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Arthus27
90 abonnés
532 critiques
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2,0
Publiée le 10 février 2023
Un film avec une très belle direction artistique, et une plastique très soigné. Malheureusement, l'ensemble sonne creux, notamment à cause d'une histoire mal écrite et de personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film. La présentation des personnages au début n'est pas très claire. Puis l'histoire devient prenante. Le langage du scénario n'est pas très adapté à la période du film (fin des 70's et les 80's) dommage ce n'est pas très réaliste ...
Je l'ai vu en avant première avec en plus la chance d'avoir pu échanger avec le réalisateur. C'est un vrai film coup de poing, témoin d'une époque où les gangs de tous bords, toutes les religions et toutes les races s'affrontaient. L'ambiance est lourde mais très bien retranscrie. Les nuit Parisiennes des quartiers des années 80 sont bien là. Énorme coup de coeur pour la BO. Personnellement, je le prend comme un film d'époque qui raconte une histoire dans un certain contexte, aujourd'hui révolu (peut être des problèmes similaires mais sous une autre forme et d'autres acteurs). C'est un état des lieux de ce qui existait et qui a parfois été oublié ou déformé. Le film est dur, les images sont fortes, et les sujets/scènes nous sont présentés de manières frontales. On se prend d'affection pour cette bande de copains qui vivent leur adolescence comme ils peuvent et qui petit à petit vont perdre leur innocence d'une manière ou d'une autre.
Il y avait probablement un potentiel mais dans l'état c'est clairement pas une réussite. Faute d'un scénario structuré, l'on assiste pendant les deux tiers du film à des rixes entre bandes sans réelle fondements ni continuité, et le fil rouge de l'histoire se retrouve noyé dans une succession de clichés et des personnages caricaturaux aux possibles, sans parler des dialogues qui ne volent pas très haut. C'est passable mais le sujet méritait un travail plus approfondie et sérieux.
Premier long-métrage de Jimmy Laporal-Trésor, Les Rascals pourrait sembler être un film de banlieue de plus. Ce serait une erreur pour deux raisons. La première serait le sujet en lui-même car le scénario traite des affrontements entre les jeunes immigrés et les skinheads (type de personnages rarement présents dans le cinéma français si on oublie Un Français de Diastème) dans les années 80. Il traite d’ailleurs ces personnages sans manichéisme en montrant les défauts de ses principaux protagonistes et en montrant certaines nuances chez ses antagonistesspoiler: (on peut comprendre le désir de vengeance de Frédérique suite à l’agression de son frère et ce dernier, visiblement repenti depuis la séquence d'ouverture, semble ne pas vouloir se venger de cette même agression car il donne l’impression de comprendre les raisons de celle-ci et d’estimer l’avoir méritée) . La seconde raison est tout simplement la mise en scène. En effet, Jimmy Laporal-Trésor possède une totale maîtrise du langage cinématographique et cela se voit par ses choix de cadrage, d’éclairage et de montage. En plus de cette réussite formelle, le réalisateur fait preuve également d’un vrai talent de directeur d’acteurs car tous les comédiens sont d’une justesse totale (chose assez rare dans le cinéma hexagonal pour le souligner). En résumé, Les Rascals est un grand moment de cinéma social français mais aussi une très belle réussite de cinéma tout court.
Un film relativement réaliste sur un sujet mainte fois traité (l'affrontement de bandes rivales) mais là avec une dimension plus politique que certaines idées reçues sur le sujet. Bien maitrisé, une bande de jeunes acteurs impliqués, une dénonciation du racisme et de la montée de la violence (Aussi bien de la part des Rascals que des Skinheads et autre Néo Nazis) ou la soif de vengeance amène encore plus de violence jusqu'au drame quasi inévitable. La montée de l'extrémisme anti arabes des années 80 filmé au travers du désemparement et du mal de vivre de Frédérique (Magnifiquement interprétée par Angelina Woreth), le manque d'avenir et la désillusion de cette jeunesse issue de l'immigration et littéralement livrée à elle-même sont dépeints sans concession....et sans illusion. Film qui nous emmène en dehors des clichés habituel. Sans être une "Œuvre" un premier long métrage de Jimmy Laporal-Tresor attachant et prenant dans son engrenage efficace.
Terriblement bien retracée cette époque mouvementé (pour l'avoir vécu de l'intérieur) J'ai adoré Ce film ira loin et Son réalisateur Jimmy LAPORAL TRESOR maitrise son sujet je pense qu'il ira très très loin et que le cinéma Français va devoir désormais compter avec Lui
"Les rascals" rappelle à ceux qui ont connu cette période - et apprend aux plus jeunes - que les années 80 ne se résument pas au kitsch d'Indochine et Gold. C'est aussi une époque violente où le combat politique était âpre. C'est l'essor de l'extrême-droite s'appuyant sur une partie du mouvement skin et de groupes identitaires xénophobes à l'instar d'Occident. L'(intrigue peut paraitre manichéenne mais il faut se souvenir que, chaque année, des dizaines d'immigrés ou fils d'immigrés étaient assassinés sans raison par ces groupes d'ultra-droite. Deux reproches peuvent être toutefois formulés : de nombreuses expressions sont anachroniques et la fin du film (que je ne spoilerai pas) est un peu simpliste. Cela reste une oeuvre très bien réalisée et très bien jouée. Victor Meutelet est un acteur prometteur. A voir.
Film vu dans le cadre du FEFFS. Des acteurs tous très bons, un scénario et une photographie vraiment géniale ! Une expérience puissante qui ne vous laissera sans doute sans voix. Je conseille très fortement d'aller voir ce film !
Film coup de poing et ce n'est pas un jeu de mot ! J'ai failli être refroidie par quelques critiques mais je me remercie de ne pas les avoir suivies :D Un film bien écrit et bien produit, quoique un chwiya trop à l'américaine mais il a le mérite de poser une loupe sur une période assez sombre (1984 & la montée des skinheads) d'une manière très subtile en servant une belle histoire de bande, d'amitié et d'années de jeunesse dont nous avons tous la nostalgie. Chapeau aussi au casting qui met en lumière des graines d'acteurs de génie qu'ils faut suivre de très prés et à qui je souhaite une carrière à la hauteur de leur talent ! Bravo à Jimmy LAPORAL-TRESOR qui a eu raison de défendre ce projet (ce bijou
Réalisé par Jimmy Laporal-Tresor, Les Rascals est un très bon drame français, à mi-chemin entre histoire de bandes, film d’action et de société. Les personnages sont attachants, l’histoire est captivante et la mise en scène soignée avec une belle reconstitution des années 80.
Mon avis complet , sans spoilers : https://mediashowbydk.com/2023/01/18/critique-film-les-rascals/
Tout sonne faux dès les premières secondes de la bande annonce.
La fille dans la cabine qui emploi le terme "bouffon" alors que celui-ci ne s'est généralisé (voire n'est apparu) dans la bouche des ados ou jeunes majeurs qu'au début des années 90.
Le jeune noir qui dit "15 balles y va s'prendre un râteau"; cette nouvelle mode venue d'une certaine population des banlieues HLM qui consiste à ne pas employer de pronom relatif. La même phrase dans les années 80 aurait donné " 15 balles qu'il s'prend un râteau " ou " qu"il va s'prendre un râteau" l'emploi du pronom relatif "que" était partagé par tout le monde (banlieusards, parisiens, campagnards, citadins) et ce quelque soit l'âge et le niveau socio-professionnel.
La B.A ne dure qu'une minute cinquante, difficile dès lors d'en dire plus, cependant quand on écoute les jeunes acteurs s'exprimer, il est clair que le ton n'y est pas, ça sonne pas 80.
En revanche et contrairement à ce qui a été écrit précédemment par d'autres commentateurs, même s'il est vrai que le narratif du film tend à dépeindre ouvertement de manière angélique le jeune rebeu et renoir comme des gentils qui n'ont rien fait de mal à part se défendre (ceux qui ont bien connu les années 80 savent que c'est faux), il faut bien reconnaître que les Skins étaient des vrais barbares pour beaucoup d'entre-eux (même s'ils avaient eux aussi leur lots de pommés en quête de famille de substitution ou juste d'un groupe ou d'une communauté amicale dans laquelle évoluer). Des bierreux, des picteux, des alcoolos, des beaufs, de jeunes beaufs, ça tapait les petites mamies, les ptits vieux, les SDF, la délinquance de droit commun ne leur était pas étrangère.
Superbe plongée dans les années 80 , les SKINSHEAD contre les cités. Musique et costume d'époque parfaitement maitrisé. La Haine et la violence entre bandes rivales , avec son lot de racisme. A Voir.
Une sacré claque et un film rare dans le paysage cinématographique français. C’est très sanguin et monte en puissance progressivement. Certaines scènes sont d’ailleurs très dures à regarder. Jonathan Feltre livre une prestation d’une puissance incroyable et d’une justesse magnifique.