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Un visiteur
4,5
Publiée le 13 mai 2016
Par où commencer pour parler de ce très grand film de Peter Weir ? Peut-être par les choses qui fâchent. E, effet si Patrick O'Brian avait décidé de mettre en scène une poursuite naval entre un bâtiment anglais et un navire américain, les producteurs (américains) ont décidé que l'ennemi serait français. Certes, sorti en 2003 ce film pourrait sentir la francophobie alors ambiante mais n'oublions pas l'époque du film ! Français et Anglais ne faisaient pas bon ménage stricto sensu. Il est dommage que la production n'est pas eu l'honnêteté intellectuelle d'adapter fidèlement le roman. Mais parlons plutôt des bonnes choses et elles sont nombreuses. D'abord la reconstitution historique et navale est de haut vol. L'aspect le plus intéressant reste l'aventure humaine et psychologique de ce film. Imaginez plus d'une centaine d'hommes enfermés dans une prison de bois durant des mois, subissant assauts et tempêtes. Tout ne tient qu'à la discipline de fer de l'armée britannique et à la rigueur du monde marin. Seul le tafia et les chansons presque grivoises adoucissent le tableau. Ce film n'est pas que l'affrontement de deux puissances navales, c'est aussi l'affrontement de deux écoles philosophiques. D'un côté le marin fort, prêt à outrepasser ses ordres pour mener à bien sa mission (sa vengence ?), de l'autre le scientifique et anarchiste docteur, seul mutin à bord. Un film en guise d'ode à la réfléxion sur la nature politique de l'homme et sa vision de la liberté. Le paradoxe suprême qu'étant au milieu du seul élément représentant la liberté, ces hommes sont tout sauf libres justement. Enfin une musique prenante et magnifique pour plonger dans un univers de croyances, de feu et de sang (assez peu, ce qui est appréciable) mais également d'humanité. Ce que d'aucun appellerait des longueurs, il n'y a que l'Océan et ses caprices où peut alors s'exprimer l'humain.
Excellent film à tout niveau. Petit clin d'oeil et bémol, la petite marque hollywoodienne francophobe (c'est fox apres tout) s'exprime dans le fait que le meilleurs bateau, celui des ennemi français, aurait été construit à Boston (ce qui n'est pas le cas dans le livre), et oui, il serait inconcevable de laisser penser que les français avaient construit le meilleur navire...
Dans une courte tranche de vie sur un bateau, le film traite de manière très originale une traque de corsaires français et fait preuve de beaucoup de finesse sur une multitude de thèmes (l'autorité, l'ambition, l'abnégation, l'obéissance, la superstition, etc.) sans s'y éterniser. L'aventure grandiose donne envie de prendre le large. A voir, sauf si les histoires marines vous rebutent.
Le film suit un capitaine et son équipage à travers les océans durant les guerres napoléoniennes, mais de façon immersive comme on pouvait le voir dans le Bâteau (Das Boot) où Wolfgang Petersen introduisait le spectateur à l'intérieur d'un U-Boot durant la Seconde guerre mondiale. De ce côté, c'est réussi car Peter Weir sait faire partager l'état d'esprit des membres d'un équipage de la marine anglaise au début du XIXème siècle, tout en joignant l'attrait du grand spectacle et du film d'aventure maritime à l'ancienne, mais avec les moyens techniques modernes. De cet univers viril et martial, il tire une épopée psychologique intéressante et humainement riche, mais finalement, les scènes d'action se font assez rares, même si elles sont impressionnantes, et le film n'évite pas quelques moments creux où l'ennui s'installe. Par dessus tout ,je n'aime pas tellement ce film pour la façon dont les Français sont dépeints, ils ont évidemment ici le mauvais rôle, mais c'est une vision anglaise, très réductrice et très peu flatteuse qui ne me plait pas. Je trouve que le portrait aurait pu être plus juste et plus nuancé, je ne retiendrai donc surtout que la partie aventureuse dépaysante ainsi que l'énergie et l'autorité naturelles dont Russell Crowe fait preuve dans la plupart de ses films depuis Gladiator.
Magnifique poursuite maritime d'un navire britannique poursuivant un corsaire français qui sait se défendre et de proie devient vite chasseur. De superbes images et interprétations. Des combats, blessures et soins réalistes, quelques superstitions de marins et un excellent final. Le film vaut réellement le coup d'oeil !
A voir absolument !!!pour les mordu du monde de la mer,les séquanaise de bataille navale bien représenter et les méthode de navigation et la vie en mer ,que cette époque qui fut l age d or des magnifique vaisseaux une bonne représentation de la vie a bord et des problème quotidien en jour de guerre en mer
A cette époque ,il faut quelque 3000 chênes centenaires pour que la quille et les membrures d'un vaisseau de ligne,sans conter toutes les autre essences nécessaires a sa construction
1.08 mètre c’était le diamètre du bas du grand mat!!un vaisseau de fin XVIII siècle était aussi corpulent qu un immeuble,long de 60 mètre,large de 16 mètre et 66 mettre de haut,le beaupré mesurer plus de 23 mètre,la plus grande des cinq ancre mesurait plus de 5 mètre de haut ,il embarque 1200 hommes,4830 tonne,116 canons et 4000 mètre carrés de voiles,c était un exemple typique des grand vaisseaux de guerre utilisés pendant la seconde moities du XVIII siécle
"Master and Commander" est une véritable réussite. C'est un film bien plus réfléchi qu'il n'y parait au premier regard, car nous ne sommes pas devant un bête film d'action de guerre navale. Le jeu d'acteur est parfait, ainsi que les musiques qui collent parfaitement à l’ambiance, les effets spéciaux sont efficace... etc... etc... Le côté psychologique est très présent ainsi que le suspense. Il nous est montré à la façon "plus ou moins documentaire", comment se passait la vie dans les navires de guerre d'époque. Bref... Un film d'aventure captivant, des scènes spectaculaires et réalistes, des acteurs crédibles... le tout, dans une course poursuite maritime passionnante, ponctuée de batailles navales impressionnantes. C'est un film à voir, et à revoir.
Excellent film avec un bon casting, très bien réalisé au niveau des effets spéciaux, surtout pour l’année de sortie, 2003, une musique adaptée et un réalisme hors-pair, du moins au début. Le réalisateur n’en fais pas trop, pas de larmoiements interminables ni de discussions philosophiques chiantes, et c’est ça qu’on apprécie.
Cependant, le film aurait été encore mieux si le bon vieux patriotisme anglais ne s’en était pas mêlé.
Les vilains Français ont encore le mauvais rôle et les anglais sont des gentils qui viennent aider les baleiniers, comme si les anglais ne pillaient jamais rien et étaient des gentils bisounours. « Des pirates, ces satanés frégates corsaires pour le service du petit corse » comme ils disent. MDR. Comme si les anglais n’avaient pas de corsaires avides d’argent et de pouvoir.
Cependant ce navire était américain et non français, historiquement parlant, mais je suppose que pour le bien du film et des entrées, c’était plus facile de mettre les français ennemis au lieu des américains, ça aurait jasé dans les salles aux States.
Réussir à prendre un navire plus puissant est une formidable preuve de gloire et de fierté pour la Royal Navy. Donc comme dans tous les films, au début ennemi super puissant impossible à battre, et après à la fin l’ennemi aussi con que ses pieds et aussi mauvais combattant qu’un livreur de pizza. Non mais sans déconner, vous croyez sincèrement que les français seraient restés tranquillement à se faire massacrer ??? On ne nous épargne pas spoiler: la cohue générale sur les ponts de l’Aguéron , un vrai massacre patriotique anglais. Pourquoi lspoiler: es français n’ont pas riposté avec leurs canons le temps que ces cons abordent ?? Parce qu’ils ont pris leur tempsspoiler: les faux baleiniers. Et tu crois sincèrement que t’abordes un navire même baleinier en regardant les mouches et en buvant du rhum ??? Les hommes doivent être près au combat au cas où, pas en train de flâner sur le bord du pont comme j’ai pu voir. Ensuite admettons, ils abordent, on fait la bonne pub des anglais qui se battent comme des dieux massacrant un équipage 2 fois plus nombreux qui s’est pas se défendre. J’ai vuspoiler: 6 cadavres anglais à la fin jeté à l’eau pour un équipage français de 300 hommes et 150 hommes anglais. Y a pas un souci là ??? Les anglais sont immortels ??? Les français ne savent pas tenir une épée ?? Déjà au début au premier affrontement 9 morts et 27 blessés … vu la branlée qui se sont prises et le nombre de boulets c’est un peu je prends le téléspectateur pour un idiot. Malgré que ce soit des corsaires et non une vrai armée régulière comme le surprise, je ne crois pas une seconde qu’un blondinet de 12 ans et une armée d’enragés peuvent venir à bout d’un équipage d’un tel navire. Et puis bon la technique de spoiler: se planquer derrière un faux pavillon c’est indigne de la Royal Navy, stratégie digne de la piraterie. Sachant que l’honneur ait très important à l’époque, c’est une victoire qui a le goût d’une défaite. Les méthodes employées sont quelques peu douteuses.
Pour conclure, un film qui avait bien commencé mais avec des lenteurs exaspérantes à certains moments, inutile au scénar du film et un manque de réalisme soudain au nom du patriotisme qui gâche totalement la fin et le fondement de Master and Commander.
Ce final déroutant de violence inouïe et irréaliste est indigne d’un film qui se dit historique. On aurait pu s’attendre à des manœuvres et à de vrais combats (navire alliée supplémentaire, embuscade) avec peut être une absence de happy end, mais il en aurait certainement mieux valu ainsi.
Donc 5/5 pour les effets spéciaux, la musique et le casting mais -1 à cause des lenteurs et -1 à cause d’une fin ratée. Quand un réalisateur sera capable de faire un vrai film historique sans sortir son patriotisme à la c** (on se le coltine suffisamment dans les films hollywoodiens américains), on pourra vraiment apprécier.
Un film d'aventure captivant, mélange de décors splendides, de scènes spectaculaires et de personnages crédibles. Une véritable course maritime passionnant de bout en bout ponctuée de batailles navales impressionnantes. De plus Russell Crowe est parfait. Très bien.
Peter Weir nous la joue "grand spectacle" avec ce film de guerre maritime joliment tourné. Russell Crowe est à son aise même s'il semble nous jouer une simple variation par moments de son personnage de Gladiator, l'action est efficace et les moments spectaculaires ne manquent pas, entre deux scènes introspectives (un poil longuettes mais pas sans intérêt). Même s'il n'est pas très original dans sa forme, il demeure impressionnant.
Un film d'aventure captivant, porté par le duo Crowe/Bettany qui signe une performance de haute volée. Réalisation et mise en scène sont impressionnantes de réalisme et les personnages sont remarquablement écrits pour une grosse production de ce genre. Malgré sa durée (2h15), le film évite les longueurs à une ou deux exceptions près et nous captive par son rythme alternatif permettant de mettre en valeur les différents aspects du récit. "Master & Commander" fait partie de ces films sous-côtés et décriés à cause d'un patriotisme exacerbé, pourtant, il s'agit bien d'une perle mélangeant histoire, action, aventure et philosophie qu'on prend plaisir à voir et à revoir.
Malgré un caractère épique pour le moins enthousiasmant, le film ne décolle en fait jamais vraiment, un peu comme s'il se contentait de flirter avec ses sujets (l'exploration, la traque, le combat, la vie sur un navire, etc.) plutôt que de les faire vivre pleinement. Restent de belles images ici et là, mais pas assez pour tromper l'ennui, qui finit irrémédiablement par pointer le bout de son nez.
d'un réalisme à couper le souffle. pas de surplus dans le portrait des différents protagonistes. la relation entre les hommes et leur grade, leur rang social est grandement respectée. un véritable documentaire sur la vie de ces marins pas comme les autres. tout est réussi : décors, costumes, photographie.... un film très ambitieux à la hauteur.
Master and Commander ou l'infernale poursuite entre deux navires pendant les guerres Napoléoniennes, signé Peter Weir. Ce dernier m'avait déjà beaucoup ému grâce à The Truman Show et Le Cercle des poètes disparus. Ici, il m'offre une fois de plus un film net et sans bavures, et je n'en attendais pas moins. Bien que selon moi, en titillant un peu, je trouve la 1 ère du film un peu linéaire, avec un schéma qui évolue peu (2 scènes de bataille, dans lesquelles succèdent une scène tragique/pénible (respectivement l'amputation du gamin et la noyade d'un jeune gabier, auxquelles succèdent des scènes d'enthousiasme avec des chansons de matelots). Mais passons, car Russel Crowe incarne avec brio, comme très souvent, un rôle qui demande du charisme. Là où il réussit, c'est qu'il paraît à la fois virile et décidé, mais aussi fragile. Son expression laisse penser parfois que tous les malheurs du monde s'abattent sur lui. Et ça me plaît. Quant à Paul Bettany que j'avais découvert dans le très bon Margin Call, il m'a agréablement surpris et je le considère désormais comme une valeur sûre. Je pense aussi à le chapitre sur l'île des Galapagos que j'ai particulièrement aimé, ainsi que les scènes qui tournent autour de la transformation de La Surprise en baleinier pour, tel un phasme, passer inaperçu aux yeux de son prédateur (L'Archéron). Quant aux côtés plus techniques du film, rien à redire; les costumes sont variés et réalistes, et les décors travaillés sont foisonnant de détails. Un petit reproche néanmoins; je considère que la bande son ne se démarque pas beaucoup. Pas de BO épique, à mon regret, mais quelques thèmes discrets dont 2 morceaux de musique classique (ma foi très jolis et assez en phase avec leurs scènes), lors de la découverte des îles Galapagos par exemple. Mais ce peut être aussi apréciable cette froideur lors des scènes d'actions (càd l'absence de musique) qui renforce le côté tragique sans le rendre mélodramatique. Peter Weird évite ainsi l'emphase et fait le choix de rendre son film le plus historique possible. C'est aussi appréciable d'avoir fait le choix d'accompagner le film de musiques classiques et non de super-thèmes épiques. A mes yeux, la fin reste une énorme queue de poisson qui m'a profondément choquée, puisque je me suis basé sur le synopsis suivant de Wikipédia : "Plus tard, alors qu'il discute avec Stephen, Jack apprend que le docteur de Vigny était mort plusieurs mois avant l'affrontement qui vient d'avoir lieu. Il suppose alors que le capitaine français est encore en vie, s'étant fait passer pour le médecin du bord, et que les Français peuvent avoir repris le contrôle du navire. Il décide de faire route une fois de plus vers l'Acheron, avec l'objectif de « l'escorter jusqu'à Valparaiso ». " Chose que je n'ai pas du tout vu ni compris dans le dernier quart d'heure du film. En effet, je m'attendais à un énième rebondissement après la neutralisation de l'Archéron. Or rien n'en est puisque que le film se termine à peine la route vers Valparaiso s'entamme. Je retiens quand même de l'oeuvre de Peter Weir un film plus subtile et délicat que le thème le laissait suggérer.