Enfin un film cette année 2022, j'attendais la pépite qui me fassent sortir les larmes, les émotions , la chair de poule , par la beauté des images, la justesse de l'interprète, cette fragilité et en même temps cette force intérieure, Baigner dans cet univers de tranquillité avec cette petite maison au bord de l'eau, coupé du monde extérieur, pas de télévision, ni téléphone, ni ordinateur, quelle joie de se retrouver dans ces années là. Marié avec la nature et loin des hommes sauvages. Quelle magnifique rôle pour Daisy Edgar-Jones qui lui vaudrai un Oscar ou le meilleur prix d'interprétation.
Un film intelligent et fort, visuellement somptueux servi par une photographie magnifique et des décors naturels exceptionnels. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2022/08/la-ou-chantent-les-ecrevisses-dolivia.html
La version cinématographique est plutôt bonne, dans l'absolu, mais très en deçà de la version littéraire et rapidement oubliable. La où le film se concentre sur une romance et un procès dans un joli décor, le roman avait une ampleur ici à peine effleurée : la dimension écologique, le rapport de l'humanité à la nature, ainsi qu'une étude de mœurs locales à l'époque décrite. Les comédiens sont par ailleurs sans grand éclat. David Strathairn est comme toujours bien dans son rôle et Michael Hyatt une forte femme admirable mais l'héroïne (adulte car l'enfant pour le coup était mieux) guère expressive et ses prétendants de simples faire-valoir. Les autres personnages sont quasi des fantômes sans consistance. Le livre était exaltant et riches de réflexions, les quelques voix off du film et le déroulé du script n'en sont que de vagues échos. Quant à la BO... déjà oubliée, rien de mémorable. L'adaptation du scénario et la réalisation sont dignes d'un téléfilm ; le matériau de base aurait pu donner tout autre chose. Bref, grosse déception
C'était un très beau film avec des images pleines de délicatesse et de beauté ! La lenteur lui sied parfaitement pour nous montrer des paysages merveilleux. Kya vit au rythme de cette nature et ça fait du bien pour oublier la méchanceté du genre humain.
Une heureuse surprise après avoir lu toutes les mauvaises critiques. une histoire de rejet et d'abandon d'une enfant qui finit par s'adapter à une nature bénéfique et hostile parfois. Les bons sentiments l'emportent et pourquoi pas.Daisy Edgar-Jones est parfaite en femme digne, combative et créatrice. Taylor John Smith est charmant en amoureux transi.
La bande-annonce du film vend un film à suspense et enquête alors que ça représente à peine 10 % du film le reste est une histoire d'amour à l'eau de rose.. Extrêmement déçu
Daisy Edgar Jones est excellente dans ce film original mais je reste un peu sur ma fin après les présentations enflammées que j'avais pu lire . . "Les écrevisses ... " sont probablement le bon film de l'été ( au milieu de beaucoup de navets ... ) mais j'attendais des images plus travaillées avec ces marais magiques hors la lumière reste un peu banale ... Le scenario et le jeu d'acteurs restent très américains ce qui heurte toujours un peu nos sensibilités d' Européens . Mais on rentre bien dans cette histoire grâce à cette jeune actrice aux allures de Charlotte Gainsbourg . A voir .
Ce film a été l’un des rares cet été à avoir du succès en salles aux USA hors franchises, suites et autres remakes ou spin-off. Certes ce n’est pas une histoire originale puisque c’est l’adaptation d’un roman à très grand succès de Delia Weston, paru il y a quelques années. Cela n’en demeure pas moins une histoire inédite et originale en ce qui concerne le grand écran. Davantage destiné à un public adulte et peut-être plus féminin, ce long-métrage d’Olivia Newman, son second après un petit film Netflix passé inaperçu, est certes sympathique et développe de nombreuses qualités intrinsèques. Cependant, il faut avouer que si l’on n’est pas d’humeur ou de sensibilité fleur bleue ou romantique, on pourrait être un peu plus mitigé voire complètement rester de marbre devant cette historie aux relents très sentimentaux malgré une toile de fond à suspense.
En effet, le support narratif est la découverte d’un corps et l’accusation arbitraire de l’héroïne par la vindicte générale du petit patelin où se déroule « Là où chantant les écrevisses ». A partir de là, le film tisse le passé de cette fille des marais par le biais de flashbacks plutôt adroits sur son enfance puis, de façon moins habile, ses errements amoureux et le procès qui va l’innocenter ou pas via d’autres flashbacks pas toujours heureux. Il y a donc bien une énigme assez intéressante qui se pare d’une révélation finale du meilleur effet et parfaitement négociée. Cependant, Newman choisit de s’éterniser un peu trop sur les retours dans le passé amoureux de l’héroïne. Et là, si on n’est pas trop versé dans les bluettes, cela peut être un peu trop gnangnan et longuet. A un moment, on se croirait presque dans une romance sirupeuse tirée d’un roman Harlequin. On aurait donc préféré soit un long-métrage un peu plus court, soit un meilleur équilibre entre le versant suspense et le versant romantique.
Ceci dit, Daisy Edgar-Jones porte admirablement bien le film sur ses frêles épaules, confirmant ainsi, après la superbe série « Normal People » et son incursion dans le surprenant mais génial « Fresh », tout le bien que l’on pense d’elle. Côté masculin, on apprécie la douceur de Taylor John-Smith, un peu moins le jeu d’Harris Dickinson dont on ne dévoilera pas la teneur mais qui frôle parfois un peu la caricature dans le genre. Les années 60 dans ce marais de Caroline du Nord donne un cachet certain à « Là où chantent les écrevisses ». Ce contexte spatio-temporel peu vu au cinéma fait pour beaucoup dans le charme suranné du film. Agréable malgré tout et juste assez court pour éviter l’ennui, ce film se voit un peu comme une histoire d’amour à l’ancienne mâtinée de suspense et d’une petite étude des mœurs de l’époque et des préjugés sur la femme plutôt bien sentie. Plaisant mais peut-être trop adressé à un public féminin.
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Là ou chantent les écrevisses. Adapté du roman de Delia Owens, il me tardait de voir comment ils allaient retranscrite l'essence même du livre, qui fourmille de nombreux détails sur les marais, leurs faunes et flores, mais aussi sur cette histoire toute en sensibilité et émotions de la petite Kya, abandonnée par sa famille dés son plus jeune âge et n'ayant que ce que la nature lui offre pour survivre... Nous vivrons avec elle sa quête dans la survit, mais aussi vers la solitude et l'amour... L'amour sera l'élément déclencheur pour Kya d'un vraie sentiment de bonheur qu'elle ressentira enfin, après son abandon, mais aussi de haine que cela va impliquer, la peur même étant le témoin d'un drame dans sa vie. Elle apprendra bien malgré elle que vivre avec des préjugés, sans comprendre les différences et le vécue d'une personne, sera le regard qu'elle devra supporter tout au long de sa vie, mais cela en fera sa force et forgera son caractère. On va traverser les années, voir son évolution et sa rencontre avec Tate qui sera lui donner une lueur d'espoir, lui briser sa carapace forgée par la dureté de sa vie. Ce film nous emmène ainsi sur une multitudes d'émotions, nous émerveille de ses paysages et cette nature luxuriante qui nous insuffle la vie et nous fait ressentir cela sans en gardant l'écho qui résonne en nous de cette jeune fille des marais qui à fait de son lieu, les marécages, un havre de paix, une respiration émotionnelle, sa véritable maison comme elle aime à le dire. Pour conclure, un film qui émerveille, nous emmène de l'émotion et une profonde humanité.
Superbe film, images magnifiques, acteurs impeccables... quelle belle surprise ! Longtemps que j'avais pas vu un film aussi plaisant. Je recommande fortement. Pour moi le meilleur film de cette année. On ne voit pas passer les 2 heures de film tant le suspense nous tient jusqu'au bout.