Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
zabour
3 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 8 novembre 2022
Ce film est une honte. L'ultra féminisme y est poussé jusqu'à son paroxysme. Casting quasi-exclusivement féminin (seulement trois hommes prennent part aux dialogues du film). Le seul acteur principal du film (le père de famille) concentre tous les stéréotypes (mâle de plus de 50 ans, violent, radin, antisémite, incestueux, etc.). Le message féministe de ce film : tous les hommes sont mauvais même votre père. De plus en plus de films (américains surtout) diffusent de manière sournoise cette idéologie dangereuse.
Jamais déçu par ce metteur en scène depuis Irréprochable (avec Marina Fois) et L’heure de la sortie (avec Laurent Lafitte). De véritables thrillers aux ambiances lourdes, ambiguës et intrigantes. On retrouve tout cela ici pour un drame familial au scénario (chabrolien dans l’âme) et aux dialogues bien huilés. Le suspens monte crescendo distillant petit à petit des pistes pour nous mener à un dénouement aussi tragique qu’inattendu (quoi que…). Chaque personnage est énigmatique, même s’ils ont chacun plein de défauts on ne peut s'empêcher de s’attacher à eux. Au principal surtout, tenu une fois de plus par l’inévitable Laure Calamy, de nouveau parfaite pour le rôle. Elle plane au-dessus d’un casting pourtant cinq étoiles : Jacques Weber, Doria Tiller, Suzanne Clément, Céleste Brunnquell, Naidra Ayadi et surtout la formidable et aujourd’hui trop rare Dominique Blanc. Tout cela réunit nous donne un thriller prenant devant lequel, malgré une relative lenteur, on ne s’ennuie absolument pas. Encore une réussite pour le réalisateur Sébastien Marnier dont on attend la suite avec impatience.
L'origine du mal jongle entre des genres et des thématiques très connus du cinéma français. Il est s'agit d'un thriller dans lequel se mêlent faux semblants, famille dysfonctionnelle, lutte de classe et trahisons successives. Les personnages y sont tous plus détestables les uns que les autres, illustrant les pires aspects de la nature humaine. Laure Calamy, Doria Tillier et Jacques Veber peuvent montrer toute l'étendue de leur talent. Bien que l'histoire soit un peu prévisible, la mise en scène parvient à nous maintenir en haleine tout du long. Après "Irréprochable" et "L'heure de la sortie", Sébastien Marnier confirme qu'il fait partie des grands du thriller français.
Sébastien Marnier nous témoigne son amour pour les âmes déchus et torturés. Il y donne une passionnante origin-story à ce que serait l'origine du mal. Celle qui noircit l'âme humaine, nous rend si mauvais et vulnérable à la fois. Passionnant film, après l'excellent 'L'heure de la sortie', grâce à son excellente distribution ( Weber en tête, terrifiant ), et son scénario d'une grande noirceur où il manipule les perceptions, travaille les codes du genre et de la narration. Il réussi à raconter un malicieux conte macabre qui rappelle de loin au Parasite de Bong Joon-ho.
Ai vu « L’origine du mal » de Sébastien Marnier. Le scénario réjouissant, volontairement invraisemblable qui n’hésite pas avec les outrances dans les rebondissements et la caractérisation exagérée des personnages fait souvent penser à la patte de Chabrol. Le long métrage qui mêle secrets de famille, manipulations, mensonges tire à vue sur la famille bourgeoise idéale. Et c’est souvent un régal. Ce régal est du principalement à l’interprétation magistrale de Dominique Blanc en femme complètement addict aux achats compulsifs. Elle est irrésistible et livre une des meilleures interprétations du cinéma français de cette année. Laure Calamy n’est pas en reste en personnage à multiples facettes. La réalisation est soignée et la photographie très belle. Mais il manque de second degré, de grincement, d’humour, d’âpreté, de suspens pour faire de ce film qui dépeint une multitude d’affreux jojo, une pépite. Parfois le rythme flanche, et le montage laisse deviner un peu trop vite certains rebondissements scénaristiques qui sont nombreux. Une surprise plaisante et jouissive.
Comment peut-on comparer ce réalisateur à Claude Chabrol ? Je ne comprends pas toutes ces étoiles. Ce film est une belle arnaque : ni suspens, ni frissons et Zéro émotions. Tous les personnages font la gueule : pas un sourire pendant 2 longues heures. Au moins, chez Chabrol, il y avait toujours une pointe d'humour et d'esprit qui rendait l'intrique plus légère.... et qui rendait 1 ou 2 personnages attachants. Mais là, ils sont tous antipathiques. On a vraiment du mal à accrocher !
Un premier acte absolument horrible et ennuyant, il ne se passe rien a part la présentation de la famille et des clichés de riches, qui sont d'autant plus joués par de bons acteurs mais qui dans ce film jouent extrêmement mals a part Laure Calamy, entre Dominique Blanc qui en fait trop, surtout au début du long métrage et le personnage de Jaques Weber sonne énormément faux. Le scénario n'est pas génial et très cliché. La maison est quand même très belle mais la photographie et la BO resteront oubliables. L'intrigue qui tourne autour de l'amante de Laure Calamy et de son père est géniale et est peut être la meilleure partie du film. 2h, c'est un peu long, surtout avec un début nul.
Un très bon thriller dans une famille où le patriarche a de mauvaises relations avec sa femme et ses enfants. Suspicions et mensonges au programme. Un régal.
Très belle œuvre cinématographique. Beaucoup (vraiment beaucoup) de travail sur les plans caméras, les lumières, les décors... bravo aux accessoiristes qui ont créé du une ambiance à la fois lourde et drôle. Le scénario est très intéressant. Le jeu des acteurs très juste. Un superbe film au titre très bien choisi.
Les personnages ne donnent pas envie d'aimer, Doria Tillier est mal employée, Laure Calamy commence à s'enfermer dans son rôle de folle prête à tout, le retournement de situation ne met pas grand-chose en péril tant on se sent loin et Jacques Weber - qui surnage certes un peu - ne suffit pas.
Une petite pépite à savourer sans modération. Un casting surprenant, Un thriller en huit clos qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière minute. J'ai réellement adoré.
L'intrigue commence lentement, ma voisine s'est endormie ! Laure Calamy a contre emploi assure. Dominique Blanc donne bien le change dans un rôle de grande bourgeoise évanescente névrosée. Je regrette la dernière image qui signe une morale très américaine : "le crime ne paye pas". Ça gâche un scénario qui engage à tour de rôle et parfois malgré eux, tous les personnages dans une spirale perverse, immorale, criminelle. À voir.
Toxique et ennuyeux Un film àla "française", avec un soupçon de britannique, mais juste un soupçon. C'est vilain, sans joie, et sans intérêt pour moi. Je comprend que ça plaise, mais objectivement, personne rêve de diner avec un fan de ce film.