à sa vie. En l’espace d’une journée, il se retrouve impliqué dans plusieurs incidents provoquant la mort des personnes qu’il croise. Produit par Carlos Reygadas, le dernier film de l'azerbaïdjanais Hilal Baydarov est une expérience qui se voudrait sans doute aussi profonde que chez Tarkovski ou Angelopoulos mais qui suscite principalement un ennui abyssal, pour cause de prétention éhontée que quelques belles images ne suffissent pas à compenser. Des femmes souffrent (de la rage, d'un mariage non désiré, des coups d'un époux) et des hommes meurent (leurs tourmenteurs, grosso modo). Davud, lui, est donc une sorte d'ange exterminateur par procuration, dont la quête d'une "vraie" famille et d'un "véritable" amour, le ramènera à son point de départ. Entre temps, il faut encaisser un certain nombre d'intermèdes longuets, dans un paysage brumeux, en présence d'un cheval blanc et de plusieurs voix off qui pérorent sur le sens de la vie ou de la mort, on ne sait pas vu le côté abscons du discours.