Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ciné-13
124 abonnés
1 085 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 14 septembre 2023
Pendant les 2/3 du film on assiste à des confrontations ethniques (antillais et beurs contre blancs aux crânes rasés) sans comprendre clairement la direction scénaristique. La bonne idée est de dérouler ces affrontements de bandes rivales sous l'angle de vue de cette jeune fille, qui a été témoin de la bastonnade de son frère et qui se radicalise d'une manière primale sans en comprendre les rouages profonds. Peu d'émotions se dégagent du fait du manque de charisme de ces ados de bas plafond!
Chronique violente de la lutte entre fils d'immigrés et skinheads dans le Paris des années 80. Les Rascals sont une bande de potes de diverses origines avec comme point commun le fait de passer leur temps à glander dans les cafés ou aux concerts. Seulement, ils ont un goût prononcé pour la castagne et suite à une rixe, ils laissent un jeune rasé salement amoché. Le film reflète bien l'ambiance de l'époque avec la montée du Front National et la politisation d'extrême droite de certains étudiants et professeurs. Cette guerre des bandes, avec comme personnage central la soeur de la victime, va aller crescendo et montrer le racisme qui continue malheureusement de gangréner notre société actuel. A voir.
« Les Rascals » est un long-métrage qui cartographie un peu l’Ile de France des années 80, celle des immigrés et des gangs qui pullulaient dans les rues ou les cités. Des skins au break dance, en passant par la politisation des jeunes et autres groupes avec des blousons Teddy floqués de leur blaze de bande, on a un petit tour d’horizon de la jeunesse de l’époque. Relativement bien joué, assez prenant car on ne sait pas trop comment cela va évoluer pour les personnages principaux, ce métrage fait un peu office de documentaire, dommage alors que les femmes y soient aussi mal traitées que considérées et que les protagonistes secondaires soient aussi peu développés pour qu’il reste davantage dans les mémoires.
Pour son premier long-métrage, Jimmy Laporal-Tresor délivre un récit fantasmé d'une époque qu'il n'a même pas vraiment connue. L'ensemble est très caricatural, à la limite de la parodie, et peine à susciter un quelconque intérêt.
Dans les années 80 plusieurs bandes quadrillent et se cherchent des noises dans Paris, certaines sont politisées, généralement dans les extrêmes, certaines utilisent un langage propre comme le louchebem, toutes vont plier devant la résurgence et la violence du mouvement skinhead. Pour certains des protagonistes de ce film c'est aussi la fin de l'innocence. Le réalisateur a la bonne idée, peut-être pour des raisons financières, de n'avoir casté que des têtes inconnues, toutes font le job et ça fait du bien de ne pas se taper une fois de plus un François Civil ou affilié. La direction artistique globale laisse par contre à désirer, tout est trop propre, lisse, sans rugosité alors que pour un sujet pareil le brut, le crade, l'imparfait aurait été de rigueur. Et je ne vois pas en quoi cette œuvre est une "claque inoubliable contre le racisme".
Le film aurait pu être très intéressant mais l'engrenage de la violence stupide entre des punks qui s'en prennent à des petits eux mêmes divisés en communautés pour aboutir à une guerre entre skinheads néo-nazis et bande de cités est mal expliqué.
Le personnage de la soeur est caricatural. Le personnage du chef skin l'est également.
Il y avait "matière à" mais l'absence d'explication et des rapports entre redskin et fafs, entre extrême-droite et extrême-gauche, sur la relation entre cités et criminalité et donc contrôle de la rue, etc. fait que le film est bancal et au final pas convaincant.
Nous sommes ici face à une inversion totale des valeurs et des faits. Le biais engagé du réalisateur purement subjectif ne retranscrit en rien le réel. Si ce navet est présenté comme une fiction dystopique alors c'est tout au plus une comédie absurde. Mais le jeu d'acteur est au ras des pâquerettes. Subséquemment le public ne s y est pas trompé.
Pas mal du tout! Évidemment on retrouve tous les clichés du film de voyous avec le fameux engrenage de la violence/haine mais l'ambiance 80's est réussie, le jeu d'acteurs est qualitatif et la morale est bonne. Ça se mate sans regret !
Grease et les Apaches vs skin heads. Tous ceux qui parlent de plongée dans les années 80 n'étaient sûrement pas nés à l'époque, ou bien ont vécu les années 80 d'une dimension parallèle... non, les jeunes n'allaient pas danser le twist, écouter du wak n wooool. Les jeunes n'étaient pas habillés en Elvis, ils ne vivaient pas aux states dans les sixties avec des bandes qui avaient le nom de leur gang écrit dans le dos de leur blouson teddy (shiiiiiveeers, pour ceux qui ont la réf). Non, les jeunes ne parlaient pas le louchebem (celle là, il fallait l'oser quand même...), pourquoi ne pas leur faire danser la danse des Apaches tant qu'on y est? D'ailleurs on voit des images d'archives en noir et blanc en début de film, et on voit clairement que ce ne sont pas les années 80, mais les années 70, 60, voir 50... je ne parle même pas des dialogues, où tout l'argot y passe, depuis le 19ème siècle aux années 2000. Bref, c'est tellement ridicule qu'on ressent un malaise. Ca aurait pu être un très bon concept si l'intention avait été de ne pas situer l'histoire du film dans le temps pour faire le parallèle entre les bandes de voyous du début du 20ème siècle à aujourd'hui et montrer que rien ne change ou presque. Mais ce n'est visiblement pas le propos du film. Autant ne pas perdre son temps et regarder Orange mécanique, ou les guerriers de la nuit, par exemple.
"Les Rascals" revient sur la montée en puissance des skinheads à Paris dans les années 80. Tout commence par le tabassage de deux enfants qui feront partie quelques années plus tard d'une bande multiraciale qui va un jour tomber sur leur bourreau. Après un nouveau déferlement de violence, le point de non-retour est atteint, ce qui entraine tout le monde dans un engrenage où tout le monde va toujours plus loin. Entre fraternité, rivalité et montée du racisme, "Les Rascals" propose une immersion réussie dans cette époque que ce soit sur un plan visuel ou au niveau de l'histoire. Il y a quelques longueurs, mais les scènes clés font la différence notamment dans le dernier tiers avec des moments très intenses et difficiles à voir. Au-delà des longueurs, je trouve dommage que les personnages soient si peu développés. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à eux. Au final, c'est pas mal, ça met mal à l'aise quand il le faut, mais ça reste très décousu et inégal.