Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Cinéphiles 44
1 361 abonnés
4 180 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 27 janvier 2022
Dans “L’ennemi”, Jérémie Renier est un beau et célèbre homme politique français. Alors qu’il est parti en Belgique avec sa femme, il se réveille un matin à ses côtés dans leur chambre d’hotel et la retrouve morte. Très vite accusé de meurtre, personne ne sait s’il est innocent ou coupable. Pourtant,chacun semble avoir son point de vue et ce ne seront pas les erreurs de traduction dans les rapports de police entre le flamand et le français qui aideront à démêler ce cauchemar. Stephan Streker signe une œuvre sur l’intime conviction de façon peut-être trop linéaire. Renier est certes irréprochable dans son jeu, mais jamais il ne s’y dégage de l’émotion. Ainsi, si le sujet est fort, le réalisateur a oublié toute l’empathie qu’il nous avait offert dans “Noces” en 2017. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Vu en avant-première dans le cadre du Festival du Film Policier « Reims Polar », L’Ennemi est un bel exemple, pêle-mêle, des redoutables erreurs de traduction dans les procédures judiciaires d’un pays qui a deux langues – la Belgique –, de la vie en prison, des dangers de l’alcool, de l’amour vache, et même osons le mot du féminicide, et de la face sombre de certaines personnalités. Mais même si l’interprétation est parfaite, le sujet a du mal à tenir la distance de ses 104 minutes. A noter la très belle affiche du film.
Meurtre ou pas? Voila la question qui se pose dans ce film où Jérémie Renier incarne un homme politique influent qui va lors d'un week-end en bord de mer tuer, ou pas, sa compagne. Sans en dire trop, le film est assez frustrant à voir. La partie carcérale est sans aucun doute le point fort avec la dure réalité de la vie à l'intérieur mais aussi la naissance d'une belle amitié. Sinon, l'ensemble n'est guère convaincant et malgré le fait que le film soit librement inspiré d'une histoire vraie, j'ai trouvé que ce long-métrage manquait de tension et laissait le spectateur sur sa faim. Décevant.
J'ai été un peu déçue du film... J'attendais ce film de Stephan Streker avec impatience, ce réalisateur belge avait deja fait de bonnes choses. Jérémie Renier est bon dans le film mais transperce pas l'écran, je trouve qu'il manque quelque chose au film... Je ne sais pas dire quoi je suis pas professionnel cependant il m'a manqué quelques chose. 2,5/5 pour ma part
L'Ennemi est sûrement le film OVNI de cette édition du festival du film francophone d'Angoulême. les acteurs sont très bons, le montage également et on sens que le réalisateur a bien retransmis les émotions. Malheureusement le film est bien trop prise de tête.
Un célèbre homme politique (Jérémie Renier) est accusé d’avoir tué son épouse (Alma Jodorowski) retrouvée morte, une nuit, dans leur chambre d’hôtel. Est-il coupable ou innocent ? Personne ne le sait. Et peut-être lui non plus.
Un film intense sur la justice et tout ce qui gravite autour d'elle, à commencer par la vindicte populaire, le milieu carcéral et l'intime conviction. Ce film dénonce plusieurs aspects de cette justice des hommes, tantôt rude, tantôt clémente, sans qu'il soit toujours aisé d'expliquer pourquoi. Il démontre également comment la vie et la carrière d'un homme peuvent être brisées, sur de simples suspicions et des ragots de journalistes. Le film est très bien interprété par un Jérémie Renier, qui démontre, une fois de plus, qu'il est l'un des acteurs les plus doué de sa génération, et par une distribution de seconds rôles, tous formidables, à commencer par Félix Maritaud, en codétenu plus vrai que nature et Zacharie Chasseriaud, dans le rôle du fils qui sermonne son père. Quelques imperfections : le film est un peu lent à se mettre en place et, paradoxalement, bâclé dans sa fin. Du coup, est-il coupable ou innocent ? Et qui est l'ennemi de qui ?...
Film qu'on aimerait pouvoir aimer: le plot initial est intéressant, l'image est belle, les acteurs sont très justes mais on sent une errance dans l'écriture qui contamine tout le reste. Le film n'est pas mauvais pour autant mais il en ressort une sensation d'ennui et d'envie de passer à autre chose. C'est dommage.
Chiant .... mais on aurait dû s'en douter venant de Stephane Streker! Lent, chaotique. Les flash-back tombent de nulle-part et n'amènent rien. Ils donnent l'impression d'un film mal monté.
Je rejoins tout à fait l'approche d'Alice 025. Je complèterai en ajoutant qu'on verse dans un thriller psychologique dans lequel le "héros" principal finit par se perdre, -un peu comme nous- . Le réalisateur "décortique" des personnalités fragiles de façon chirurgicale mais pour aboutir à quoi ?...L'ensemble se décline sur un rythme très lent, de quoi décrocher l'attention des plus motivés par la question majeure : a-t-il tué sa compagne ...
Inspiré librement de l'affaire Wesphael que toute la Belgique a suivi, parfois avec passion, puisqu'il s'agissait de la mort "suspecte" de la femme d'un député à l'avenir prometteur. Chaque belge avait son avis sur la culpabilité ou pas de Wesphael. L'histoire ici est la copie presque conforme des faits : la femme de Louis Durieu, interprété magistralement par Jérémie Renier, est retrouvée morte dans la chambre d'un palace de la mer du nord, le corps couvert d'hématomes et un sac en plastique sur la tête, après une énième dispute et une soirée très arrosée. Meurtre ou suicide ? Durieu ne se souviens pas ... On assiste ici à l'incarcération de Durieu avec une description assez juste de l'univers carcéral belge. Je salue au passage la performance de Felix Maritaud, son co-détenu, excellent également ainsi que celle de Sam Louwyc, qui tient un petit rôle mais qui m'a particulièrement impressionnée ! Le film traite davantage des interrogations de Durieu sur sa vie, sa femme, cette relation amoureuse compliquée que sur l'affaire elle-même, avec beaucoup de flash back et quelques longueurs. Film intéressant mais peut-être pas assez "travaillé" en profondeur et de qualité inégale.