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gooneur
51 abonnés
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1,5
Publiée le 21 novembre 2023
Film banal, surcoté, où les facilités scénaristiques succèdent aux rebondissements éculés, avec un côté bluette sirupeuse pour faire mauvaise mesure. Le titre du film semblait mystérieux et aguicheur, mais ça s'est arrêté là.
Alors évidemment, c'est cousu de fil blanc, mais c'est un film qui se laisse bien regarder, pas déshonorant même si ça manque un peu d'ambition. Disons que c'est un très beau téléfilm. Et la morale n'a pas plu à Télérama, ce qui me fait mettre 4 étoiles.
C’est la seconde réalisation d'Olivia Newman après Mon premier combat (2020). Le scénario a été écrit par Lucy Alibar (Les Bêtes du sud sauvage). Là où chantent les écrevisses est tiré du roman du même nom de Delia Owens, sorti en 2018 et vendu à 12 millions d’exemplaires dans le monde.
Il y a toujours une pression au moment de faire l'adaptation d'un best-seller. Surtout, quand on prend comme actrice phare est une femme n’ayant jamais fait de film sorti au cinéma. Ça va être à Daisy Edgar-Jones de porter ce nouvel étendard.
Nous voici plongés dans les États-Unis des années 60. Direction l'État de la Caroline du Nord, et ses contrées marécageuses. L'ambiance de ce film va être délicieusement travaillée. On se sent rapidement immergé dedans. Les décors bien choisis, la photographie authentique, et la bande originale rétro, vont donner encore plus de force à cela. Ce sont donc des éléments-clés afin d'être totalement pris dans la partie thriller.
L'intrigue principale va être des plus passionnantes. Une mort arrive rapidement et toute la ville accuse Kya, “la fille des marais”. On se prend au jeu de l’enquête pour découvrir qui a tué ce jeune homme. Tout est bien réfléchi avec une cohérence globale parfaite. Jusqu’au bout, il y a de la tension. Ce cas va nous permettre de voir le fonctionnement sociologique à l'époque. Le village est reclus lui-même et par réflexe les habitants accusent la marginale. Un réflexe toujours visible de nos jours. En revanche, le traitement “amical” envers les Afro-américains surprend, surtout quand on prend en considération le contexte historique.
D'une manière globale, les protagonistes secondaires ne sont pas des mieux traités. Chacun est dans sa petite case sans en sortir. Malgré tout, les acteurs sont bons à l’image de Taylor John Smith, Harris Dickinson et Garret Dillahunt. En revanche, le personnage principal de Kya est très complet en transportant beaucoup d'émotions. Daisy Edgar-Jones faire un travail superbe en l'interprétant.
mielleux. l histoire est bonne mais les acteurs st mauvais sauf elle et encore... la mise en scène est plate. la photographie pourrait etre meilleure, souvent par le décor ont se retrouve ds les Caraïbes ...mdr.
Je suis très partagée sur ce film... sonnée par le jeu des acteurs (casting impeccable) mais estourbie par certaines longueurs qui auraient pu être gommées. Kia a deux amours et semble bien perdue, elle va être accusée du meurtre de l'un d'eux... Le résultat est un peu trop bavard à mon goût mais la photo est superbe, bravo à l'équipe technique ! A découvrir.
Je suis vraiment déçu par "Là où chantent les écrevisses".
Mais je vais commencer par le positif : les paysages sont très beaux, et le marais est très bien caractérisé et devient un personnage à part entière du film. Ce cadre étant assez rare dans les films, j'ai apprécié.
Maintenant le négatif : le plus gros point faible du film : c'est long, loooong, très looooooong. J'ai rarement autant regardé ma montre dans une salle de cinéma. La première demi heure est très accrochante et m'a fait rentré dans le film. Mais alors après, c'est le néant. Il ne se passe absolument rien, le récit n'avance pas. On retourne dans le film pour les 20 dernières minutes pour le dénouement.
Je suis très déçu par la description faite du film. De mon point de vue, c'est un mélodrame, et absolument pas un film à énigme ou policier. L'affaire judiciaire doit occuper vingt minutes du film. Et le reste c'est un basique triangle amoureux, vu et revu. La fin est bâclée et expédiée et avec très peu voir pas d'explications.
Concernant les acteurs, ils sont "potables" : à mon sens rien d'exceptionnel, mais ils font le job.
Honnêtement, ce film se voit à la télé, je pense qu'il y a d'autres films à privilégier en ce moment à voir au cinéma.
Comment dire si ce n'est une histoire cousue de fil blanc, un ennui profond une avalanche de clichés les uns derrière les autres tout y est ... on se dit ils Ne vont pas oser aussi celui-là ? Eh ben si !!!! Heureusement qu'on peut se consoler des paysages qui sont magnifiques (la 1/2 étoile en plus est pour eux)
Beau film auquel on pourra justement reprocher une certain enjolivement des événements d'une histoire triste. L'histoire d'une enfant sauvage a qui la société fait payer sa différence, suite à la mort d'une "star" locale. Les événements s'enchaînent et la tonalité trouvée est si touchante qu'il est difficile de rester insensible à la chute finale. C'est un beau mélo, sur les violence familiales, societales, sur les séparations, le besoin de trouver sa propre voie sans mépriser la société. L'actrice principale, Daisy edgard Jones est peut-être un peu trop belle, mais irradie l'écran dans cette histoire à la croisée de Beignets de tomates vertes et les bêtes du sud sauvage.
Une interprétation d'une grande justesse doublée de personnages à la fois développés et singuliers. Le rythme est conservé de bout en bout avec des rebondissements réguliers. Pour un film qui au final brille par son originalité, sa mise en scène, sa force émotionnelle et prône l'ouverture d'esprit et le respect.
Sympathique. Bon le film met un peu du temps a se mettre en place, le temps de bien planter le décor avec les retours en arrières, mais cela laisse place a une seconde très bonne partie du film.
Quel bel endroit le marais, lieu de disputes, de désaccords, de rencontres, de meurtres et d’écrevisses. Au-delà d’une magnifique photographie qui présente de jolis plans, très lisses, je n’ai été que partiellement envoûté par ce “Là où chantent les écrevisses” qui reprend les codes du genre (Drame / Thriller) de manière très classique. Ainsi, tout est rapidement prévisible. Les personnages sont attachants mais manque quelque peu de caractère et de force, Kya Clar (Daisy Edgar-Jones) la première. Même chose pour un scénario et une enquête policière qui accompagnent le film de manière très simplifiés, peut-être pour en faire un film pour le grand public. Malheureusement pour la réalisatrice Olivia Newman, je ne suis pas le grand public. Des longueurs, à l’image du marais et de la nature qui prend elle aussi son temps.
Un film fabuleux, une ode à la nature à la fois dure et si poétique. Une illustration de la résilience qui nous entraine dans les affres de l'âme humaine. Très gros coup de cœur pour Daisy Edgar Jones découverte dans normal people qui joue à merveille, tellement juste. Vous l'aurez compris un film à découvrir.
On pourra reprocher à ce film des codes peu originaux, une femme en marge rejetée, un papa violent et un amant menteur, la réussite artistique puis le retour au 1er amour...qui donne à ce film un sentiment de déjà vu, mais la préstation de son héroïne et la sublime photo du film , vous transporte et vous font passer une délicieux moment.