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Un visiteur
3,0
Publiée le 28 février 2021
Master and Commander est un film original, qui se veut axé sur les navires du début du 19ème siècle. Russell Crowe y joue un capitaine obsédé à l’idée de faire couler un navire français qui les a pris en chasse. De très belles images vous seront proposées, avec des plans aériens vraiment sympathiques. Les acteurs sont tous plutôt bons. Le scénario est lui aussi sympathique, même si il est assez basique. La scène finale, lors de spoiler: l’abordage de l’Acheron , est très brouillonne : les plans sont très courts, tout va très vite et on ne comprend pas grand chose... Certes, c’est une volonté de la part du réalisateur, afin de spoiler: nous plonger au cœur de l’action , mais j’ai déjà vu plus convaincant et moins épileptique. Pour conclure, le film est sympathique et nous imprègne bien dans l’univers des matelots anglais qui essayent de lutter contre l’invasion Napoléonienne. Les images sont, selon moi, le point fort du film : sans cela, la note serait plus basse.
Bonjour, rien de particulier sur ce film à gros budget qui narre une histoire parmi tant d'autres ou encore une fois le French bashing est à l'honneur. Que des gens comme Michel B; se penche sur le nombre de batailles remportés par Napoléon, par exemple, avant de nous parler "d'histoire". Mais relater une bataille Anglaise semble plus important que de parler de l'Armada Espagnol ou la suprématie Néerlandaise ou Portugaise à un moment donné....... C'est un film, voilà...c'est tout !
1805, le capitaine Aubrey ; commandant d’un navire de la plus grande puissance navale du monde de l’époque, l’Angleterre ; est attaqué par surprise par un navire corsaire aux couleurs de la France dans les eaux caribéenne. Ce navire a une sérieuse avance technologique sur le sien, mais il se met en tête, par devoir vis-à-vis de la patrie, de le poursuivre de mers en mers et de le faire plier. La ruse et l’intelligence d’Aubrey seront ses armes. A bord, il doit composer avec le médecin, un humaniste animé par le savoir et les découvertes biologiques. Deux visions du monde s’opposent ; sans toujours beaucoup de profondeur ; mais çà apporte un second angle de lecture à un film qui n’aurait pu se résumer qu’à un vague film d’aventure. Au moment où sort le premier opus de « Pirates des Caraïbes », film à spectacle assumé, celui-ci surfe sur différentes vagues : documentaire, intimiste et action ; une sorte de film d’action à l’ancienne avec des moyens modernes. Les amateurs de l’action ne seront pas déçus, de belles scènes jalonnent le film. Mais aussi, Peter Weir parvient en ne négligeant aucun détail à reconstituer fidèlement la vie à bord d’un navire de guerre de l’époque. La rudesse de la vie en mer n’est donc en rien édulcorée. La narration est simple, les plans marins magnifiques, l’histoire humaine intéressante, le contenu intelligent et le suspense bien maitrisé. Malin Peter Weir qui camoufle bien son blockbuster derrière des atours respectables ; le mariage de la carpe et du lapin fonctionne à merveille. A voir en famille. tout-un-cinema.blogspot.com
Un film qui se passe sur les navire de guerre c'est pas si souvent que cela qui plus ai un aussi écrit, fidèle à la réalité ainsi qu'au roman dont il est adapter c'est pas tous les jours . Un casting de qualité qui sont tous excellent dans leur rôle. Russell Crowe epoler au futur Jarvis et vison de l'univers Marvel . Histoire raconte celle de la flotte anglaise dans les année 1805 qui doit faire face au navire Français de Napoléon Bonaparte sur le bateaux tous types de marin sont représenter jeune , vieux , expérimenté novice , tous ça pour tenir tête au célèbre emprerur Français ainsi que ses troupe. Direction le cape de bonne espérance. Décor, music , endroit superbe , les équipe technique on fait de l'excellent travail tout comme ceux des costume car il sont plutôt bien , certains personnage sont même plutôt élégant. Russell Crowe un maître juste pour diriger sont équipe , impose sa carrure, puissance d'acteur dans ce rôle. film pas trop long et pas trop compliquer .
Un bon film dont l'intérêt est avant tout de montrer la vie sur un navire de guerre au début du XIXe siècle, plutôt que de l'action en continue. Il y en a bien sûr aussi dont le combat final. Russell Crowe fait toujours plaisir à voir mais il y a d'autres têtes connues du cinéma britannique. On apprend tout en etant diverti ! Même s'il est bien, Master of Commander aurait pu être encore plus réussi avec plus d'actions et de suspences... 15/20
Une reconstitution extrêmement précise du quotidien des marins de l'armada anglaise durant les guerres napoléoniennes (1805). Longue poursuite par delà le Cap Horn entre ennemis héréditaires, anglais et français, batailles navales, Russel Crowe en commandant charismatique, Paul Bettany qui endosse le costume d'un naturaliste précurseur sur les Galapagos quelques décennies avant les études de Darwin... Peut être plus descriptif que reposant sur l'action (ce que semblent lui reprocher ses détracteurs), Master and Commanders ne se distingue pas comme un pur film d'aventures mais plutôt comme un film historique de très grande qualité.
« Bataille navale France-Angleterre »mais aussi protection de la nature, des espèces; ou "la Vie au Grand Air"; un film pour grands enfants! ” De jolis thèmes abordés: espèces rares des Galapagos,
Un très bon film d'aventure marine qui est en même temps une superbe reconstitution des vaisseaux d'autrefois. Il y a ces officiers qui tiennent à la discipline et RC qui emmène tout le monde par son charisme. Au final un vrai moment de cinéma de genre.
Un point de vue novateur de la guerre franco-britannique avec des acteurs excellents et une réalisation aux petits onions. Le seul film de combats navals avec les bâtiments de cette époque que je trouve valable (oui, j'ai vu Pirates des Caraïbes).
MASTER AND COMMANDER...(2003): 1806, deux bateaux de guerre s'affrontent avec rage sur l'océan, l'un est britannique, LE HMS SUPRISE, l'autre est français, L'ARCHERON. LE HMS SUPRISE ira se réfugier dans une brume épaisse afin d'échapper à ce puissant vaisseau militaire français. Le capitaine britannique Jack Aubrey (Russel Crowe), ne s'avouera pas vaincu pour autant, et pourchassera sans relâche cet ennemi. Des batailles navales historiques, spectaculaires, les cannons tonnent, les bois explosent, les voiles se déchirent, la mâture craque, les hommes hurlent, s'écroulent, tombent à l'eau. Ce film, dans son ensemble détaillera la vie quotidienne des marins de cette époque. Une grande promiscuité régnera à l'intérieur de ce voilier où on fera la connaissance du charismatique capitaine Jack, à son écoute, des officiers bien distingués, un docteur naturaliste curieux et d'une grande simplicité, sans oublier des matelots qui mériteraient d'aller voir le coiffeur, le dentiste et l'esthéticienne. Cette chasse sur une mer capricieuse sera longue, chacun devra apporter sa contribution pour un bon fonctionnement à bord, le cuisinier, les charpentiers, les peintres en bâtiment, les couturiers en voilures…tout un petit monde bien vivant. Bref! Une communauté où les échanges pourront être unis devant le drame et l'ennemi, mais aussi psychologiquement éprouvants dans une vie quotidienne où les rapports humains ne seront pas toujours au beau fixe. Un film sans romance, sans féminité (misère, misère), avec du Rhum pour oublier, bien masculin, du muscle et de la sueur. Un voyage maritime un peu long par son manque d'action (en dehors des scènes de combat), aventureux, contemplatif, dommage que cette course-poursuite ne soit pas assez valorisée. Master And Commander…est à voir tout de même pour son spectacle et sa beauté. Un film relaxe, je vous souhaite, bon vent..
Peter Weir réalise le plus grand film d'aventure maritime qui soit. Master and Commanders et un condensé d'émotions et de fabuleuses scènes d'actions. Les décors des navires sont très biens refait et paraissent très crédible. Il y à un vrai soin qui est fait par rapport aux costumes et aux objets de l'époque. Russel Crowe est excellent dans son rôle de capitaine de navire déterminer et autoritaire. Sa relation avec le naturaliste est touchante et vraiment intéressante car tout les opposes mais ils s'entendent quand même. Les scènes d'actions sont grandioses et très bien maîtriser ( la scène d'abordage en fin de film surtout). Elles sont vivante et prenantes. La mise en scène et la photographie sont vraiment très bonne. L'équipage du navire est très attachants et tout le monde personnages secondaires se démarque les uns des autres et possèdent une personnalité propre. Le film contient de nombreuses scènes forte m, poignante et touchante, mais je dirais rien de plus pour ne pas spoiler. Le capitaine est vraiment un personnage très intéressant, notamment dans sa détermination vis à vis du navire français, et son attitude guerrières va s'opposer à l'attitude scientifique du naturaliste. Il y à un vrai sentiment d'aventure dans ce film, et c'est ce qui fait la force de ce film. Donc, si vous aimez l'aventure, l'action, les émotions, Master and Commanders est fait pour vous !
Les aspects techniques de « Master & Commander » sont vraiment bons, rendant cette aventure maritime historique très réaliste. Dommage que l’histoire se traîne et ne soit pas au niveau des batailles navales qui ouvrent et clorent le film de Peter Weir.
Assez difficile de rentrer dans ce film marrain, tout d'abord car les protagonistes principaux sont anglais et se battent contre la France, mais aussi par les nombreux personnages. Petit à petit l'univers submerge et on se laisse entraîner dans cette épopée maritime realiste. Une belle aventure visuelle et humaine.
La carrière du réalisateur australien Peter Weir peut être considérée comme l’accomplissement d’un sans-faute. En près de quarante ans (de 1974 à 2011) et treize longs métrages réalisés tout d’abord dans son Australie natale (5 films) puis à Hollywood à partir de « Witness » (1985), Peter Weir a fait montre d’un éclectisme l’amenant du fantastique onirique (« Panique à Hanging Rock ») au thriller rural (« Witness ») en passant par le film de combats navals (« Master and Commander : de l’autre côté du monde »), la comédie sociale (« Green Card ») ou le film d’anticipation (« The Truman show »). En réalité, Peter Weir n’a jamais creusé deux fois le même sillon. Ceci sans jamais renoncer à son ambition artistique même lorsqu’il aura été happé par la machine hollywoodienne. Performance assez rare qui mérite d’être soulignée. En 2002, il se retrouve pour la première et unique fois à la tête d’une production dépassant les 100 millions de dollars avec « Master and Commander : de l’autre côté du monde ». Il convient de préciser que le film de pirates n’est plus en odeur de sainteté à Hollywood depuis que Roman Polanski s’est essayé au genre en 1986 avec « Pirates » qui fut un cuisant échec, suivi en 1995 par le ratage encore plus retentissant de « L’île aux Pirates » de Renny Harlin. Autant dire que miser 150 millions de dollars en 2003 alors que l’heure est à l’adaptation des comics Marvel, semble un pari plus qu’osé qui met une énorme pression sur les épaules de Peter Weir et de Russell Crowe, son acteur principal encore tout auréolé de sa prestation dans « Ben Hur » de Ridley Scott qui lui a valu un oscar. Les deux films malheureux précités ayant adopté une tonalité parodique, les producteurs ont orienté leur propos dans une toute autre direction. Le scénario écrit par Peter Weir lui-même est inspiré des « Aubreyades », œuvre de Patrick O’Brian (1914-2000) déclinée en 20 volumes, narrant les exploits maritimes du Capitaine anglais Jack Aubrey durant la période napoléonienne. La particularité de l’auteur est l’extrême précision technique de ses intrigues, alliée à la violence qu’elles contiennent. Le scénario pioche des éléments divers dans 12 des 20 romans et plus particulièrement dans « De l’autre côté du monde » comme l’indique le titre du film. Peter Weir a souhaité rester fidèle à l’esprit des « Aubreyades » et s’applique à dresser les portraits de Jack Aubrey (Russell Crowe) et du docteur Stephan Mathurin (Paul Bettany) engagés avec l’équipage du « Surprise » à la poursuite de l’«Archeron », un navire français de l’armée napoléonienne plus grand en taille et d’une conception plus avancée au niveau de la structure de sa coque. spoiler: Capitaine charismatique et marin accompli, Aubrey a pour fait d’armes d’avoir navigué sous le commandement de l’Amiral Nelson, véritable dieu vivant de l’armada anglaise. Surnommé par ses hommes « Jack la chance », il est tout à la fois un esthète capable de pratiquer le violon en compagnie du docteur Mathurin à ses heures perdues, un adepte du commandement juste, un ripailleur grivois avec ses lieutenants quand il faut les galvaniser mais aussi un décideur intransigeant quand l’intérêt collectif doit primer sur les destins individuels. La partie de cache-cache qui s’engage aux abords du Cap Horn avec le vaisseau français révèle une obstination qui vient quelque peu contredire l’équilibre parfait qui semblait constituer la personnalité de Jack Aubrey . Peter Weir utilise parfaitement le caractère introverti du docteur Mathurin excellemment interprété par Paul Bettany pour mettre en relief les contradictions qui habitent un militaire se laissant par instants aller à la construction de sa propre légende.La joute amicale entre les deux hommes rythme le récit, offrant une réflexion nourrie sur l’exercice du pouvoir en temps de guerre. Celle-ci est judicieusement agrémentée par les avanies du parcours, décrites avec minutie et par les personnages secondaires tous parfaitement brossés. Les effets spéciaux, les cascades ainsi que la photographie de Russell Boyd, fidèle compagnon de route de Weir, constituent la cerise sur le gâteau de ce film magnifique que Michael Curtiz , grand spécialiste inégalé du genre dans les années 1930 à 40 à Hollywood (« Le Capitaine Blood », « L’aigle des mers », « Le vaisseau fantôme ») aurait certainement aimé diriger. Deux heures durant grâce à Peter Weir et Jack Aubrey, le spectateur bourlingue, tangue et ferraille sur les mers du Sud. A tel point qu’ayant bravé le mal de mer, l’envie irrépressible lui prend d’accompagner le capitaine Aubrey dans sa poursuite sans fin de l’«Archeron » .