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Carole Schmidt
3 abonnés
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5,0
Publiée le 13 avril 2023
Magnifique film d'Olivier Babinet Le duo Poelvoorde/Lacroix fonctionne à merveille Le décor très réaliste associé à la bande son et la voix off donnent une dimension onirique au film. Le thème abordé, très delicat, est traité avec beaucoup de sensibilité et en fait une oeuvre touchante. C'est un rappel à la vie, à sa fragilité, son inconstance. Lucie s'évade de son quotidien, ses histoires sont une échappatoire. A voir et revoir
Un film qui part sur de bonnes bases et puis, finalement, on s'ennuie assez vite. Le couple (Poelvorde et Lacroix) fonctionne bien mais on n'est jamais submergé par l'émotion. Intéressant mais sans plus.
Un tres beau film « normal » , sans chichi, doté d’une sensibilité et d’une vision très humaniste. Que dire, ça fait du bien, du cinema franc. Le sujet est poignant tout comme le sont B.Poelvoorde et le toute jeune et sensible Justine Lacroix. J’ai eu la chance de visionner ce film hier soir à l’Utopia à Bordeaux. La projection était suivie d’une rencontre avec le réalisateur et l’actrice principale qui semble aussi fragile et sensible dans la vraie vie qu’a l’écran. Allez le voir !
Un très bon moment de cinéma, avec une interprétation exceptionnelle des acteurs. On rigole, on pleure et on ressent une profonde tendresse pour ce formidable duo de père et fille. Le réel et l'imaginaire s'en mêlent mais cela permet à l'histoire de ne pas tomber sur le misérabilisme. Si on s’arrête au synopsis on pourrait imaginaire un film complètement different, il faut donc aller le voir pour connaitre sa valeur.
L'interprétation de Benoît Poelvoorde et Justine Lacroix est touchante, la musique de Jean-Benoît Dunckel élégante et quelques scènes drôles comme la réaction de la prof après un récit glauque inventé par Lucie mais le scénario est assez prévisible dans son évolution.
Plusieurs lignes directrices dans l’écriture de ce scénario pour un résultat qui apparait brouillon et quelque peu abscons. On a d’abord comme fil conducteur une adolescente qui s’occupe de son père, malade de la sclérose en plaque et dont les capacités physiques s’en vont peu à peu. Une aidante comme on dit aujourd’hui. Avec l’envie (ou la crainte) de se préserver des services sociaux. Parallèlement à ça, autre axe, au collège elle souffre de harcèlement, de moqueries. Bien qu’il soit difficile de savoir si une relation de cause à effet est recherchée, elle est par ailleurs débordante d’imagination et de mensonges l’amenant à relater (ou rêver) des situations abracadabrantes. Un jeu de piste pour le spectateur auquel je n’ai pas goûté, ne sachant pas finalement vers quoi devait mener le propos. Seul point d’intérêt que j’ai retenu : la bande son.
Une vraie proposition qui mélange poesie, drame et film de genre. Justine nous conte cette histoire avec une profonde douceur tandis que Benoit Poelvoorde est sensationnel dès son entrée.
Le système me force à rédiger un minimum de mots. Parlons donc de la prise de son. Elle n'est même pas stéréophonique, au 21e siècle ! Les dialogues sont sourds, parfois inaudibles. Et même si on les comprenait, ils ne sont absolument pas spatialisés. Malheureusement, le fond est aussi navrant que la forme.
Merveilleux film, touchant et drole . Enfin un réalisateur avec un vrai univers! Poelvoorde est saisissant, la jeune Justine Lacroix très prometteuse. Le film est porté par la musique deJean-Benoît Dunckel ( du groupe AIR) Peut-on mélanger poésie, humour, mélodrame, réalité sociale, maladie, musique et fantastique ? La preuve sur grand écran. Allez voir !
Dans les crédits d'ouverture du film "Normale", deux informations qui m'ont donné à réfléchir pendant tout le film.
Musique de Jean Benoît Dunkel (la moitié du groupe AIR) et tiré de la pièce David Greig "The Monster in the hall".
Pendant la projection je n'ai pu m'empêcher de penser à "Virgin Suicides".
Même ambiance de banlieue perdue entre les pylônes électriques, même période ingrate de l'adolescence avec Lucie 15 ans et des responsabilités d'adultes, même flottement morbide entre la mère adorée qui n'est plus et le père malade de la sclérose en plaque...
Mais la comparaison s'arrête là car si l'esthétique du film est parfois intéressante, elle m'a laissé froid et loin de me transporter comme le long métrage de Sofia Coppola.
Des aller retour entre l'ambiance froide de la banlieue et des scènes un peu perchées traduction des fuites imaginaires de l'adolescentes ne se sont pas assez bien emboitées.
De plus le film navigue dans une esthétique décidemment très 80s 90s qui semble avoir contaminé la mode depuis quelques mois alors que son propos aurait pu être transposé à nos jours et moins nous mettre à distance.
Benoît Poelvoorde n'est pas mauvais et Justine Lacroix y trouve un rôle intéressant qui pousse à s'intéresser à sa carrière future.
Vous l'avez compris j'essaye de positiver mais en fait je me suis un peu ennuyé...
On pense être dans une comédie légère ou une chronique douce-amère mais très vite on alterne régulièrement entre le bon et le moins bon. D'abord même si on sait que les enfants ne sont pas tendres entre eux, dans cette classe on tombe dans la caricature un peu facile, à la crédibilité d'ailleurs limite ; la jeune héroïne est mignonne, s'il s'agit d'un soucis physique il serait donc résumer à une paire de lunettes et à des cheveux attachés ?! Le reste est bien trop anecdotique. Papa se soulage avec des stupéfiants, mais aujourd'hui il existe des doses thérapeutiques complètement occultées ici. Et alors que le film dessine une petite fantaisie sur une relation père-fille singulière on a droit à une "drôle" de proposition qui frôlerait presque le glauque. La dimension fantasmagorique prend une place certaine au début du film mais s'estompe ensuite assez nettement ôtant d'autant un côté fable moderne. Constamment mi-figue mi-raisin, oscillant entre les genres sans savoir les réunir, il effleure les sujets sous les exploités jusqu'au bout, un peu frustré de ne pouvoir voyager de bout en bout avec Lucie et son papa malgré l'osmose entre les deux acteurs et quelques passages touchants ou amusants. Site : Selenie.fr
Un très bon film à propos d'une histoire touchante. On apprécie particulièrement de découvrir deux jeunes acteurs, une fraicheur salvatrice dans le paysage du cinéma français, même si la performance de Benoît Poelvoorde est elle est aussi de bonne qualité. Un bonus pour la bande-son également.