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Gyl
4 abonnés
51 critiques
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4,0
Publiée le 10 octobre 2022
L'intrigue commence lentement, ma voisine s'est endormie ! Laure Calamy a contre emploi assure. Dominique Blanc donne bien le change dans un rôle de grande bourgeoise évanescente névrosée. Je regrette la dernière image qui signe une morale très américaine : "le crime ne paye pas". Ça gâche un scénario qui engage à tour de rôle et parfois malgré eux, tous les personnages dans une spirale perverse, immorale, criminelle. À voir.
Rythme extrêmement lent en raison d'un étirement inutile des plans. Des scènes franchement ridicules . Ca ressemble à un mauvais téléfilm "upgradé" avec un casting et des décors de cinéma. Profond ennui faute de personnages agissants
Toxique et ennuyeux Un film àla "française", avec un soupçon de britannique, mais juste un soupçon. C'est vilain, sans joie, et sans intérêt pour moi. Je comprend que ça plaise, mais objectivement, personne rêve de diner avec un fan de ce film.
S’inscrivant dans la lignée des romans noirs d’Agatha Christie, Sébastien Marnier évoque le suspense cinéphile des Chabrol, Hitchcock ou De Palma sans toutefois atteindre la quintessence de ses nombreuses références. Pour autant, cet honnête thriller brillamment réalisé autour d’une sordide histoire de famille est une très belle surprise. La distribution est de grande tenue, Laure Calamy, Dominique Blanc et Jacques Weber caracolent en tête.
Énervant une bonne partie du film car on ne croit pas a cette histoire et surtout a la psychologie des personnages. Puis le suspens monte en puissance dans la dernière partie du film avec une très bonne fin.
Ce film tient à la fois de l'univers de Chabrol et de celui d'Ozon. Même s'il comporte un certain nombre d'invraisemblances, le scénario tient la route. Sa principale faiblesse, du moins à mes yeux, c'est le choix de Laure Calamy. Excellente dans un mélo social comme A plein temps, elle manque ici du charisme, de la séduction et de la perversité machiavélique qui aurait permis de faire de ce thriller un petit bijou. A moins certes qu'elle n'ait été mal dirigé, pourtant tous les autres comédiens sont délicieux. On regrettera tout de même aussi la chute un peu moraliste. Elle aurait été meilleure sans le rebondissement ultime, d'autant que celui-ci est totalement invraisemblable...
PARASITE. L'esprit des femmes et les femmes d'esprit. L'enfer, c'est mentir par cruauté, c'est flatter pour le plaisir, c'est le venin, c'est le regard d'une femme, c'est surtout une absence d'audace. Un Marnier cuvée amère. Hannibal Lecter a aimé.
Un film qui sort des sentiers battus, avec un scénario et une intrigue original, une mise en scène vraiment travaillée et les très grands acteurs présents sont tous impressionnants. Pourtant, on a parfois l'impression que la mayonnaise ne prend pas toujours sans en avoir une raison particulière. A voir tout de même pout l'originalité et l'efficacité des dialogues.
Après les prometteurs Irréprochable et L'Heure de la sortie, ce nouvel opus de Sébastien Marnier apparait comme une déception. Comme à son habitude, il essaye de créer une ambiance lourde, oppressante, mais qui ici ne fonctionne pas. Les attitudes, les propos, les ressorts, tout semble forcé et peu crédible, et le film s'avère en fin de compte trop brouillon et d'une lenteur assommante. Marnier gagnerait grandement à s'attacher les services d'un scénariste compétent pour se concentrer sur ses talents de réalisateur.
Interprétation exceptionnelle du casting mais pour le reste j'ai été très déçu. Scénario lent et monotone, assez prévisible, et parfois un peu caricatural dans sa mise en place. Loin d'atteindre le niveau escompté
Drôle de nom pour ce film poisseux qui fait penser à d'autres films. Il est clair que ce film lorgne ostensiblement du côté de Chabrol. La famille bourgeoise dans laquelle tombe une "oie blanche" jouée avec beaucoup de finesse par Laure Calamy est vénéneuse à souhait. Il y suinte la haine, la duplicité, l'indifférence... Un vrai nid de serpents où l'on se demande de qui viendra la prochaine morsure. Puis, au moment où le spectateur est quasi saturé de cette violence souterraine surgit le retournement de situation d'un scénario à tiroirs. Loin d'apporter un ballon d'oxygène, cela ne fait que plonger l'histoire dans le sordide le plus noir. Du glauque, du glauque, juste sauvé par le babil détaché d'une Dominique Blanc impériale et par les yeux clairs de Ste Nitouche d'une Laure Calamy insondable sous son masque. Le film, pourtant, ne prend pas totalement. Chabrol savait mettre du noir dans un tableau chatoyant. Sebastien Marnier est plus dans le registre de Soulages, noir sur noir, et à la longue, c'est un peu lassant. J'ai visionné la chose avec un détachement qui m'a gêné. Il n'y avait pas la pointe d'ingénuité ou de vertu qui aurait pu faire contraste. Comme dans ces livres où personne n'est à sauver. On ferme la page rapidement pour passer à autre chose. Pour ma part, j'étais content de trouver l'air frais du dehors....
Pendant 1h30, l'histoire suit son cours avec un certain brio, et est la source d'un thriller aux enjeux certes mineurs, mais qui a le mérite d'être divertissant et de donner de la place à de bons personnages. Et puis tout s'effondre dans la dernière demi-heure, à mesure que s'enchaînent les rebondissements grotesques et des scènes de violence aussi gratuites que mal réalisées.
Thriller français pervers et malsain aux sources multiples, de Chabrol à Pasolini. Et le grand plaisir de retrouver Dominique Blanc et Jacques Weber dans des rôles décalés et savoureux. Dommage que la fin soit longuette à cause de rebondissements inutiles.