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Sabrina M
17 critiques
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4,0
Publiée le 15 septembre 2022
Un super film. La bande annonce me laisser un peu de doute. Daisy Edgar Jones superbe actrice. Qui n'en rajoute pas. Dans la douceur. Des paysages magnifique. Une fin étonnante. À voir !
Malgré un titre un peu décalé, c’est une romance attendrissante dans les décors envoutants des marais de Caroline du Nord, magnifié par une superbe photographie. Le film délivre des messages de tolérance et de discernement dans un fonctionnement de société américaine des années 60. L’actrice principale Daisy Edgar-Jones nous séduit avec ses airs de Charlotte Gainsbourg. Il y a des airs de « N'oublie jamais », d’ailleurs avec le même vol d’oies blanches.
Un voyage en Caroline du Nord ! Ces paysages de Caroline du Nord sont simplement magnifique, l'histoire est raconté comme dans le livre. En ayant lu le livre j'avais peur d'être déçu, mais absolument pas. Au top, je vous conseille de lire et ensuite de voir le film car je ne suis vraiment pas déçu. Super film !
Un beau film dont le sens profond ne nous est délivré que dans la deuxième partie du film. Le marais, cet univers étrange, magnificent et inquiétant à la fois et où est abandonnée une pauvre enfant rejetée par une société raciste et pétrie de préjugés sociaux, se révélera grâce à l'osmose merveilleuse entre lui et l'héroïne, le lieu de son épanouissement et de son salut. Fille de la nature, en harmonie avec ses lois profondes, Kya est un personnage d'une lumineuse et gracieuse intensité. Très belle interprétation de l'actrice principale.
Waouh. Je ne m'attendais à rien d'exceptionnel et j'ai été positivement surpris. 1) le film est beau ! Tourné dans un marais, les plans sont vraiment esthétiques et la musique belle. 2) beaucoup d'émotions, d'humanité, même si le côté "américain" de la société se sent un peu trop. 3) on s'accroche à l'histoire et on est captivé jusqu'à la fin.
Un pur bonheur de 2 heures Ça fait bien longtemps que je n'ai pas vu un si beau film au niveau des images de l'histoire, beaucoup de romance évidemment Quand je vois tous les navets qui sortent, c'est dommage que ce film n'ait pas eu autant de diffusion en salle et ou pub.
C'est un film où l'on ne s'ennuie pas. Un peu mélo, un peu caricatural avec les bons d'un côté et les méchants de l'autre, à la limite un peu "woke". Très américain finalement (enfin l'idée que je m'en fais!). Mais je me suis laissée emportée par cette histoire où l'image est splendide et les acteurs plutôt convaincants, notamment Daisy Edgar-Jones (Kya Clark)).
C’était un beau film sur un sujet dur. Il parle à la fois de liberté, de solitude et d’amour. Malheureusement pour moi la fin n’a pas été à la hauteur du reste du film.
Nous retrouvons dans ce film tous les personnages du j'inversai mais aussi l'atmosphère humide, chaude, inquiétante des marais. Les images sont très belles et nous passons un très bon moment.
Sans aucun doute l'un des meilleurs films que j'ai eu l'occasion de regarder depuis des années. Très bon jeu d'acteur, une vraie intrigue, admirablement bien filmé et dans un cadre et des décors magnifiques. Les notes de la presse sont absolument incompréhensibles selon moi.
Le film raconte l’histoire d’une jeune femme, Catherine Danielle Clark dite Kya, abandonnée par son père violent (après le départ de sa mère et de ses frères dont le dernier lui conseille de s’enfuir « là ou chantent les écrevisses ») en 1953 dans un marais de Caroline du Nord, près d'un village de pêcheurs. Il a des qualités cinématographiques grâce à la présence d’acteurs peu connus (Daisy EDGAR-JONES, 24 ans pour Kya, Taylor John SMITH, 27 ans et Harris DICKINSON, 26 ans), une superbe photographie des extérieurs (rendant hommage à la beauté des marais et de l’avifaune, notamment en Louisiane) et une façon fluide de filmer. Seul point faible, le scénario et donc le roman qui touche à tout : ode à la nature, enquête policière et procès en 1969 (Kya est soupçonnée d’avoir tué son second petit ami, Chase) et survie d’une enfant puis d’une adolescente orpheline, loin de l’école et sans amis. Ce mélange affadit le propos : cela commence comme un téléfilm misérabiliste (enfance de Kya), se prolonge comme un nième film pour adolescents avec les deux intrigues sentimentales de Kya avec Tate puis Chase et se termine comme un film de procès (conventionnel) et une fin convenue. N’est pas Alexandre Dumas qui veut ! Le film a, néanmoins, un côté « auberge espagnole » et chaque spectateur pourra y voir ce qu’il souhaite : opposition entre nature et civilisation façon Jean-Jacques Rousseau, société américaine où beaucoup d’hommes sont lâches (Tate, qui lui apprend à lire et à écrire), machos et violents (son père et Chase) [à part le commerçant afro-américain et l’avocat (excellent David STRATHAIRN, 73 ans, vu récemment dans « Nomadland » (2020) de Chloe Zhao], thème très actuel et le plus intéressant.
Par une performance quasi-mystique, Daisy Edgar-Jones porte ce cinéma dans les hauteurs d'une envoûtante esthétique, comme si le public était soumis à une force surnaturelle. Le fil narratif est lent, linéaire, mais cette force de l'interprétation convainc à chercher une vérité, cette dernière n'étant pas au final l'alpha et l'oméga de l'intrigue.
Statistiquement, une vingtaine d'avis de la presse, souvent insatisfaite, (on se demande ce que leur patron valide comme note) contre 250 avis de spectateurs, variés certes, mais un échantillon d'appréciations plus lissé ! Le meilleur avis est le vôtre, foncez !
Superbe histoire, superbe photographie, superbes décors de Louisiane et superbe actrice. Que demande le peuple? Du bon ciné encore du bon ciné. Mais ce fut très angoissant car j'ai tremblé sur le sort de la petite Kya. A voir absolument!