Avis : Kill Bill: Volume 1 - Page 2

Un bon film du grand Tarantino. L'histoire a été coupé en 2 volumes. Une bonne actrice, une bonne ambiance, de l'originalité, de la bonne musique... Un film de vengeance bien mené. Une bataille de fin sanglante et réussie. Cependant, je n'aimes pas vraiment les mangas, et ce film en est très fidèle.

Kill Bill Volume 1 est sans aucun doute l'un des meilleurs films de Quentin Tarantino. Le film est bluffant sur tous les points. La mise en scène de Tarantino est une des meilleures qu'on ai vu au cinéma. La photo est sublime. Uma Thurman livre une prestation impressionnante et les autres acteurs bien que moins importants sont très bons également. La mise en scène des combats est du jamais-vu!!! On reste bouche bée tellement elles sont superbes. L'univers de Tarantino est toujours aussi passionnant et dérangeant. De plus, il filme super bien. La musique est comme d'habitude reprise d'autres films mais colle superbement bien avec l'ambiance du film. Le scénario est du drame d'action presque psychologique. Dès le début du film, on reconnaît facilement la touche du réalisateur. Un film génial!!!!

Pour son quatrième film, Tarantino nous fait suivre la vengeance de Black Mamba, après avoir été laissé pour morte durant son mariage. Elle voyagera entre Japon et Usa pour ce premier volume. Et que dire de ce Kill Bill… c’est vraiment une réussite, il n’y a pas de temps mort, la mise en scène si particulière de Tarantino est vraiment originale et excellente et ne lasse jamais. Les nombreuses références sont bien dosées et ne sont jamais lourde vis-à-vis de son récit. L'histoire est plutôt simple, ce n’est qu’une histoire de vengeance, mais Tarantino a bien construit son scénario autour, la narration est originale et bien faite. L’apothéose reste cette scène déjà culte à Tokyo, durant tout le temps où elle est dans le restaurent. Entre musique, jeu d’acteur, dialogue, cadrage, réalisation Tarantino nous montre vraiment son talent, et la tension monte jusqu’au bout. Et puis Uma Thurman ! Si autour d’elle c’est parfait, elle s’impose totalement et livre une grande (et difficile) prestation. C’est donc plus qu’un simple divertissement que nous livre Tarantino, c’est jouissif, sanglant, parfois marrant, toujours captivant… Superbe. Tarantino impose avec ce film son style bien à lui, et s’imposera aussi comme l’un des metteurs en scènes les plus importants du cinéma Américain de ces 20 dernières années. Souvent copié mais jamais égalé.

En 2004, est sorti chez nous le quatrième long-métrage du cinéaste américain de Knoxville, Quentin Tarantino, adulé par plusieurs cinéphiles pour ses hommages aux viens genres du cinéma et pour sa passion qui se ressent dans chacun de ses films, mais aussi critiqué par certains pour la violence extrême et ultra poussif que l’on retrouve dans la quasi-totalité de ses films, sans oublier la vulgarité des dialogues et propos souvent exprimé à travers ses personnages.

Ce qu’il faut savoir, à ce moment là, c’est que ce brave et passionné QT a fait ce qu’on appelait une traversée du désert entre 1997 et 2003. Rappelons qu’il s’est fait énormément connaître grâce à l’excellent film de gangsters "Reservoirs Dogs" qui a propulsé sa carrière en tant que réalisateur mais aussi comme scénariste puisqu’il scénarisera "The Rock" de Michael Bay et "True Romance" de Tony Scott. Arrive ensuite le très célèbre "Pulp Fiction" (tout bonnement génial). Et en 1997, sort "Jackie Brown", un autre film de gangsters très bon mais loin de la qualité des deux autres.

Puis ensuite, il a passé 7 ans avec un grand vide médiatique pour prendre du recul, mais aussi préparer son scénario pour le grand "Inglourious Basterds" (mais ça c’est un autre film) et bien sur préparer son quatrième film avec une nouvelle collaboration auprès d’Uma Thurman dont il avait déjà commencé à bosser sur le projet à partir de "Pulp Fiction", à savoir "Kill Bill", séparé en deux films, présentés à Cannes hors festival.

La première partie, est selon moi ce que j’aimerais appeler un décollage direct pour le paradis du cinéma d’action ultra orgasmique tant je n’arrête pas de m’exciter comme un abruti à chaque visionnage, en tant qu’éternel fan de Tarantino et de l’énergie qu’il met dans chacun de ses films, et surtout ce film fait partie du second genre de long-métrage que Tarantino aime mettre en scène, les films à personnage central qui font marcher l’histoire.

Uma Thurman interprète le personnage principal, Black Mamba, assoiffée de vengeance après avoir été laissée pour morte par le détachement international des vipères assassines, dont le fameux Bill en fin de liste. Et quoi de mieux pour mettre Uma Thurman en valeur qu’interpréter un personnage dramatique dont la survie miraculeuse ne lui laisse qu’un arrière goût amer et une soif de vengeance à assouvir, spoiler: qui ne le serait pas après qu’on ait prit son enfant qui allait naître d’un jour à l’autre ?
Que ça soit le regard ou l’allure, elle est à fond dans son rôle, les cascades et les scènes de voltiges qu’elles tournent sont étonnantes et ses répliques sont très souvent percutantes. Tantôt on la prend en sympathie, tantôt on admire sa classe et sa Bad-Ass attitude absolue.

Le principal antagoniste de l’histoire est Bill, joué par David Carradine mais spoiler: comme il n’apparaît pas physiquement, sauf pour un passage,
on va plutôt parler de Lucy Liu alias O-Ren Ishii. Ne sachant pas ce qu’elle vaut dans d’autres films, ici elle assure largement le quota demandé, et son personnage n’en n’est pas moins fascinant spoiler: grâce à son background exceptionnel
et à une performance solide qui rend le personnage tout aussi Tarantinien que dans beaucoup de ses films. Et elle en devient même drôle spoiler: quand elle décapite un parrain de la pègre de Tokyo pour avoir insulté ses origines sino-américaine, comme quoi, faut pas la chercher sur ce terrain.


Sonny Chiba, alias Hattori Hanzo dont le nom est inspiré d’un samouraï et ninja japonais, se révèle mémorable pour le peu de temps qu’il apparaît, spoiler: et pour la scène en particulier ou il fait l’éloge du dernier sabre qu’il forgera pour permettre à Black Mamba d’assouvir sa vengeance.
Vivica A. Fox n’a le droit qu’à une scène d’action, très classe certes et son personnage est plutôt intéressant spoiler: quand on voit qu’elle est désormais mère à l’inverse de la mariée,
mais au final elle ne marque les esprits spoiler: que pour la scène de baston et sa mort brutal sous le regard de sa fille.
Daryl Hannah, alias Pris dans "Blade Runner", Elle Driver ici, fait très bien son travail pendant sa principale scène d’apparition spoiler: qui suffit à montrer sa jalousie envers la mariée et son affection pour Bill.
Le reste du casting est principalement constitué de rôle très secondaire comme Chiaki Kuriyama, Gordon Liu, James Parks ou encore Michael Parks, tous très bien dirigés mais on retiendra surtout les personnages de Black Mamba et de O-Ren Ishii ainsi que la présence sujette et constante de Bill malgré son absence physique.

En musique, Quentin Tarantino a l’habitude de ne pas prendre des compositeurs en particulier, il place toujours des tubs et des chansons qui sont des références culturels, ce qui n’est pas totalement le cas ici puisqu’il a fait appel au rappeur RZA pour faire... deux musiques seulement, ouais c’est très faible quand même. Mais comme toujours, les choix des musiques fait par le réalisateur n’est jamais anodin ou simplement là pour vendre des disques.

Ce qui me permet de parler de la réalisation du metteur en scène qui, comme souvent, s’éclate littéralement que ça soit le montage, les mouvements de caméra, les flashbacks et même les séquences en animation. De plus, sachant qu’il aime faire des références à des genres cinématographiques d’autres époques ou à la culture en elle-même, il se permet quasiment tout, pour le western spaghettis spoiler: il filme l’arrivée du shérif et de son fils à la paroisse sur le côté, en contre-plongée et à ras-de-terre pour suivre leur pas.
Quant il veut rendre hommage au film de sabre japonais, spoiler: il installe une magnifique ambiance au moment où Hattori Hanzo fait dont du dernier sabre fabriqué à Black Mamba sur fond sonore de « The Lonely Shepherd » de Gheorghe Zamfir comme si un maître offrait son dernier sabre à son disciple,
et le petit malin y va même au culot spoiler: comme il n’apparaît pas physiquement, sauf pour un passage, 0
que je résumerais comme un pied total en quelques mots : spoiler: comme il n’apparaît pas physiquement, sauf pour un passage, 1
Mais ce qui est super aussi ici dans sa mise en scène, c’est quand Tarantino arrive à filmer toute une série d’action spoiler: comme il n’apparaît pas physiquement, sauf pour un passage, 2
le réalisateur nous divertit pendant toute la scène, je vois difficilement comment on peut s’ennuyer lors de ce genre de scène.

Et bien sur, on retrouve ce que Tarantino aime faire dans chacun de ses films, une narration non linéaire souvent entrecoupé de flashback, des zooms brusques avant d’introduire une tension palpable, des dialogues délicieusement vulgaire ou personnalisé au profit des protagonistes et comme toujours, cher QT, tu nous offres ton lot de répliques culte comme spoiler: comme il n’apparaît pas physiquement, sauf pour un passage, 3
bref y’en a pour tout les goûts, les punchlines en tout genres ne manquent pas. Après, je suis sur que beaucoup ont crié au scandale quant à la violence extrême présent dans ces deux films, spoiler: comme il n’apparaît pas physiquement, sauf pour un passage, 4
D’un côté, c’est normal mais si on n’aime pas le cinéma de Tarantino… ben regardez pas, tout simplement. Mais de l’autre, on voit que le mec ne dépeint pas l’ultra violence juste pour être violent, les cadrages, le montage des images et l’enchaînement de chaque action sont très fluides et millimétrés, les chorégraphies signé Yuen Woo Ping entraînantes, que ça soit pour sa mise en scène et l’hommage que Tarantino rend à la plupart des genres cinématographiques qui l’ont inspiré, il trouve un bon équilibre et il arrive à partager sa passion avec les spectateurs, si on adhère à sa manière de faire le film je vois difficilement comment on peut détester.

Seulement, si on assure au niveau de l’action et de l’écriture des personnages, le scénario doit assurer également sinon ça ne serait pas drôle. Et bien, on part déjà sur des bases solides, spoiler: comme il n’apparaît pas physiquement, sauf pour un passage, 5
Après, comme c’est un film à personnage central, on assiste bien sur à la vision de Black Mamba sur ses partenaires spoiler: comme il n’apparaît pas physiquement, sauf pour un passage, 6
Du coup, ça fait assez gros à avaler d’un coup, après pour Vernita Green je laisse passer.

En revanche, s’il faut reconnaître une qualité à ce film, c’est l’ambiance qui arrive souvent à en ressortir à travers chacun des hommages que Tarantino rend à un genre de film, et une certaine beauté s’en dégage très souvent, spoiler: comme il n’apparaît pas physiquement, sauf pour un passage, 7
Mais parfois, même dans un film ou l’aspect délirant est assumé, ça va trop loin, spoiler: comme il n’apparaît pas physiquement, sauf pour un passage, 8
Autant je pouvais avaler la survie de la mariée en début de film, mais là film tu m’en demandes un peu trop quand même.

Mais bon, tout ce surréaliste n’est pas aussi dérangeant que ça, parce que le metteur en scène et scénariste est toujours du genre à faire dans l’irréalisable et l’invraisemblable, le but étant de nous faire passer un moment de cinéma marquant tout en nous faisant aimer les personnages ou leurs interprètes. Et c’est pour cela que "Kill Bill : volume 1" fait sans mal parti de mes films préférés de Quentin Tarantino, par la suite il continuera à faire parler de lui à chaque film, et j’espère qu’on en parlera encore longtemps avec "The Hateful Eight" qui devrait voir le jour pendant 2015 ou début 2016.

Tarantino nous signe encore un ici un véritable chef d'oeuvre alliant gore exagéré et répliques intelligentes. Les scènes de combats sont réussies, la mise en scène est unique en son genre, et Uma Thurman est juste parfaite dans ce rôle d'assassin qui veut venger la mort de ses proches. Les textes sont recherchés, les personnages sont attachants bref. Un chef d'oeuvre de Tarantino, une fois de plus.

Il était tout à fait justifié de crier au génie lorsque Q. Tarantino réalisa ses deux premiers long-métrages au début des 1990's. Mais voilà venu le 21ème Siècle. Six ans d'absence pour nous pondre cette dithyrambique fresque pseudo-nipponne carburant à la découpe vindicative et acharnée des membres du "Détachement International des Vipères Assassines" (un gang de tueurs à gages). Rien de transcendant là-dedans. Pas même une once de dialogue raffiné. Il a tout misé sur la forme le malotru ! Et quelle forme ! Du pur "Matrix" version gore samouraï ! L'intrigue essaie de nous faire mettre les petits plats dans les grands mais tout est couru d'avance. Je ne marche pas. Mais peu importe, il peut se permettre tous les excès de médiocrité (qui font aujourd'hui sa réputation) puisqu'il est devenu, en l'espace de trois films, la référence d'un genre qui était voué à l'oubli. Il pique l'intégralité des plans et de la mise en scène au cinéma asiatique et ose remettre au goût du jour les pires séries Z de l'histoire. Franchement, il y a de quoi faire une attaque. Plus radicale que celle des 5 doigts et de la paume qui te font imploser le coeur ... pffff ... je te jure.

Attention chef-d’œuvre ! Quentin TARENTINO nous offre un pur OVNI cinématographique, truffé de trouvailles visuelles, musicales et de clins d’œil cinématographiques. C'est tourné à 100 à l'heure, c'est parfois grave, souvent drôle et toujours complètement déjanté. Mais que dire de la bataille avec les « crazy 88 », pur moment de folie destructrice et vengeresse où le sang coule à flots. On reste sidéré devant tant d'audace et un peu incrédule devant ce jeu de quille mortel. On dirait un Bruce Lee sous amphétamines. C'est subversif, choquant, totalement immoral mais c'est également du très grand cinéma, maîtrisé jusqu'à la perfection. Le combat final contre Lucy Liu est magnifique et la bande originale est à tomber par terre. J'envie ceux qui n'ont jamais vu ce film... Pour avoir le plaisir de le découvrir une nouvelle fois.

Un film plus que divertissant et à la photographie éblouissante. Seulement le quatrième film de QT et résultat : un film d'action gore et exagéré mais très au second degré et très drôle par moments grâce au fameux geysers de sang. Bref un bon, voir même très bon film de tarantino.

Mon film préféré. Je savais que c'était un film assez apprécié généralement mais quand je l'ai vu.... Quelle claque, je n'ai aucun défaut à donner, tout est parfait pour ma part. Acteurs, bande son, mise en scène, chorégraphie des combats,.... J'ai tout adoré que ce soit pour le Vol. 1 et 2 qui sont indissociable pour ma part.
5/5

Kill Bill a un certain nombre d'ambitions dont celle d’égaler les films de chambara(sabre) japonais,à ce niveau c'est un semi ratage. Uma Turman n'a pas la crédibilité ni la froideur nécessaire pour le rôle,et surtout parce que Tarantino n'arrive pas à être aussi lyrique que ces modèles. Le film nippon possède une folie et une ambiance que Tarantino n'a pas capté et surtout qu'il n'a pas réussit à injecter dans son métrage. C'est sanguinolent,esthétique,et bien exécuté mais c'est loin d''avoir la force des originaux. Le film reste agréable à suivre,il permettra surtout de faire découvrir un genre à ceux qui l'ont apprécié,car oui les originaux sont bien meilleurs que Kill Bill,si vous avez apprécier ce film ruez vous sur les films majeurs du chambara.

Quentin Tarantino se fait plaisir dans ce dyptique sanguinolent et sans réel scénario si ce n'est la revanche d'une femme assassin ; on appréciera de retrouver son style audacieux, notamment avec l'insertion d'un manga en milieu de film, mais on regrettera la longueur inutile des combats au sabre et le mot "à suivre" à la fin...

Et un quatrième film génial, casting de folie, scenar dans le désordre, du sang partout, l'image passe de la couleur au noir et blanc de temps en temps, des scène au format dessin animé. une réussite total !...

Je le revois histoire de vérifier si le temps avait une emprise sur ce film, et si j’arrivais à répondre à la question qui me taraudait alors : meilleur film de Tarantino ou c’est Pulp Fiction ? Des années après ça reste une bombe et je n’ai pas de réponse.
C’est vrai, j’ai beau chercher, je ne trouve pas de défauts à ce Tarantino. Histoire simple ? Même pas. Certes c’est « juste » une vengeance mais avec les origines de chaque perso, donc ça étoffe. En plus, on voit surtout la détermination d’Uma Thurman, on ne zappe pas ses pérégrinations dans sa quête ni le passé, tout en saupoudrant de flash-back et de réactions présentes. Du sang et du gore ? Faut pas exagérer, mais ça répond aux inspirations du cinéma asiatique qu’utilise le réalisateur pour leur rendre hommage. En cela le passage en animé est très soigné, et celui en ombres chinoises est magnifique. L’hémoglobine est ici exagérée, tout comme les combats et les capacités de chacun, un bon délire fun bien retranscrit en somme. Notons que les combats sont super bien chorégraphiés et les armes superbes.
Ensuite la trame est originale, certes des flash-back ça a déjà été fait, mais une construction qui mix les différents moments de la vie de la Mariée et les livre dans un ordre plutôt aléatoire là c’est différent et osé, surtout que ça n’empêche pas la compréhension. Ajouté à cela que le rythme se tient à une cadence haute, sans longueurs, que les musiques sont toutes géniales (et connues, tel Whoo hoo, Bang bang, lonely shepperd, goodnight moon, twisted nerve) et collent aux scènes, que les dialogues sont très bons et font assez réalistes (mais toujours avec ce côté barré de Tarantino), avec un peu d’humour toujours dans le sens décalé, que les FX n’ont pas vieillis, et enfin, le jeu d’acteur est nickel, rien à redire, alors que pourtant il y a Lucy Liu et ça me fait mal d’en dire du bien mais les prestations sont sobres, justes et réalistes (dans la mesure du possible).
Bref je n’ai vraiment rien à redire, c’est juste dans tous les domaines, avec une bonne histoire, bien servie et amenée, compréhensible, intéressante, des belles images etc tout en gardant le grain de folie du réalisateur (ce qui est vraiment un atout supplémentaire). Son meilleur film avec Pulp fiction c’est indéniable, ça a bien vieilli et je le conseille même à ceux qui ne sont pas fans d’ultra violence, j’ai constaté que ça passait car le récit dépasse ça.

Uma Thurman dans le rôle de Black Mamba, un personnage qui est déterminé à se venger coûte que coûte. Elle est captivante, belle, et c'est le plus grand rôle de sa carrière. Kill Bill fait référence à plusieurs genres cinématographiques : ça va du thriller/psychologique, la bande dessinée, l'art martiaux en passant par le gore. Les musiques collent parfaitement aux scènes ; je retiendrais le Bang bang de Nancy Sinatra en introduction (la grande classe).

"Kill Bill: Volume 1" regroupe les meilleurs éléments d'un film de Tarantino: une violence irréaliste, des musiques entrainantes, des dialogues savoureux, et pour ce qui est du scénario, une pure histoire de vengeance. On connait donc ces procédés par cœur, mais sans jamais s'en lasser. Le plaisir qu'ont ces acteurs à jouer ensemble et le dynamisme de la réalisation participent au bonheur du spectateur de visionner ce film. Tarantino se permet aussi quelques idées originales, tirées du cinéma asiatique. La séquence en manga et le combat final dans la neige sont notamment sublimes. Cependant, certaines scènes à rallonge sont certainement de trop, et, au lieu de faire naître une certaine tension, elles prennent une posture un peu trop statique, et révèlent quelques points faibles dans le montage. Mais cette première partie reste néanmoins réussie, et donne envie de connaitre le fameux dénouement.