Derniers Avis : Master & Commander : de l'autre côté du monde - Page 2

Film subtil et intimiste qui dépoussière le genre en lui offrant une gravité salvatrice. Russel Crowe y excelle en capitaine tourmenté.

Un film original très bien réalisé et prenant jusqu'au bout, l'histoire est passionnante et les acteurs très bons,.

Un film d'une grande qualité, des décors impressionnants, un scénario et des scènes crédible. Des acteurs excellents. Du très bon cinéma. Passionnant.

Un film captivant qui ne se concentre pas sur des combats navals comme souvent mais davantage sur les relations entre les différents membres d'équipage. Russel Crowe est très touchant et sa relation avec Paul Bettany est magnifique. Les décors sont impressionnant et l'immersion dans le navire est totale. Un très bon film à voir au plus vite

Bon, c'est bête de mettre 2 étoiles, parce que soit on conseille, soit on déconseille, et là, on déconseille, mais sans que ce ne soit utile, car deux étoiles n'est pas rien (suis-je claire ?). Malgré tout je me devait, par soucis d'éthique de rajouter ces étoiles pour mettre en valeur le travail réalisé sur le visuel du film, bien réalisé, et aux décors plaisants. Malgré tout, la seule émotion procurée par ce film (si s'en est une) est l'ennui. Le livre est peut-être bien, quoi que je pense que je m'ennuierais, mais ce n'était pas une bonne idée de l'adapter. Le scénario est vide, et les "péripéties" ne sont pas intéressantes et s'enchainent de façon aléatoire. On s'endort. Mais attention ! Loin de moi l'idée de me mettre du côté de Napoléon 😉.

Bon film pour nous mettre dans l ambiance des océans au XVIIIe siècle nous immerge dans cette guerre Franco-Britannique. Pour certains aspects réalistes ou historiques il y a évidemment des libertés prises en plus de faire apparaître les français pour des affreux, mais doit on en vouloir à ce parti pris dans une production anglo-saxonne... le jeu d acteurs sert l histoire qui reste néanmoins sans grande originalité. A voir Pour le spectacle donc ...

Très bon film de guerre de navires. On y suit le capitaine anglais Jack Aubrey - merveilleusement interprété par Russell Crowe - et son équipage dans une traque sans merci face à un vaisseau français au début des années 1800, en pleine guerre Napoléonienne. Dans ce film il y a au finale très peu de scène de combats et d'abordages mais elles sont absolument épiques et somptueuses. La mise en scène des ces affrontements est maîtrisé d'une main de maître, les plans utilisés sont paradoxalement très fin et avec un certain soucis du détail qui est là tout au long du film. Cela rends vraiment la bataille plus vraie que nature. Il y a donc assez peu de scènes de combats comme on pourrait le croire mais donc de quoi le film parle? Et bien on s'intéresse à la vie de l'équipage sur le navire et à leur psychologie. On les voit tout faire. Il y a des choses qui peuvent paraître banal mais forte intéressante et importante dans le déroulement de l'histoire. Par exemple les repas à la table du capitaine avec ses seconds. Il y a de nombreuses anecdotes dites qui ont un lien avec des faits futurs. Du côté de l'équipage un peu plus bas dans la hiérarchie on voit plus leur psychologie. Nous découvrons leurs peurs, leurs superstitions, leurs doutes etc...
Ce sont des moments qui occupent la majeur partie du film. Cela peut paraître parfois long mais il y a un tel travail du réalisateur pour rendre ces instants passionnants qu'on ne voit pas le film passé. Même si à vouloir trop explorer la vie sur le bateau on s'égare quelquefois du sujet. Notamment quand le navire anglais fait escale sur les îles Galapagos et que l'on suit le docteur Stephen Maturin dans une expédition. On change complètement de registre de cinéma en passant carrément au film d'aventure. Certes c'est court et cela peut être une sorte de bouffer d'air frais mais franchement cela n'a pas lieu d'être dans un film de la sorte. Ce n'est pas très grave mais quelque peu dérangeant. Il y a aussi quelque thèmes abordés en dehors de la vie de matelot qui sont tout aussi intéressant. Notamment l'histoire d'amitié entre le capitaine Jack Aubrey et le docteur Stephen Maturin. Deux alter ego qui ont une vision totalement différente de la vie. Je crois avoir entendu que ce genre de sujets étaient récurrents dans la filmographie de Peter Weir. Pourquoi pas.
Au Niveau du contenu du film c'est vraiment excellent. Excellent dans le fond et dans la forme.
Excellent aussi dans l'esthétique. Les costumes et décors de l'époque sont superbes. Les musiques aussi. Bien que très peu présente mais les douces notes de violons qui viennent s'ajouter sur certaines scènes rajoutent un charme. L'ambiance de la période début 1800 est très bien retranscrite.
En plus il n'y a pas de French bashing. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on respect les français, c'est impossible ce sont les ennemis mais il n'y a pas de manque de respect gratuit et ca c'est beau.
Et puis niveau personnage et casting c'est plutôt top. On se focus vraiment sur pas mal d'hommes. 7/8 je dirais. Des hommes totalement différent les uns des autres. Cela permet d'avoir plusieurs visions de la vie. Par contre je tiens à dire que je n'ai pas trop apprécié le personnage joué par Russell Crowe. Le capitaine est bien trop orgueilleux et fière. Il n'a aucun scrupule à sacrifier certaines de ses hommes pour mener à bien sa quête pour satisfaire son égo de marin d'eau douce. Mais il est quand même sympathique etavec une profonde âme et intelligence. Comme la plupart des persos d'ailleurs. Toujours bien interpréter par de supers acteurs comme Paul Bettany ou Billy Boyd par exemple.
Voilà. Vraiment un super film de guerre maritime, sûrement un des touts meilleurs du genre à ma connaissance. Quelques moments un peu creux mais pas de quoi se sortir du visionnage. Je vous le recommande avec certitude.
J'ai ne comprends pas que le film est fait un tel bide au box office (150M$ de budget pour 210M$ au BO). Je pense que le film à souffert d'un sujet pas des plus attrayant. C'est vraiment dommage car il ce film avait tout pour bien se rentabiliser. J'espère un jour une suite mais près de 20 ans après l'espoir est très faible.

Un très beau film avec Russell Crowe en capitaine de navire marine militaire. Un petit bijou de cinéma magnifique.

Dans ce film adapté d’une série de romans historiques de l’auteur britannique Patrick O’Brian, Russell Crowe interprète le charismatiques capitaine d’un vaisseau anglais qui va affronter, par vagues successives, un navire de guerre français, dans le contexte des guerres napoléoniennes. La plus grande réussite de Peter Weir est de rendre passionnantes à la fois les scènes d’action et les séquences de la vie quotidienne de ces marins au long cours. Son sens du détail, son habile mélange de romanesque et de réalisme, sa rigueur sur les décors, les costumes, le langage, son envie authentique de raconter la vie au plus près des hommes en ce début du XIXème siècle, sont bluffants. Et c’est avec une fascination certaine que l’on se laisse embarquer dans ce périple guerrier et scientifique, qui nous offre notamment une magnifique escale au cœur des îles Galápagos et de leur étonnante faune ailée et terrestre.

Vu le 15/04/2021.
Un bon film de guerre maritime que j'ai vu plusieurs fois et qui montre, s'il en était encore besoin, tout le talent de Russell Crowe (qui incarne le capitaine Jack Aubrey). L'histoire est intéressante avec cette course poursuite entre le navire français l'Acheron et le vaisseau anglais le HMS Surprise. On assiste à des abordages mais surtout à la vie à bord des matelots, le doute, la peur, les tempêtes, la superstition...
Je mets seulement 4 étoiles car j'ai quand même été un peu déçu par le personnage de Aubrey qui n'hésite pas à mettre la vie de son équipage pour un simple orgueil de duel face au capitaine français. De même, il ne fait rien pour protéger le jeune Hollom (joué par Lee Ingleby) de la stupidité d'un équipage qui croit au mauvais sort et qui entrainera le suicide du jeune gradé. Pareil lorsque son meilleur ami Stephen Maturin (joué par Paul Bettany) lui demande juste de pouvoir faire un peu repérage de la faune, il refuse avec obstination pour accomplir sa quête personnelle.
Le film est également marqué par de nombreux anachronismes comme avec la Marseillaise (interdite en France en 1805 et qui "n'entrera en service" qu'en 1879) ou quand un marin dit avoir vu la construction de l'Acheron aux USA, ce qui est rigoureusement impossible.
Dans l'ensemble, le film reste très bon alternant les moments de calme et d'action, les parties de violon (que j'ai bien apprécié) avec la tension du coté de l'équipage.

Disons le tout net: "Master and Commander: De l'autre côté du monde" est un pur chef-d'oeuvre.
Peter Weir y porte l'aventure à son plus haut degrés d'intensité. Chaque plan est absolument magnifique. Et en même temps, tout est fait pour que le public soit embarqué sur le navire d'une manière réaliste avec les personnages. En effet, on ressent littéralement, comme ces derniers, les épreuves et les émotions qu'ils traversent.
Et si l'on connaît un peu la filmographie du réalisateur, il est passionnant de retrouver des sujets qu'il avait déjà développé auparavant. Ainsi, la relation du Capitaine et du Docteur est une belle histoire d'amitié; un thème important déjà très présent dans "Le Cercle des Poètes disparus". Et de même que dans ce long-métrage, Weir questionne la valeur et la responsabilité de la transmission entre deux générations:
spoiler: il y a notamment un plan émouvant sur le visage d'un jeune marin à la table du Capitaine, écoutant avec fascination un récit épique de ce dernier à propos de l'Amiral Nelson.

spoiler: Une autre intrigue forte est celle de la destinée de Hollom. Le fait qu'il se suicide rappelle évidemment le destin de Neil dans "Le Cercle des Poètes disparus". On retrouve dans les deux cas un ralenti similaire qui fait ressentir l'effroi du rituel qui consiste à se donner la mort.

spoiler: De surcroît, cet épisode apporte une passionnante ambiguïté au personnage de Jack Aubrey, car malgré son héroïsme et sa bienveillance à l'égard de son équipage, sa maladresse et sa tendance superstitieuse le rendent lui aussi responsable de la mort de Hollom.

Il faut également saluer la qualité des dialogues: les joutes verbales de Maturin et Aubrey sont captivantes, à propos de vertu, de pouvoir, d'ambition, de science etc. Ils sont souvent opposés, mais ils ont besoin l'un de l'autre comme Holmes et Watson chez Conan Doyle, ou Alceste et Philinte chez Molière.
L'autre richesse du film, c'est l'allégorie du monde occidental (hormis l'absence des femmes) représenté par l'équipage sur le bateau, avec les différentes couches représentées de la société.
Et dans ce monde de soldats en guerre, l'ennemi français représenté ici est un redoutable adversaire, avec un capitaine à l'intrépidité équivalente à celle de Jack Aubrey.
Ce sont des propos du Docteur qui dévoilent avec finesse l'absurdité de la guerre: il souligne la similarité d'action entre le capitaine anglais et le capitaine français, lesquels jouent au chat et à la souris.
L'ensemble des comédiens est formidable, de même que la bande originale. On aurait envie de découvrir au cinéma de nombreuses autres aventures vécues par ces personnages.

Un film fabuleux qui est unique en son genre. Je ne pense pas avoir déjà vu un film qui narrait si bien une épopée navale à l'époque napoléonienne. A voir absolument !

Un film qui est sorti en 2003 pour moi un pur chef-d'œuvre aucunes batailles navales de cette période peut l'égaler

C’est un film ambitieux avec un solide casting à l’image de Russel Crowe qui comme à son habitude est convaincant.
En revanche le film n’est pas captivant et ne m’a pas tenu en haleine, le final est bâclé c’est assez décevant quand on se rend compte à quel point les détails historiques sont présent néanmoins il se regarde facilement.

A trop vouloir multiplier les enjeux scénaristiques et réflexifs - scènes d'action épiques, portrait psychologique du capitaine à travers une histoire d'amitié, intérêt biologique pour la faune du Nouveau Monde, découverte de la vie virile à bord d'un bâtiment de guerre, adversité politique immémoriale - le réalisateur n'en surligne aucun, perdant ainsi en intensité et en intérêt pour le spectateur malgré le travail d'esthétisme entrepris et le charisme indéniable de Crowe. Notons cependant la présentation respectueuse de l'ennemi français - alors que le contexte historique du roman a été déplacé de la guerre anglo-américaine aux combats napoléoniens. Au final une aventure un peu longuette spoiler: et inachevée!