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Un visiteur
0,5
Publiée le 5 juin 2008
Oh la la ... Mais qu'est ce que je m'ennuie en regardant ce film. C'est simple je viens d'interrompre la lecture du dvd pour écrire ma critique, c'est dire si je suis passionné. Des matelots plus clichés les uns que les autres, le vieux sage, le jeune mousse écervelé qui baille d'admiration devant le commandant (ça m'étonnerait pas qu'à la fin on apprenne que c'est lui qui raconte les évènements), les braves gars au bon coeur fidèles au capitaine, le docteur gentil et raisonnable, et THE commandant, homme têtu mais aimé de ses hommes, courageux, téméraire, qui se remet d'un choc frontal avec un clou grâce à son courage américain, et qui commence vraiment à me gaver lol. Tout respire la production américaine pleine de bons sentiments complètement absents de ce peuple. Et les méchants français qui ont pas voulu aller faire la guerre en Irak, oops... je veux dire qui erre sur les mers à la recherche d'un gentil anglais à massacrer... Bref ce film fait de la peine et j'arrête de le regarder dès maintenant.
"Master and Commander" offre de belles images et de belles séquences de cinéma avec par exemple la tempête. Les batailles sont très belles et très bien filmées. Ça tire un peu en longueur mais la dernière bataille avec le navire français est splendide et donne un coup de souffle a l'histoire. Les paysages sont magnifiques. Un très bon Peter Weir.
Réalisé par Peter Weir, Master and Commander est une fresque épique et attachante sur la Marine royale britannique du XIXè siècle. Russell Crowe et Paul Bettany y sont très bons, parfaitement à l'aise dans leur rôle de capitaine et de médecin naturaliste. Mélangeant les scènes d'action (très réussies) et les moments intimistes (tout aussi bons), le réalisateur signe un excellent film, aux superbes images et à la mise en scène parfaitement travaillée. Branle-bas!
Loin de la comédie légère et un peu trop propre des Pirates of the Caribeans, Master and Commander : the Far Side of The World se veut une représentation fidèle et réaliste de la vie de marin au début du XIXème siècle. Et pour être au plus proche de l’Histoire, Weis (The Truman Show, The way back) a mis en œuvres de grands moyens : entre l’utilisation de vrais bateaux d'époque et des effets spéciaux à couper le souffle, le résultat est sidérant et le plongeon dans le monde de la marine total. Presque trop d’ailleurs, tant le réalisateur veut nous faire l’étalage de tous les moments de la vie de marin (le froid, la sécheresse, la tempête, la maladie, le docteur, la poursuite, les indigènes, les femmes, la mutinerie,…) au point d’en devenir au bout d’un moment indigeste. Pour le reste, on retiendra une très bonne prestation de Russel Crowe en dirigeant d’armada, une BO qui mélange rythme tribal, guerriers et musique des plus classiques ainsi qu’un scénario, qui, si il s’essouffle un peu à mi-film, réserve de bons moments et un superbe spoiler: twist final . Master and Commander : the far side of the world reste donc un film de grande envergure, multi-nominé aux oscars, qui, malgré quelques défauts, propose une vraie épopée cinématographique. A voir.
Une reconstitution extrêmement précise du quotidien des marins de l'armada anglaise durant les guerres napoléoniennes (1805). Longue poursuite par delà le Cap Horn entre ennemis héréditaires, anglais et français, batailles navales, Russel Crowe en commandant charismatique, Paul Bettany qui endosse le costume d'un naturaliste précurseur sur les Galapagos quelques décennies avant les études de Darwin... Peut être plus descriptif que reposant sur l'action (ce que semblent lui reprocher ses détracteurs), Master and Commanders ne se distingue pas comme un pur film d'aventures mais plutôt comme un film historique de très grande qualité.
Œuvre très poétique qui peut paraître un peu déroutante pour celui qui s'attendrait à un film d'action pure, Master&Commander n'en est pas moins un film profond, très psychologique interprété à la perfection par le duo Russel Crowe-Paul Bettany. Le rythme est lent, les difficultés sont affrontées quasiment jour après jour par l’équipage, au sein duquel se fond parfaitement Peter Wier, et le tout est vraiment très bon. L'alliage action-réflexion est très solide et l'affrontement de fin extrêmement bien réalisé ! Il ne s’agit peut-être pas un chef d'œuvre mais à coup sûr un film marquant!
Disons le tout net: "Master and Commander: De l'autre côté du monde" est un pur chef-d'oeuvre. Peter Weir y porte l'aventure à son plus haut degrés d'intensité. Chaque plan est absolument magnifique. Et en même temps, tout est fait pour que le public soit embarqué sur le navire d'une manière réaliste avec les personnages. En effet, on ressent littéralement, comme ces derniers, les épreuves et les émotions qu'ils traversent. Et si l'on connaît un peu la filmographie du réalisateur, il est passionnant de retrouver des sujets qu'il avait déjà développé auparavant. Ainsi, la relation du Capitaine et du Docteur est une belle histoire d'amitié; un thème important déjà très présent dans "Le Cercle des Poètes disparus". Et de même que dans ce long-métrage, Weir questionne la valeur et la responsabilité de la transmission entre deux générations: spoiler:
il y a notamment un plan émouvant sur le visage d'un jeune marin à la table du Capitaine, écoutant avec fascination un récit épique de ce dernier à propos de l'Amiral Nelson.
spoiler: Une autre intrigue forte est celle de la destinée de Hollom. Le fait qu'il se suicide rappelle évidemment le destin de Neil dans "Le Cercle des Poètes disparus". On retrouve dans les deux cas un ralenti similaire qui fait ressentir l'effroi du rituel qui consiste à se donner la mort.
spoiler: De surcroît, cet épisode apporte une passionnante ambiguïté au personnage de Jack Aubrey,
car malgré son héroïsme et sa bienveillance à l'égard de son équipage, sa maladresse et sa tendance superstitieuse le rendent lui aussi responsable de la mort de Hollom.
Il faut également saluer la qualité des dialogues: les joutes verbales de Maturin et Aubrey sont captivantes, à propos de vertu, de pouvoir, d'ambition, de science etc. Ils sont souvent opposés, mais ils ont besoin l'un de l'autre comme Holmes et Watson chez Conan Doyle, ou Alceste et Philinte chez Molière. L'autre richesse du film, c'est l'allégorie du monde occidental (hormis l'absence des femmes) représenté par l'équipage sur le bateau, avec les différentes couches représentées de la société. Et dans ce monde de soldats en guerre, l'ennemi français représenté ici est un redoutable adversaire, avec un capitaine à l'intrépidité équivalente à celle de Jack Aubrey. Ce sont des propos du Docteur qui dévoilent avec finesse l'absurdité de la guerre: il souligne la similarité d'action entre le capitaine anglais et le capitaine français, lesquels jouent au chat et à la souris. L'ensemble des comédiens est formidable, de même que la bande originale. On aurait envie de découvrir au cinéma de nombreuses autres aventures vécues par ces personnages.
A mi-chemin entre film à Oscars et film d’aventure, Master & Commander est un film hybride. L’alternance entre passages intimistes pour décrire la vie à bord du bateau et courses poursuites entre navires de guerre avec échanges de tirs donne au film un rythme très particulier qui en déroutera plus d’un. A ceux qui voient en ce film une version plus sérieuse d’un Pirates des Caraïbes, passez votre chemin. Si les batailles navales sont plutôt bien faites et surtout très spectaculaires, elles ne constituent ni le cœur du film, ni son principal attrait. En effet, ici, il est surtout question d’hommes. Deux en particulier : le capitaine Jack Aubrey et son ami et médecin de bord Stephen Maturin. Marin rôdé à la stratégie ayant servi aux côtés de l’amiral Nelson, Aubrey est respecté. Seul son ami docteur/naturaliste est en mesure de lui faire des remontrances. Ceci donne lieu à de nombreux tête-à-tête philosophico-tactiques. L’occasion pour Russel Crowe et Paul Bettany de se mettre en avant. Habitué à ce genre de personnage taciturne, Russel Crowe fait une nouvelle fois des merveilles. Quant à Paul Bettany, il rentre parfaitement dans la peau de ce naturaliste idéaliste plongé dans un monde trop violent pour un scientifique. Ce focus sur les relations humaines à bord du navire impacte forcément la réalisation de Peter Weir, peu coutumier de ce genre de films à gros budget. Il filme au plus près des matelots pour en exposer toutes les facettes de leur quotidien, quitte à montrer parfois de manière crue la violence qui les entoure. Le contexte de la course-poursuite se transforme progressivement en une chape de plomb qui met les hommes sous pression jusqu’à leur faire péter les plombs. La bataille finale conclut cette épopée humaine (qui rappelle souvent l’Odyssée d’Ulysse) en apothéose. Un très beau film donc, peut-être un peu long notamment à cause de situations répétitives, mais qui a le mérite d’innover un peu. Je le recommande donc aux amateurs de films à grand spectacle avec des personnages forts. Si vous avez aimé Gladiator ou Le Dernier Samouraï, vous aimerez Master and Commander !
Entrainé par un Russel Crowe une nouvelle fois brillant, cette aventure navale est tout à fais passionnante. Le film touche tout ce qui a pu concerner la vie de ces marins de guerre, et il le fait à merveille, sans jamais dépasser les limites. Un film vraiment passionnant et émouvant.
Master and Commander : de l'autre côté du monde est un excellent film de Peter Weir. A l’affiche du film on retrouve une excellente distribution avec notamment Russell Crowe et Paul Bettany. Le scénario est excellent, les scènes d’actions sont réussis, le film est dynamique et on ne s’ennui pas une seule seconde. Bref c’est un très bon film que je conseil, 14 / 20.
La reconstitution de la marine de guerre à l époque Napoléonienne est absolument remarquable (presque même trop scolaire par moment). Les scènes de bataille sont bluffantes de réalisme et vraiment efficaces, dommage que quelques longueurs gâchent l ensemble.
Deux bateaux qui se courent après pendant 2h15, j'étais pas très chaud... Et pourtant !!! Excellentissime ; ce film est à la fois réaliste, divertissant, intelligent, brilamment mis en scène et interprété. Les personnages sont si bien développés, l'ambiance sur le bateaux si bien rendue et le scénario assez malin finalement, qu'on ne s'ennuie pas une seconde. De plus, pas ou très peu de concessions "hollywoodiennes", étonnant pour un film à un tel budget : en effet, pas une seule femme (donc pas d'histoire d'amour mielleuse), suicides, amputations sur un enfant, discours évolutionniste... tout cela rend ce spectacle très crédible. Bref, A VOIR ABSOLUMENT !!!
Film qui détient beaucoup de qualités malgré certaines longueurs. Très pertinent avec l'époque, on prend beaucoup de plaisir à découvrir la vie navale de 1800 accompagné d'un Russel Crowe très bon dans le rôle de capitaine. A voir un soir d'insomnie :)