Derniers Avis : Matrix Revolutions - Page 11

"Matrix Révolutions" commence terriblement mal, sur la lancée de l'affreux "Reloaded", y compris avec le cameo horrible de Wilson et Bellucci, avant de prendre um virage SciFi hardcore et de s' y tenir à peu près jusqu'au bout... si l'on oublie le lamentable combat de "super héros" entre Neo et Smith, autre sommet de ridicule ! On a quand même droit à une bonne heure de décors impressionnants (en CGI pour le moins envahissante) et de combats dantesques contre les machines, qui ont au moins l'avantage d'être bien réalisés et de constituer un spectacle, certes décérébré, mais roboratif. Le problème, au delà des concepts faussement abscons que brasse la conclusion (dialogue hermétique entre l'oracle et l'architecte, ha ha ha !), c'est qu'on n'en a plus rien à faire depuis longtemps de ce qui peut arriver à Nemo, Trinity et consors. "Revolutions" consacre donc l'échec complet du projet des Frères Wachowski, qui auraient dû s'en tenir à la réussite du "Matrix" original.

Après un premier opus révolutionnaire, un deuxième génial voici le troisième qui n'a rien pour lui. Les trois premiers quart d'heure ne s'intéressent pas aux trois personnages principaux, toujours bien interprétés, mais à une citée sans importance depuis le début de la saga. Après le film reprend un peu du poil de la bête mais n'arrive pas être aussi intéressant que les deux premiers. Seule la baston finale est une bonne scène d'action mais ne vaut aucune du précédant épisode. Les effets spéciaux sont moins bons, peut-être à cause du manque de temps. Le scénario nous permet d'effacer les zones d'ombres sur la matrice et la guerre homme/machine grâce à certaines scènes, principalement situées dans les 30 dernières minutes. Bref, fin d'une saga révolutionnaire qui aurait dût avoir une meilleur conclusion.

Mieux que le deuxième opus, mais loin derrière le premier volet ce dernier chapitre est agréable à regarder pour ses effets visuels et ses scènes d'action réussies même si elles tirent un peu en longueur. La conclusion est téléphonée et donc un peu décevante.

Fin de cette fantastique saga et fin grandiose. Le summum des effets spéciaux car ce film n'a pas pris une ride en 10 ans. Un travail physique éreintant pour les acteurs et des chorégraphie de combat époustouflantes. Que de boulot pour réaliser ce film très esthétique.

La trilogie Matrix donne un nouveau tournant à la science fiction! On adore et on en redemande! Une fin de trilogie très intéressante car elle est ouverte à notre imagination. Ça promet de jolis débats après le film! À vos méninges!

« Matrix Revlutions » a été tourné en même temps que « Matrix Reloaded » mais il est sorti quelques mois plus tard. Ce troisième opus est avait pour missions de conclure en beauté la trilogie et de répondre aux questions laissées en suspend. Ce film est la suite directe du deuxième volet de la saga, on reprend exactement à l'endroit où on s'était arrêté. L'affrontement final est sur le point d'avoir lieu et les forces doivent se regrouper pour contrer les machines qui sont plus nombreuses que jamais. La principale critique que l'on pouvait faire de « Matrix Reloaded » était que l'action prenait trop le pas sur l'histoire. Et une fois n'est pas coutume, le même problème se pose pour cette suite. Encore une fois, l'action est spectaculaire mais l'histoire en elle-même se résume en la fin de l'intrigue débutée dès le premier film et c'est tout. Pour ce qui est de l'action justement, comme dans le précédent film, on trouve ici de nouvelles scènes assez exceptionnelles. Il y en a principalement 2, la première étant l'attaque des machines sur Zion et la seconde étant le combat final entre Neo et l'agent Smith. La gigantesque guerre au cœur de Zion est phénoménale, on sent bien que les Wachowski ont voulu donner le meilleur avec cette scène. Cette dernière comporte quelques plans assez beaux et des effets spéciaux de très haute qualité. De même pour le combat Neo/Smith qui ne manque pas d'esthétisme ni de violence. Visuellement et techniquement, le film est donc une réussite qui en met plein les yeux et offre un divertissement très honorable. Cependant, les mêmes défauts déjà présents dans le deuxième opus apparaissent. L'action est tellement présente que ça en devient presque de trop, et cela empêche un développant de l'intrigue principale. Le scénario de ce dernier volet est finalement encore plus mince que celui du précédent film. On se contente ici de suivre Neo vers sa dernière bataille, toujours accompagné de Trinity, pendant que Sion tente tant bien que mal de survivre aux machines. Ce dernier opus n'a véritablement été réalisé que pour regrouper les deux dernières grandes scènes, sans rien apporter de plus, sauf peut-être quelques clichés comme certains personnages un peu trop caricaturés. Néanmoins, il offre une belle conclusion bien qu'il laisse des questions en suspend. « Matrix Revolutions » se limite donc à de grandes scènes de bataille très spectaculaires offrant ainsi un bon divertissement mais cela peut paraître un peu léger quand on voit que la trilogie avait commencé avec le chef d’œuvre « Matrix ».

Les suites de Matrix (reloaded,revolutions) seront toujours bien pour j'ai toujours considéré ces suites comme des suites alternatives.(Un peu comme des hors séries).Comme beaucoup le disent ils auraient du s'arreter au premier,(quand Néo s'envole il laisse place a l'imagination) .La force de the matrix c'est de proposer des choix(imaginer Zion , imaginer un sauvetage de l'humanité différent,etc ),avec revolutions il n'y'a pas ce choix:Smith est le diable et Néo l'éclate et les machines deviennent gentilles ./.A voir ,mais les puristes n'auront pas leur compte.

Les wachowski bouclent habilement la plus existantes saga de science fiction de l'histoire du cinéma . Ce deuxième volet n'a rien a voir avec les 2 précédent ,la on va direct dans le vif du sujet : la guerre contre les machines et ce n'est pas une mauvaise idée mais moin intéressent , pour neo arrive la son dernier combat contre le virus Smith qui est vraiment hyper impressionnants est bouré d'action . Pour les wachowski et le producteur Joël silver ,cela signifie dépasser l'incroyable créativité visuelle des deux premiers films . Place à la révolution .

Retour au haut niveau en simplifiant juste l'histoire par rapport au n°2, avec notamment une scène finale contre les Smith inoubliable et avec enfin une musique de fin digne de ce nom et pas un effrayant bruit hard rock comme les 2 premiers

Etant donné la route qu’avait prise Matrix Reloaded (à savoir le chemin de l’action pure et dure), il n’était pas étonnant de penser que le dernier volet de la mythique trilogie des Wachowski allait se clôturer de la manière la plus spectaculaire qui soit. Mais par la suite, Pirates des Caraïbes 3 nous apprendra qu’en mettre plein les yeux pour en terminer retirait toute l’âme du produit final. Un constat que nous dévoilait déjà Matrix Revolutions à l’époque.

Car au final, qu’est-ce que Matrix ? Pour répondre, il faut se replonger dans le premier film et ses atouts, forts nombreux. À commencer par le monde de la Matrice, justement. Un univers réaliste à la limite du jeu vidéo (la mise en scène des Wachowski, les effets visuels, les fameux ralentis, l’ambiance cyberpunk…) qui nous offrait de chouettes séquences de combat et surtout une histoire de science-fiction hautement travaillée, nous offrant des personnages charismatiques (Néo, Trinity, Morpheus et l’agent Smith) et interprètes idéaux (Keanu Reeves, Carrie-Anne Moss, Laurence Fishburne et Hugo Weaving) au service de thèmes moralistes et philosophiques traités comme il se doit. Bref, il n’y avait pas pu accrocheur que Matrix premier du nom ! Un fait qui a commencé à se dissiper avec le 2nd opus, qui préférait se concentrer sur l’action durant la majorité du film, pour nous balancer à la figure un scénario complexe en même pas 10 minutes sans que l’on y fasse attention. Tout en proposant des personnages secondaires qui n’avaient aucunement la carrure de Cypher (en même temps, il était joué par Joe Pantoliano) ni suffisamment de place dans le script (ils apparaissaient puis sortaient de l’écran, point !). Et avec ce Matrix Revolutions, les choses ne se sont pas arrangées, malheureusement…

Si les Wachowski avait montré des signes de faiblesses à l’écriture du 2nd volet, ici, ils préfèrent carrément ignorer de livrer une histoire. « Là, on s’en fiche, on fait tout péter ! Et on finit sur un grand combat entre Néo et Smith ! ». Voilà ce qu’à dû être la conception du script ! Car Matrix Revolutions n’est qu’une bataille qui s’étale sur plus de 2 heures. Où l’enjeu de chaque personnages ne sort pas des sentiers battus (Néo doit tous les sauver, Smith tout contrôler pour faire le Mal, Morpheus continuer à croire que Néo est l’Elu, Trinity à l’aimer jusqu’au bout…), sans que cela ne surprenne. Quant aux autres protagonistes, c’est la même chose que Matrix Reloaded. Si certains prennent enfin plus de place dans l’histoire (notamment Niobe), ils sont toujours réduits au rôle de figurant (toujours pas travaillés) qui n’ont que pour but de meubler l’histoire, voire d’indiquer au spectateur où regarder lors des séquences d’action. Même le Mérovingien (seule véritable trouvaille de Matrix Reloaded) passe ici inaperçu !

Des signes de faiblesses qui se sentent du début jusqu’à la fin de cet opus, mais surtout qui montrent à quel point le script veut en terminer avec cet univers. Pour cela, il faut vraiment assister au final. Pas celui qui oppose Néo et Smith mais juste ce qui se passe avant (attention, spoilers !!). Là où Néo entre dans la ville des machines avec fracas et perte, fait face à un leader prêt à le tuer, et qui conclue le pacte le plus débile que l’on aurait jamais pu imaginer dans la saga : « Si je tue l’agent Smith, on fait la paix » « D’accord. » Point ! Euh… Beaucoup de morts alors que les choses peuvent s’arranger aussi facilement ? Beaucoup de temps et d’argent perdus pour nous faire un final qui aurait, du coup, bien pu être expédié dans le film précédent ? Pourquoi pas me diriez-vous. Mais alors qu’on se concentre quelques minutes sur les conséquences de ce pacte, au lieu de balancer le générique de fin comme ça, sans que l’on sache ce qui va se passer par la suite !

Et venons-en là où Marix Revolutions fait défaut à la saga : son manque d’appartenance à cette dernière. Car s’il en porte le titre, on a bien du mal à croire qu’il s’agisse d’un Matrix. À cause d’une trame qui se déroule exclusivement dans le monde réel et non dans la Matrice. C’est simple, des séquences dans ce monde virtuel, vous n’en aurez que 2 ! Le début, où Néo est perdu dans la Matrice (avec une histoire de train véritablement fumée, autre preuve d’un scénario qui ne sait plus où aller) et le final, le duel entre Néo et Smith. Finis les combats styles jeu vidéo et l’ambiance cyberpunk, place au blockbuster classique à gros renfort d’effets spéciaux ! C’est que l’histoire se déroulant dans la Matrice n’est, sur le papier, qu’un détail. Mais cela montre que le film n’est rien sans ces passages, qui manquent cruellement !

Pourtant, Matrix Revolutions réussit un point. Celui de divertir ! Bien qu’un opus de la saga ne doive pas suivre exclusivement cette voie, c’est pourtant ce qui sauve les meubles de ce 3ème volet. Car s’il présente un scénario vide, il faut reconnaître que le film en met plein la vue ! En même temps, avec un budget montant à 110 millions de dollars, il ne fallait pas se louper ! Et si certains effets spéciaux commencent aujourd’hui à prendre quelques rides, nous avons tout de même le droit à des séquences tout simplement titanesques. Que ce soit l’attaque des sentinelles à Sion (qui pullulent à l’écran comme des insectes), la ville des machines ou encore le combat final (qui traîne en longueur, faut se l’avouer) qui flirte avec le duel de super-héros (Man of Steel avait un rival avant l’heure). Le but ultime de Matrix Revolutions était de conclure la trilogie en mettant le paquet. Là-dessus, le film réussit haut la main cette part du contrat !

Mais ce n’est pas suffisant pour en faire un bon film. Et il est fort dommage que la saga se termine de cette manière. Avec un total manque d’ambition du côté scénaristique alors que le 1er film avait été ce que prétend cet opus : une révolution. Matrix 3ème du nom n’est qu’un gros blockbuster qui divertit, ni plus ni moins. Et vu à quoi ressemble la trilogie, il aurait sans doute été plus sage que tout cela prenne fin dès le premier volet, pour que l’on s’arrête sur une excellente note. Car oui, je pense que le 1er se suffisait à lui-même. Quitte à le compléter avec des comics ou des séries animées (comme cela s’est fait). Aaaaaah, Hollywood… l’appel du gain te fera toujours défaut !

Certes mieux que le 2 mais cette Trilogie dont les critques sont positives ne ma jamais satisfait et laisse un Gout d inachve au monde de la sf

Un dernier volet assez réussi par rapport au second opus, légèrement décevant dans sa conclusion mais qui ne se perd pas dans un délire philosophique incohérent, plus concis. Quelques très bonnes séquences, d'autres passages qui font dans le cliché mais surtout un Hugo Weaving absolument incroyable. Pas exceptionnel mais pas mauvais non plus.

Après avoir bien aimé le premier opus mais moyennement aimé le deuxième, je ne voulais pas être déçu par cette conclusion de la saga. Et heureusement je ne le suis pas ! L'histoire est bien plus intéressante et bien plus épique que l’épisode précédent. Les effets spéciaux sont plutôt bons et les scènes d'actions sont vraiment spectaculaire ( le combat final est visuellement top ! ) Le casting est bien sur toujours aussi bon. Matrix n'est pas pour moi une énorme saga ( encore une fois a cause du deuxième opus ) mais c'est vraiment honnête, l'univers est complet et particulier et c'est ce qui fait le charme de la saga.

"Matrix" était un film de science-fiction original et innovant qui compensait son manque d’aboutissement par les promesses qu’il offrait au spectateur, "Matrix Reloaded" était un divertissement sympathique qui, s’il ne réalisait pas vraiment les promesses précitées, restait fort ludique et convenable, un bon blockbuster en somme malgré la complexité de son intrigue ; "Matrix Revolutions" est quant à lui une déception relativement grande, ne proposant qu’une succession d’images de synthèse certes réussies mais sans grand intérêt scénaristique. Il est vrai que le film passe assez vite malgré ses deux heures, mais c’est justement parce qu’on a l’impression qu’il ne s’est rien passé, à tel point que l’on attend encore après le générique de fin que le film démarre ! Une ébauche de scénario et une grande quantité de scènes d’action ne suffisent pas à faire un film mémorable et c’est avec consternation qu’on se rend compte que toutes les promesses qu’on attendait de voir réalisées ne s’avéraient être que du vent, faisant de la trilogie "Matrix" un pétard mouillé. Le jeu d’acteurs est quant à lui limite – mais il est vrai que les frères Wachowski ne se sont pas fait connaître comme de grands directeurs d’acteurs – tandis que les dialogues sont parfois ridiculement ampoulés et empêchent toute émotion de poindre. Cela dit, et même si l’ennui et la confusion interviennent régulièrement, le film se laisse regarder grâce à la beauté relative de ses images (notamment celles qui mettent en scène la ville des machines), le rythme assez maîtrisé à défaut d’être fluide ainsi que plusieurs idées intéressantes. Mais avoir construit tout cet univers pour le clore par ce film bancal et replié sur lui-même relève tout de même du gâchis…

Avec un peu de recul, on peut se dire que si les frères Wachowski avaient attendu deux ou trois ans plutôt que de tourner le troisième volet de la trilogie Matrix dans la foulée du second, le public n’aurait pas ainsi globalement partagé ce triste sentiment de film bâclé. Mais la meilleure solution aurait plutôt été de condenser les deux films en un, faisant fi de la notion de trilogie au profit d’un dytique moins inégal. Faisant complétement l’impasse sur les questions philosophiques qu’avait intelligemment posé le premier film, Matrix Revolution n’en reprend en vérité que l’univers visuel et les personnages afin de dresser un scénario n’ayant ouvertement que pour seul et unique ambition que de mettre en scène deux affrontements titanesques (un par univers, le vrai et le faux) dont la démesure a engloutit à elle-seule les trois quarts du budget. Ce qui avait commencé comme une révolution dans l’approche de la science-fiction grâce à une dichotomie réel/virtuel et des méthodes de prises de vue jamais vues s’achève donc dans une impressionnante divagation vidéo-ludique, certes jouissive et toujours source potentielle d’interprétations métaphysiques farfelues, mais loin de pouvoir être qualifié de subtile et maitrisée. Comme quoi, en matière d’inspiration et de qualité d’écriture aussi, ce qui a un début a une fin.