George Clooney revient avec un "feel good movie" tendre et réconfortant sur la plateforme Prime Vidéo. Le casting est impeccable que ce soit Ben Affleck en oncle sympa patron de bar qui sert de figure paternel, Lily Rabe en mère paumée, Tye Sheridan en JR adolescent, Daniel Ranierie en JR enfant ou encore le génial Christopher Lloyd (Doc de Retour vers le futur) en grand-père bougon. L'histoire est assez simple, mais paye par sa modestie et la justesse de sa réalisation.
septique à l'idée de regarder un film en streaming sur amazon, (je n'ai jamais pu finir un film depuis que je suis abonnée !!!!) mais là et je vais vous la faire courte, j'ai adoré, un poil plus pour un public feminin, mais que ça fait du bien de voir ou revoir ce genre de film... coup coeur pour le jeune Daniel Ranieri
Je ne suis jamais rentré dans ce film. Tout y est artificiel, le montage mauvais et le vieillissement des personnages manqué (le gamin brun vaguement typé juif du début se transforme en Mentalist blond à l'adolescence!). L'histoire ne mène nulle part et ce film mineur est plombé aussi par des chansons envahissantes. Feelgood movie loupé.
George Clooney signe un film tendre sur un fils a la recherche de son père. Mais les autres hommes de sa vie, son grand-pêre et son oncle, remplissent à la perfection ce rôle. C'est émouvant.
Un mélo familiale mis en scène avec tendresse et une certaine retenue par G.Clooney, c’est pas trop mal réussi notamment le mélange des époques. Derrière, il y a beaucoup de bavardages, une certaine lenteur certainement assumée… Sympa sans être le film du siècle.
Film très inégal dans son ensemble Certains passages et moment de la vie de ce futur journaliste/écrivain sont prenants et plutôt bien mis en scène, avec ce qu'il faut de drame et de mélo pour tenir le spectateur en haleine
Mais d'autres moment du film ( assez nombreux) se relèvent très plats et ennuyants au possible notamment dans le passage de notre jeune héro au statut d'étudiant ( pour le coup mis maladroitement en scène)
Georges Clooney devient de plus en plus fainéant sur ces films avec un saut dans le temps comme je l'ai dit mal amené des personnages peu ou pas du tout vieilli ( ou mal vieilli allez hop une petite barbe pour Affleck et ça fera l'affaire) Un jeune garçon cheveux corbeau et raide qui finalement devient châtain clair et bouclé étudiant ( pour le réalisme donc on repassera) Bref j'en passe d'autres mais clairement on a connu Clooney beaucoup plus inspiré
Reste une histoire sympa , un Affleck pas trop mal , un Tye Sheridan qui s'en sort également bien et quelques moments poignants mais cela reste moyen au final
The Tender Bar est une chronique sans prétention mais avec des personnages attachants. Le jeune Daniel Ranieri incarne un enfant aux repères aléatoires de façon impressionnante. C'est à la manière dont les enfants sont dirigés que l'on reconnait les bons metteurs en scène. Hyper perméables, ils peuvent très vite plomber un film. Ben Affleck et Lily Rabe offrent un jeu naturel et tout en retenue. En somme un excellent téléfilm qui, s'il ne révolutionne pas le cinéma d'auteur, permet de passer un très bon moment.
Une histoire somme toute assez banale,mais le film apporte beaucoup de bonheur.Ben Affleck est remarquable,son jeu est excellent,et entouré de sa bande de copains déjantés,il remplit à merveille son rôle d'oncle qu'on aimerait tous avoir.Bravo aussi pour la bande son qui nous replonge dans cette période des années 70/80 avec beaucoup de nostalgie.A voir absolument pour passer un bon moment loin de toute violence ,pour prendre simplement le temps de vivre et de grandir.
Si certains longs-métrages, destinés aux plateformes, auraient mérité d'être découverts sur grand écran, les derniers Jane Campion ou Paolo Sorrentino, par exemple, dans le cas de The Tender Bar, il n'y a aucun regret à avoir. Le film est sympathique, c'est le qualificatif qui lui convient le mieux, mais aucunement original, que ce soit pour son scénario, nostalgique de la jeunesse et de l'Amérique des années 80, ou pour sa mise en scène, d'une simplicité qui confine à la nonchalance. Cela correspond à la cool attitude de George Clooney, qui a sans doute trouvé dans l'adaptation de ce récit d'un Prix Pulitzer, un certain écho à sa propre vision de son pays et des années d'apprentissage de la vie, de l'enfance aux années universitaires. Il n'y a strictement aucune intensité ni densité dans ce film qui survole une histoire paresseuse, masculine et américaine (tellement) où le jeune héros apprend de son oncle les bases d'une virilité bien tempérée, à l'opposé de celle, agressive, d'un père absent et infréquentable. Dépourvu de rythme mais pas ennuyeux, The Tender Bar peine à passionner pour son jeune héros, entre ses études, ses sentiments amoureux et sa vocation pour l'écriture. On s'en fiche un peu d'ailleurs mais le périple se fait sans cahots, cadencé par une B.O confortable et des interprètes à l'aise dans leurs rôles, Ben Affleck en tête Ce n'est pas un voyage en première classe mais le trajet est tranquille et la destination importe peu.
Une adaptation des mémoires de J. R. Moehringer, réalisée par G. Clooney. Une chronique marquée par l'absence du père, partiellement substituée par un oncle (B. Affleck). T. Sheridan habille bien son personnage néanmoins, le récit manque de force, de consistance, proposant un parcours finalement assez ordinaire.
C’est une nouvelle réalisation de George Clooney qui continue à se plaire derrière la caméra même si ses films n’ont pas reçu un accueil positif à l’image de Minuit dans l'univers, sorti en 2020 sur Netflix. William Monahan (Mensonges d'Etat) a écrit le scénario adapté des mémoires “The Tender Bar” du même nom de J.R. Moehringer.
Revenons sur ce fameux J.R. Moehringer, peu connu en France. Il suffit de voir sa page Wikipédia n’étant même pas traduite en français. Ce romancier et journaliste américain a remporté un prix Pulitzer en 2000. Un de ses articles pour le Los Angeles Times Magazine a même été adapté au cinéma avec Renaissance d'un champion en 2000 et Samuel L. Jackson à l’affiche. Un homme dont l’impact n’a pas été neutre pour le milieu médiatique, littéraire et cinématographique américain.
La première partie de ce biopic dramatique est géniale. Une agréable surprise cette tournure que prenait la réalisation d’un George Clooney souvent décevant. Le jeune J. R va être des plus touchants alors qu’on le voit dans sa toute jeune adolescence. Sa grande maturité malgré son âge, va impressionner. Cela va se voir à travers les échanges qu’il a avec son oncle. Des moments assez savoureux. Une véritable dynamique se crée avec J. R qui se cherche et se relève même s’il chute. L’adage ce qui ne tue pas rend plus fort est fait pour lui.
Seulement cela ne pouvait malheureusement pas continuer. D’un coup, on va passer de J.R jeune à J.R universitaire. Une grosse cassure dont le spectateur ne se relèvera jamais vraiment. Le passage sauté est pourtant capital dans sa construction. Le dynamisme n’est pas le même et l’élan s’essouffle. Ses relations humaines ne sont pas approfondies. Dans sa vie, il y aura bien entendu une jeune femme, mais aussi ce père l’ayant abandonné petit. Son cheminement de futur écrivain va pourtant être influé par ces rapports. Finalement, on a l’impression que tout dans cette seconde partie est précipité. Alors que la première prenait son temps avec réussite, ce n’est plus le cas une fois à Yale et c’est un choix contestable. Elle n’aura donc pas grand intérêt à être vu, car elle n’apporte rien. On aurait préféré plus continuer d’être centré sur l’enfance.
Ce qui sauve le film est son casting incroyable tant par le nom que par l’utilisation des acteurs. Déjà avec la découverte Daniel Ranieri. Ce gamin pour son premier film donne tout ce qu’il a et cela fait plaisir à voir. Pour faire J.R plus vieux la tâche a été donnée à Tye Sheridan. Bien qu’en soit le personnage soit un peu fade une fois universitaire, sa prestation arrive à lui donner du corps. C’est assez remarquable de la part de l’acteur de Ready Player One. Celui qui va être le pilier de ce récit avec sa présente récurrente est Ben Affleck. Quel que soit l’âge de JR, il est là pour lui. Sa performance excellente est donc un point capital de The Tender Bar. Heureusement donc que ces trois hommes apportent suffisamment de qualité pour faire dépasser la moyenne à ce biopic.
"The Tender bar" aurait pu s'appeler Mon oncle Charlie tellement le personnage joué par Ben Affleck influence l'évolution de son neveu dans ses choix de vie. George Clooney aux manettes signe une oeuvre un peu tiède, pas désagréable à suivre mais débordant de bons sentiments. Il y avait pourtant moyen de faire mieux au niveau de l'intensité du film qui s'avère un peu mièvre. Dommage...
Un moment de grace au milieu du chaos de ce COVID qui n'en finit pas. Durant tout le film, on est pris dans l'histoire on est au milieu d'une bande de joyeux piliers de bar un peu intellos et on navigue de moment heureux et des deceptions d'adolescent a des moments de profonde tendresse. Bref des acteurs supers et superbes et un excellent film pour démarrer 2022.
Après le mauvais “Minuit dans l'univers” sur Netflix, George Clooney s’invite sur Amazon pour conter les mémoires du journaliste John Joseph "J.R." Moehringer. Vivant seul avec sa mère Dorothy, le jeune garçon de huit ans, va trouver des pères de substitution auprès des patrons d’un bar local. Ces derniers vont lui enseigner la vie et comment devenir un homme. Pleins de promesses, notamment par sa mise en scène des années soixante-dix et ses comédiens Ben Affleck et Tye Sheridan, “The Tender Bar” patine néanmoins dans un scénario trop léger pour retenir notre attention. En effet, Clooney enrobe son récit d’apprentissage de bienveillance à n’en plus finir et signe encore une fois un film bien lisse. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com