Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈
145 abonnés
1 143 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 8 septembre 2022
La première heure, je me suis vraiment demandé ce que je faisais dans la salle devant ce film. L'ambiance très romanesque prenait trop de place par rapport au meurtre qui était au cœur de l'histoire. Puis une deuxième heure où on en apprend un peu plus sur les personnages, on sent la tension monter au fil des instants. Nous retrouvons Daisy Edgar-Jones qui comme toujours dégage un charisme incroyable. Plus que doué, j'apprécie de plus en plus cette actrice. Le casting secondaire masculin est plus que correct également. Maintenant, que dire de cette fin… Je sais pas trop, j'ai bien aimé, pas aimé ? Ce qui est sûr, c'est que je n'ai pas forcément eu l'effet de surprise. Quelques petites facilités scénaristiques mais j'ai quand même apprécié ce dénouement. Les dernières minutes sont très jolies. Olivia Newman, réalisatrice de ce film a su réaliser et mettre en place une bonne mise en scène avec de très beaux plans sur la nature et les marées. Très bonne maîtrise du son également. Décors qui rendent l'enquête originale.
A la fois relaxant et sérieux, intime et pudique, ce conte estival , sorte de "thrilleromance", est tout à fait recommandable, bien que de facture moyenne. C'est une bonne adaptation du bouquin "Where the Crawdads sing" par la productrice Reese Witherspoon, Olivia Newman et Lucy Alibar (qui avait scénarisé l'intense "Les bêtes du Sud sauvage"). L'approche se fait délicate et contrastée (violence familiale, sociale autour du traitement judiciaire d'une affaire glauque). C'est l'histoire d'une vie, à travers des faits marquants, dans le cadre de ce Sud sauvage. On ne ressent pas de pesanteur dans les sujets abordés. L'actrice principale, Daisy Edgar-Jones, incarne une Kya convainquante. Les paysages, la photographie sont tout à fait remarquables. Le style musical (dont le thème, "Carolina", est soutenu par Taylor Swift), apaise. On peut regretter une certaine légèreté de traitement et une histoire un peu trop lissée pour plaire au plus grand nombre mais le côté plaisant l'emporte.
On peut ne pas apprécier ce film pour X raisons, comme par exemple le fait de ne pas être sensible à la poésie, à la photographie, aux thèmes abordés, etc. mais je ne parviens pas à comprendre l'accueil très mitigé des "critiques". Ce film risque donc fort se s'ajouter à la (longue) liste des succès cinématographiques fraîchement accueillis (Le Grand Bleu, Forrest Gump...).
À peine deux ans après « Mon premier combat » pour Netflix, Olivia Newman investit le roman éponyme de Delia Owens, irrigué d’un charme fou pour son héroïne vaillante et de son procès ambigu. Malheureusement, avec tout le mélodrame qui se dégage de la structure narrative, il reste peu de place pour la tension, que l’on pose en ouverture et que l’on rattrapera in extremis dans le dénouement. La prestation de la comédienne vedette ne trahit pourtant pas les ambitions d’adaptation du roman, qui cherchent avant tout à faire un état des lieux des hommes et des femmes dans la nature d’un côté et dans la société de l’autre. L’intrigue ne perd pas non plus une miette pour rebattre des enjeux actuels, au nom des femmes harcelées et victimes de violence, mais la maladresse du discours lui enlève toute crédibilité dans sa démarche, empruntée au téléfilm.
La nature puise toute sa force dans sa diversité et surtout dans un dernier aspect indomptable, qui finira par entraîner la jeune Kya Clark (Daisy Edgar-Jones) vers une vie d’ermite. Celle-là même qui est tout à fait désignée coupable par les habitants du coin, citadins et loin de cette vie sans enclos. C’est pourtant ainsi que nous découvrons cette jeune femme, fraîchement interpellée dans une affaire d’homicide, d’un certain amant, mystérieusement tombé de son perchoir de vingt mètres de haut. Si on semble se tourner vers une histoire de procès et d’investigation, la lourdeur de la voix-off nous rappellera ô combien le détour sera à la fois épuisant et laborieux. Les flashbacks s’étirent au même titre qu’un récit d’amour qui ne parvient jamais à maintenir la flamme. Kya évolue ainsi entre le crochet de deux hommes, l’un beaucoup trop gentil et l’autre tout de même un peu moins poli.
Si ce genre de fil blanc peut desservir la plupart des rebondissements, il peut également saboter toute tentative de rendre l’appât émotionnel pertinent. La seconde romance est toutefois moins embarrassante que la première, mettant en évidence quelques sujets de l’époques, des années 50 à 60, où la ruralité se faisait intentionnellement exclure par ceux qui portaient des costumes, qui allaient à l’école, qui conduisaient des voitures ou qui portaient simplement des chaussures. Les fragments les plus intéressants de la jeunesse de Kya résident dans son élan d’émancipation, où elle s’adapte en suivant, seule, dans sa maison au fond des marais. Son folklore est donc né de préjugés, que l’on tente de combattre via ses talents artistiques, afin d’immortaliser l’environnement dans lequel elle a grandi et où elle s’épanouit. La jeune fille agoraphobe et solitaire n’est pourtant pas celle qui manque le plus de caractère dans ce voyage, où l’on remontera peu à peu vers une vérité, pas si bien cachée.
Fort heureusement, le décor est nourri par les paysages naturels de la Floride et de la Nouvelle-Orléans, chose que l’on appréciera d'observer au même titre qu’une héroïne qui culpabilise toute sa vie, les pieds dans la boue, pour ne pas avoir su garder auprès d’elle des hommes qui ne cherchent qu’à la fuir. Hélas, l’expérience sera aussi anecdotique que « Là où chantent les écrevisses » (Where the Crawdads Sing), qui évacue rapidement ses thématiques sauvages, pour mieux se concentrer sur la détresse d’une femme de la nature, qui ne s’apprivoise pas aussi facilement. Le film ne sait pas donc sur quel pied danser et finit par noyer ses bonnes intentions dans les mêmes marécages boueux, qui laissent son audience sans piste pertinente, si ce n’est pour insister sur les faces cachées d’une romance dont on connaît d’avance l’issu.
J'ajoute une demi étoile pour la fin. Mais le reste, quel ennui et d"invraisemblances, vous allez pas souvent trouvé des filles du marais au teint diaphane sortie tout droit d'un magazine. J'aurais nommé ce film "Disney Marais" tant c'est guimauve.
Un film tout mignon qui n'est absolument pas yn thriller. On s'attache très vite à la vie amoureuse de la fille abandonnée depuis son enfance. Tout est très léger, les flashbacks ainsi que les scènes de procès. Quasi aucun suspense mais le film se suit agréablement bien, notamment grâce à l'interprétation de l'héroïne.
Je n'es pas lu le livre mais le film est génial, l'environnement du marais est super, on ressent toute la trame narrative du film, le questionnement de l'étranger aborder dans le film est fait réfléchir, il y a toute la philosophie de 'l'absurde" de Camus, un film d'une grande beauté et d'une grande réflexion
Je suis très déçue par ce film. Il n'y a pas de suspens et l'histoire n'est pas crédible. La jeune fille abandonnée par toute sa famille et vivant seule dans les bois est montrée pendant tout le film tirée aux 4 épingles, coiffée et pomponée, et pas du tout traumatisée par son enfance violente. Difficile d'y croire. Au final, beaucoup d'incohérences dans le scénario et la mise en scène et on s'ennuie.
Là où chantent les écrevisses Un titre bucolique pour évoquer les marais de Caroline du nord où une fillette abandonnée par mère, père et fratrie va donc grandir seule. Un festival de poncifs et de banalités difficile à égaler. Pour l'image, on voit un héron s'envoler, des tortues d'eau plonger, des oies migratrices passer et même un alligator nager, j'espère qu'il n'y en a pas en réalité, le tout même pas digne d'un reportage animalier à la télé. Pour le fond, le père est violent, la mère neurasthénique, les habitants du village le moins éloigné égoïstes. L'héroïne est bien sûr écolo. Elle va connaître deux amours, un gentil et un méchant, archi caricaturaux. Comme il y a un meurtre, il va y avoir un procès ce qui permet de revoir un archétype du cinéma américain avec le juge, les avocats, les témoins à la barre, les jurés pris à partie, les rebondissements comme mille fois vus et ici très banals. Un festival de platitude: on sort en se demandant si on vient de voir un film.
un très beau film, esthétique, élégant.... un polar au naturel et une romance ... adaptation réussie du livre qui démontre que la valeur n'attend pas le nombre des années (écrit en 2018)
Quand on lit le résumé et quand on voit le titre, je m'attendais à quelque chose de profond. C'est complètement gnangnan, destiné aux adolescentes fan d'histoire d'amour. La scène où les frères et sœurs partent et la laisse comme une idiote seule, en lui faisant un truc du genre "tchao", m'a fait bien rire. Elle vit dans des marécages mais toujours très bien habillée, coiffée et maquillée. Passez votre chemin
Une perte de temps comme rarement j'en ai connues au cinéma. Soporifique au possible, long, sans intérêt, fade dans le scénario et fade le jeu des acteurs. Rien du tout à recommander ici.
Une histoire qui aurait pu être intéressante mais les invraisemblances du scénario nous agacent vite. Comment une enfant si jeune peut-elle survivre, seule, dans les marais pendant toutes ces années, sans conséquence ? Pas très crédible. Reste les paysages magnifiques : un bel hommage à la nature. Et surtout j'ai noté qu'il n'y avait pas de Bande-Son, pas de musique insupportable pour "illustrer" les images. On entend tous les sons de la nature, du début à la fin : ça fait un bien fou :Le chant des oiseaux, le bruissement du vent dans les branches des arbres majestueux, le clapotis de l'eau sur le rivage. Rien que pour ça : je dis BRAVO !
Annoncé comme un thriller, ce film passe les 2/3 de son temps à nous relater l'enfance chaotique puis la vie amoureuse de son héroïne. C'est peu dire que les pérégrinations de "La fille du marais" sont d'un grand ennui. Alternant scènes au tribunal et amourettes dans les marécages, cela donne un rendu digne d'un téléfilm de fin d'après-midi. Heureusement que le côté nature de cette oeuvre offre de belles images et que la prestation de Daisy Edgar-Jones rehausse quelque peu le tout. Bref , cette adaptation du roman éponyme à succès de Delia Owens donne un ensemble fleur bleue et sans saveur.