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Onir
83 abonnés
127 critiques
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4,0
Publiée le 15 mars 2023
Quelques lenteurs dans le film, mais qui servent je pense au déroulement de l'histoire. C'est une jolie production d'un roman qui met en avant la nature, l'introversion toujours dénigré ( à tort, au regard des belles qualités que possèdent les humains introvertis) dans nos sociétés, et sur le fait d'être " à part ". Des sujets qui toucheront certaines personnes.
On voit le personnage évoluer et le suspens est la sur la dernière heure avec cette affaire de meurtre dont le personnage principal est accusé, jusqu'à une fin que je n'attendais pas du tout ( et ça c'est rare aprés 15 ans d'abonnement au cinéma).
LA OU CHANTENT LES ECREVISSES est l'adaptation cinématographique d'un des récents phénomènes littéraires. Delia Owens est née en 1949 en Géorgie, aux Etats-Unis. Diplômée en zoologie et biologie, elle a vécu plus de vingt ans en Afrique et a publié trois ouvrages consacrés à la nature et aux animaux, tous best-sellers aux USA. « Là où chantent les écrevisses » est son premier roman. Phénomène d’édition, ce livre a déjà conquis des millions de lecteurs et poursuit son incroyable destinée dans le monde entier. J’avais lu le roman à sa sortie en France, surpris par l’étrangeté du titre, et j’avais été conquis par ce gros pavé de près de 500 pages…malgré cette invraisemblance où une jeune fille, dont la famille a littéralement explosé face à la violence du père, se retrouve à une dizaine d’années à vivre seule dans les marécages en Caroline du Nord, en se cachant des service sociaux et survivant en ramassant des moules qu’elle revend à l’épicerie du coin. ? Kya y réussi et pour les habitants de la petite ville de Barkeley Cove qui entrevoient parfois la solitaire elle devient « la fille des marais » celle qu’on guette, celle sur qui on murmure sans aménité, celle à qui l’école se refuse, entre mépris, rejet et fascination et plus tard, celle que l’on accuse quand survient un meurtre… Le marais a souvent été le refuge des laissés-pour-compte. Inhospitalier mais à l’abri de la cruauté de la civilisation…Le film mêle les deux dans un clair-obscur élégiaque et un brin sirupeux. À l’image de la sublime lumière d’été rasante qui nappe cette lagune de Barkley Cove, en Caroline du Nord, repaire des hérons, des pélicans et de Kya. Marécages moites, cabane dans les bois et forêts obscures : avant d’être une histoire d’amour et une énigme policière, « Là où chante les écrevisses » est avant tout une ode à la nature de la Caroline du Nord et à sa liberté. Faisant la part belle aux oiseaux, dont les plumes peuplent la maisonnette de l’héroïne, aux plantes et à l’appel du grand air, le film se veut l’une de ces œuvres où le paysage est un personnage à part entière ; “certains peuvent vivre loin de la vie sauvage, d’autres ne peuvent pas”, résume l’héroïne Kya en citant les mots de l’écologiste Aldo Leopold. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transformant la jeune fille à jamais et en faisant une auteure reconnue d’ouvrages naturalistes… Mais Tate, appelé par ses études, l’abandonne à son tour. La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie et lorsque l’irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même… C’est une belle histoire au sens profond, dans la façon de la raconter, dans la beauté de la nature dans laquelle l’action se déroule, la très belle photographie, une interprétation de très grande qualité. Et, pour finir, « Carolina », une très belle chanson de Taylor Swift, écrite pour le film et qu’on entend durant le générique de fin…. D’aucun parleront de mièvrerie envahissante, d’un film trop lisse et insipide…Apparemment le public l’a vu autrement et a aimé, moi aussi !!!
Je m'attendais à un film à suspens bourré d'énigme, j'ai eu une romance fade aux airs niais. Le film baigne cependant dans un décor magnifique mais à longueur de temps il s'enlise dans une histoire boueuse entre des amourettes godiches et un procès peu haletant... Assez déçu : 1 étoile de plus pour les décors et la métaphore naturaliste qui questionne nos comportements.
Une sorte de film ridiculo-sentimentalo-vaguement écolo sans surprises, bourré de cliché(L'avocat a la retraite qui prend pitié, elle est belle sauvage, ignorante et pauvre = Viol par le riche du village....qui tombe (Ou est poussé ?) d'une tour....donc elle est désignée coupable par la communauté) ....mais l'amour est la...na na na nére...) , des marais ou il n'y a pas de boue, l'eau est claire comme de l'eau de roche, les crocodiles on disparu ou il ne fait jamais froid et le soleil nous fait de super coucher ou lever de ....soleil . Et pourtant on a beau être une sauvageonne (sans électricité) on s'habille bien avec des robes différentes pour chaque occasion, on apprend a lire et écrire a la vitesse de l'éclair et on dessine et écrit des bouquins a succès tout aussi rapidement....vraiment n'importe quoi .Bref a part une image super aseptisante il n'y a que les écrevisses qui chantent...nous on déchante. Je n'ai pas lu le roman de Delia OWENS qui s'il est aussi sirupeux que le film ressemble plus a un bouquin de la série Harlequin qu' une œuvre littéraire vendue a 15 Millions d'exemplaire.
Un film fabuleux, une ode à la nature à la fois dure et si poétique. Une illustration de la résilience qui nous entraine dans les affres de l'âme humaine. Très gros coup de cœur pour Daisy Edgar Jones découverte dans normal people qui joue à merveille, tellement juste. Vous l'aurez compris un film à découvrir.
Il y a longtemps que je n'ai pas été touché autant par un film. L'histoire est bouleversante, les Actrices et Acteurs remarquables. J'espère que Daisy Edgar-Jones sera Oscarisée, car elle est éblouissante. Et que dire des paysages magnifiques. C'est un film à ne pas manquer, vous pouvez y aller sans vous poser de questions. Bref, c'est sublime moment de Cinéma.
Très bon film, les acteurs inconnus jouent parfaitement et l'histoire est très bien tournée. J'ai passé un bon moment 👍 parmi tous les films médiocre de cet été.
Référencé comme thriller .....mais rien de tel, on s'ennuie vite même si les paysages sont beaux, le jeu des acteurs est fade l'intrigue inexistante, la musique te berce on peut presque s'endormir !!! Décidément difficile de trouver un bon film en ce moment ......
Les dernières 30 minutes sont excellentes, mais on passe 1h un peu ennuyeuse avec trop de longueurs dans les histoires sentimentales. Le scénario trop fidèle à l'œuvre écrite et donne un film parfois stéréotypé. Ça n'en reste pas moins un assez bon moment de cinéma, si ça avait été possible j'aurais mis 3,5. L'actrice principale est excellente, les deux acteurs masculins principaux un peu en dessous
Plusieurs spectateurs diront que le film est trop simplé, gnangnan ou encore vieillot. Ces gens là ont tord. Certes, ce film reprend les codes des films des années 60 à début 80, mais c'est intentionnel et ça marche ! On y retrouve tous les codes qui font que les spectateurs sont emportés par le film, qui prend place dans les années 60. C'est un très beau film.
Très beau, parce que la technique de réalisation utilisée ne s'attarde pas que sur l'histoire du personnage principal, mais aussi des autres que celui-ci rencontre, ainsi que l'environnement dans lequel évolue les personnages. Cet environnement, menacé par l'avancée de l'urbanisation humaine (que l'on ne voit pas, ce qui le rend encore plus effrayant, au passage), est un marais puisque me film se déroule en Caroline aux États-Unis. La beauté de ce marais s'allie parfaitement avec celle du personnage principal qui y a vécu tout au long de sa vie.
Ce film est aussi intéressant de part le déroulement de l'histoire. En effet, le personnage principal est accusé à tord d'un crime qu'il (elle d'ailleurs) n'a pas commit. Ainsi, ce film ne demande pas d'apprécier des explosions, des tirs, des effets spéciaux à vous en crever les yeux, et encore moins l'inexpression des films et des séries actuels. Ce film demande votre temps pour contempler la nature, l'humain et son rapport avec celle-ci, tout dépendant si vous êtes né dans la ville ou en coin reculé, et enfin son dénouement, qui est pour le moins évident, mais plaisant à apprécier.
Enfin, la musique qui accompagne les spectateurs au début, et à la fin, écrite et chantée par Taylor Swift est tellement belle et entrainante, sous forme de balade. Je vous recommande vivement d'écouter cette musique dont le titre est simplement "Carolina".
Donc que les critiques journalistiques disent que ce film est "plat", je ne comprend pas comment ils le peuvent. Soit ils n'ont aucun goût, soit ils n'ont jamais vu de films, et ne savent pas apprécier les différents styles.
C’est la seconde réalisation d'Olivia Newman après Mon premier combat (2020). Le scénario a été écrit par Lucy Alibar (Les Bêtes du sud sauvage). Là où chantent les écrevisses est tiré du roman du même nom de Delia Owens, sorti en 2018 et vendu à 12 millions d’exemplaires dans le monde.
Il y a toujours une pression au moment de faire l'adaptation d'un best-seller. Surtout, quand on prend comme actrice phare est une femme n’ayant jamais fait de film sorti au cinéma. Ça va être à Daisy Edgar-Jones de porter ce nouvel étendard.
Nous voici plongés dans les États-Unis des années 60. Direction l'État de la Caroline du Nord, et ses contrées marécageuses. L'ambiance de ce film va être délicieusement travaillée. On se sent rapidement immergé dedans. Les décors bien choisis, la photographie authentique, et la bande originale rétro, vont donner encore plus de force à cela. Ce sont donc des éléments-clés afin d'être totalement pris dans la partie thriller.
L'intrigue principale va être des plus passionnantes. Une mort arrive rapidement et toute la ville accuse Kya, “la fille des marais”. On se prend au jeu de l’enquête pour découvrir qui a tué ce jeune homme. Tout est bien réfléchi avec une cohérence globale parfaite. Jusqu’au bout, il y a de la tension. Ce cas va nous permettre de voir le fonctionnement sociologique à l'époque. Le village est reclus lui-même et par réflexe les habitants accusent la marginale. Un réflexe toujours visible de nos jours. En revanche, le traitement “amical” envers les Afro-américains surprend, surtout quand on prend en considération le contexte historique.
D'une manière globale, les protagonistes secondaires ne sont pas des mieux traités. Chacun est dans sa petite case sans en sortir. Malgré tout, les acteurs sont bons à l’image de Taylor John Smith, Harris Dickinson et Garret Dillahunt. En revanche, le personnage principal de Kya est très complet en transportant beaucoup d'émotions. Daisy Edgar-Jones faire un travail superbe en l'interprétant.