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Votre avis sur L'Origine du mal ?
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Film trop long et ennuyeux malgré un casting féminin réjouissant en surjeu.
Marnier a trop de références et ne les maitrise pas, entre Aldrich, de Palma et Hitchcock mais ça ne marche pas dans cet univers français auquel on ne croit pas. Décors et costumes sont horribles.
L'affiche fait référence à un des Chabrol les plus paresseux , La fleur du mal. Il faudrait le revoir, car c'était au moins piquant et drôle,si je me souviens bien,
Marnier a trop de références et ne les maitrise pas, entre Aldrich, de Palma et Hitchcock mais ça ne marche pas dans cet univers français auquel on ne croit pas. Décors et costumes sont horribles.
L'affiche fait référence à un des Chabrol les plus paresseux , La fleur du mal. Il faudrait le revoir, car c'était au moins piquant et drôle,si je me souviens bien,
L'origine du mal, c'est le scénario. Petit conseil au scénariste, donc: si tu veux qu'on s'intéresse à tes personnages, mon gars, il faut qu'on sache ce qu'ils veulent, ce qui les anime. Il ne suffit pas de leur faire dire des choses sinistres sur un ton grinçant.
Sinon c'est deux heures d'ennui. Deux heures à se demander ce que veut Laure Calamy: de l'argent? Un père? Une famille? Faire chier le monde? On sait pas. Pourquoi la femme, la fille et la petite fille de Veber souhaitent le voir mort? On sait pas non plus car apparemment, le fait qu'il soit vivant ne les empêche pas de profiter. Et il ne suffit pas, au milieu du film, de nous révéler que le patriarche est antisémite et homophobe pour tout éclaircir car ce n'est manifestement pas pour ça qu'il est détesté… Donc voilà, on s'ennuie dans un décor de rêve, avec des personnages qui grimacent et des références (ou plutôt des emprunts maladroits) de l'auteur à toute la galaxie cinématographique. Ce n'est pas parce qu'on s'inspire de Chabrol ou de De Palma qu'on EST Chabrol ou De Palma.
Sinon c'est deux heures d'ennui. Deux heures à se demander ce que veut Laure Calamy: de l'argent? Un père? Une famille? Faire chier le monde? On sait pas. Pourquoi la femme, la fille et la petite fille de Veber souhaitent le voir mort? On sait pas non plus car apparemment, le fait qu'il soit vivant ne les empêche pas de profiter. Et il ne suffit pas, au milieu du film, de nous révéler que le patriarche est antisémite et homophobe pour tout éclaircir car ce n'est manifestement pas pour ça qu'il est détesté… Donc voilà, on s'ennuie dans un décor de rêve, avec des personnages qui grimacent et des références (ou plutôt des emprunts maladroits) de l'auteur à toute la galaxie cinématographique. Ce n'est pas parce qu'on s'inspire de Chabrol ou de De Palma qu'on EST Chabrol ou De Palma.
L'origine du mal?On pourrait penser qu'il s'agit d'une intrusion familiale par substitution d'identité. Mais non. C'est une critique ouverte du patriarche manipulateur, violent entouré de femmes qu'il veut soumises et dont il cherche à gommer la féminité en leur attribuant des prénoms masculins!!!Un patriarche qui finit par souder et fédérer des femmes qui n'ont rien en commun. Chacune a ses particularités et tient parfaitement son rôle Pourtant elle finiront par sabrer le champagne ensemble.....
Scénario brouillon, aberrant, les acteurs font de leur mieux pour le sauver...
On a hâte que cela se termine, mais ça dure !
On a hâte que cela se termine, mais ça dure !
martial7178
Le titre (peut-être une référence à "L'affaire Harry Québert" ?) n'est pas le meilleur choix, car il ne reflète pas véritablement l'histoire. Au risque de paraître trivial, j'aurais plutôt opté pour "Les salopes", tant les femmes de cette intrigue montrent à quel point les représentantes du beau sexe peuvent être cruelles et méchantes, parfois plus que leurs congénères masculins.
L'affiche du film fait penser à 'La fleur du mal", de Chabrol, mais la comparaison s'arrête là.
Le réalisateur de ce film, Sebastien Marnier, auteur de l'excellent "Irréprochable", en 2016, que je vous conseille si vous ne l'avez pas vu, nous livre ici une étude sociologique d'un groupe iconoclaste de 5 femmes et d'un homme.
Si le sujet en lui-même n'est pas très original (usurpation d'identité pour s'approprier un héritage), l'auteur sait distiller sa pâte et son ambiance personnelles, éprouvées sur ses précédents films.
Cependant, ce film souffre de défauts qu'on retrouve dans le cinéma actuel, notamment la lenteur avec laquelle l'histoire se met en place (ça bouge vraiment au bout de 45 minutes de film et ça s'accélère une demi-heure avant la fin), ces scènes inutiles ou trop longues (celle du massage ou celle de la bagarre sous les douches par exemple ou encore ces plans d'animaux empaillés - pourquoi ? - ou cette réplique antisémite dans la bouche du personnage masculin, qui n'apporte rien ni sur lui, ni à l'histoire), mais aussi de scènes qui manquent de crédibilité (dans un hôpital, quand l'assistant respiratoire sonne, les infirmiers interviennent immédiatement ; de même, il n'est pas si simple de s'évader d'une prison, ça se saurait). Enfin, et c'est vraiment un défaut constaté dans nombre de films récents, la musique est omniprésente. Environ une scène sur deux, on y a droit. La musique doit accompagner l'intrigue et non la masquer. Or, même si en l'occurrence la musique est adaptée, on n'en peut plus de l'entendre sans arrêt. Trop de musique dans un film tue la musique et parfois le film avec.
Reste la composition des acteurs, non des moindres, puisque la distribution comporte Jacques Weber, en homme affaibli par un AVC, littéralement vampirisé par les femmes qui l'entourent, Dominique Blanc, grande comédienne de la Comédie Française, à la fois loufoque et dérangeante, Doria Tillier, qui peaufine son personnage de femme autoritaire et intrigante et Laure Calamy, tour à tour godiche et calculatrice, actrice qu'on commence à voir un peu beaucoup sur les écrans, à l'image de Virginie Efira.
Bref, un avis en demi-teinte en ce qui me concerne, peut-être parce que j'avais adoré "Irréprochable" et apprécié "L'heure de l sortie", les deux précédents films de ce réalisateur et que je m'attendais à une nouvelle œuvre du même accabit, surtout avec une telle distribution.
Reste néanmoins le plaisir de suivre l'intrigue en huis-clos et ses dénouements multiples.
L'affiche du film fait penser à 'La fleur du mal", de Chabrol, mais la comparaison s'arrête là.
Le réalisateur de ce film, Sebastien Marnier, auteur de l'excellent "Irréprochable", en 2016, que je vous conseille si vous ne l'avez pas vu, nous livre ici une étude sociologique d'un groupe iconoclaste de 5 femmes et d'un homme.
Si le sujet en lui-même n'est pas très original (usurpation d'identité pour s'approprier un héritage), l'auteur sait distiller sa pâte et son ambiance personnelles, éprouvées sur ses précédents films.
Cependant, ce film souffre de défauts qu'on retrouve dans le cinéma actuel, notamment la lenteur avec laquelle l'histoire se met en place (ça bouge vraiment au bout de 45 minutes de film et ça s'accélère une demi-heure avant la fin), ces scènes inutiles ou trop longues (celle du massage ou celle de la bagarre sous les douches par exemple ou encore ces plans d'animaux empaillés - pourquoi ? - ou cette réplique antisémite dans la bouche du personnage masculin, qui n'apporte rien ni sur lui, ni à l'histoire), mais aussi de scènes qui manquent de crédibilité (dans un hôpital, quand l'assistant respiratoire sonne, les infirmiers interviennent immédiatement ; de même, il n'est pas si simple de s'évader d'une prison, ça se saurait). Enfin, et c'est vraiment un défaut constaté dans nombre de films récents, la musique est omniprésente. Environ une scène sur deux, on y a droit. La musique doit accompagner l'intrigue et non la masquer. Or, même si en l'occurrence la musique est adaptée, on n'en peut plus de l'entendre sans arrêt. Trop de musique dans un film tue la musique et parfois le film avec.
Reste la composition des acteurs, non des moindres, puisque la distribution comporte Jacques Weber, en homme affaibli par un AVC, littéralement vampirisé par les femmes qui l'entourent, Dominique Blanc, grande comédienne de la Comédie Française, à la fois loufoque et dérangeante, Doria Tillier, qui peaufine son personnage de femme autoritaire et intrigante et Laure Calamy, tour à tour godiche et calculatrice, actrice qu'on commence à voir un peu beaucoup sur les écrans, à l'image de Virginie Efira.
Bref, un avis en demi-teinte en ce qui me concerne, peut-être parce que j'avais adoré "Irréprochable" et apprécié "L'heure de l sortie", les deux précédents films de ce réalisateur et que je m'attendais à une nouvelle œuvre du même accabit, surtout avec une telle distribution.
Reste néanmoins le plaisir de suivre l'intrigue en huis-clos et ses dénouements multiples.
Quel ratage. On est bien sûr appâtés par la superbe affiche, par une promesse de thriller à la De Palma ou de Chabrol. Hélas la réalisation est plate malgré quelques tentatives de se la jouer moderne ( le fameux Split screen à la De Palma)et rien n’est exploité : ni le décor, ni le casting. Entre ces bons comédiens, l’alchimie ne prend jamais, chacun fait son numéro en solo et l’on en vient à imaginer ( et regretter) le film que Chabrol en aurait fait avec Stéphane Audran, Michel Bouquet et Bernadette Lafont o
Maus revenons à ce qui est la véritable origine du mal dans ce film : son scénario très paresseux, très faiblard, et ses personnages mal écrits, dont on ne comprend ni le parcours ni les intentions. Au final, beaucoup d’ennui, il est très difficile de tenir jusqu’au bout.
Maus revenons à ce qui est la véritable origine du mal dans ce film : son scénario très paresseux, très faiblard, et ses personnages mal écrits, dont on ne comprend ni le parcours ni les intentions. Au final, beaucoup d’ennui, il est très difficile de tenir jusqu’au bout.
tixou0
Une nouvelle histoire de "coucou", pour Sébastien Marnier, scénariste (romancier à la base) et réalisateur, dans ce 3e "long". Si "Irréprochable", son coup d'essai en la matière, avait l'attrait de l'inédit dans l'argument, permettant de passer sur les invraisemblances et surcharges diverses, ce "L'Origine du Mal", qui se perd très vite dans une redondance similaire, ne peut que susciter le rejet ! "Stéphane" est en effet un coucou non seulement de type amoral, mais du genre un peu trop frontal - trop de noirceur tue la "bonne" noirceur (romanesque), trop de violence n'a rien d'intéressant (cinématographiquement parlant). Évoquer Chabrol, comme souvent lu, est une aberration ! Entre les deux films, un encore plus détestable : "L'Heure de la sortie", d'ailleurs. Les performances des actrices (Jacques Weber, "écrasé" par ces dames, réussissant pour sa part à être plutôt mauvais) mériteraient quand même une étoile globale de consolation (Suzanne Clément au top... bien que trop âgée pour le rôle), mais décidément, ne peux m'y résoudre !
Appât du gain morbide, mensonges et contre-vérités, jeu de dupes, coups fourrés et coups bas, ambiance toxique et cynisme assumé, ce thriller dramatique avait l'étoffe d'un bon Chabrol, du moins, sur le cahier des charges initial.
A l'écran, le rendu final est tout autre : terne, mou, et long, très long, trop long...(Durée réelle 2h05 - Durée ressentie 3h00 !)
Les personnages sont si caricaturaux qu'il est difficile d'y croire, les pseudos rebondissements à répétition n'aident pas non plus à accrocher à cette histoire sans queue ni tête dans laquelle on sait dès le départ qui ment.
Le dénouement est à l'image de ce film : médiocre !
Mention spéciale au générique de fin qui doit être l'un des plus nul jamais entendu !! (digne d'un vieux téléfilm sur FR3 des années 1980).
Faible, saugrenu et soporifique !
Site CINEMADOURG.free.fr
A l'écran, le rendu final est tout autre : terne, mou, et long, très long, trop long...(Durée réelle 2h05 - Durée ressentie 3h00 !)
Les personnages sont si caricaturaux qu'il est difficile d'y croire, les pseudos rebondissements à répétition n'aident pas non plus à accrocher à cette histoire sans queue ni tête dans laquelle on sait dès le départ qui ment.
Le dénouement est à l'image de ce film : médiocre !
Mention spéciale au générique de fin qui doit être l'un des plus nul jamais entendu !! (digne d'un vieux téléfilm sur FR3 des années 1980).
Faible, saugrenu et soporifique !
Site CINEMADOURG.free.fr
Voila un film étonnant, mélange d'humour noir et de tension dans cette famille peu acceuillante quand Stéphane (Laure Calamy) vient retrouver ses racines, et notamment son père (Jacques Weber). Je n'ai que trop peu adhéré à cette intrigue familiale où l'on sent d'emblée que l'atmosphère est hostile. La multiplication des rebondissements ajoute encore un peu de flou dans ce thriller où la mayonnaise a du mal à prendre. Au final, on ne passe pas un mauvais moment grâce à des acteurs talentueux mais
spoiler:
il ressort de ce film un sentiment de confusion devant cette imposture.
Très bons Weber, Blanc et Calamy. M e s soignée mais beaucoup beaucoup trop long et lent. Les amours saphiques et la distribution presque totalement féminine n'évite pas les clichés et ce parti pris commence à me lasser fortement. Suis très déçue.
De Sébastien Marnier (2022).
un thriller haletant et passionnant sur ou plutôt au sein d'une famille cynique et déjantée. Très bien mené, d'une main de maitre. Le film de rebondissements en rebondissements réserve bien des surprises. Un jeu de massacre jubilatoire mené sans temps morts et servi par les dommédiens exceptionnels dont Laure Calamy presqu'à contre-emploi au regard de sa filmographie. Entre thrilleur tordu et millimétré et famille je vous hais. Un excellent film tant sur le plan scénaristique, que celui de la conduite des acteurs. Un des meilleurs films français de l'année 2022.
Avec aussi Doria Tillier, Dominique Blanc et Jacques Weber
un thriller haletant et passionnant sur ou plutôt au sein d'une famille cynique et déjantée. Très bien mené, d'une main de maitre. Le film de rebondissements en rebondissements réserve bien des surprises. Un jeu de massacre jubilatoire mené sans temps morts et servi par les dommédiens exceptionnels dont Laure Calamy presqu'à contre-emploi au regard de sa filmographie. Entre thrilleur tordu et millimétré et famille je vous hais. Un excellent film tant sur le plan scénaristique, que celui de la conduite des acteurs. Un des meilleurs films français de l'année 2022.
Avec aussi Doria Tillier, Dominique Blanc et Jacques Weber
Un film à l'atmosphère anxiogène où les personnages sont tous détestables. On accroche pas vraiment, on essaie de comprendre qui est qui ? Qui veut quoi ? Le scénario est très mal écrit et Laure Calamy se démène comme elle peut pour sauver cette histoire sans queue, ni tête : Mais elle a bien du mal : Bref du grand n'importe quoi !
A noter : tous les acteurs du film sont ....des actrices : il n' y a que des femmes au casting (excepté Jacques Weber qui fait vraiment pitié !). Ah oui, j'allais oublié : 2 policiers- Hommes, apparaissent à la dernière minute du film ! Ouf ! C'était limite !
A noter : tous les acteurs du film sont ....des actrices : il n' y a que des femmes au casting (excepté Jacques Weber qui fait vraiment pitié !). Ah oui, j'allais oublié : 2 policiers- Hommes, apparaissent à la dernière minute du film ! Ouf ! C'était limite !
Quel film vu à l'avant-première devant une salle comble ! Un autre cinéma d'un réalisateur, Sébastien Marnier, que je ne connaissais pas et qui vraiment m'a étonnée, embarquée, émue et fait sourire quand ce n'est pas rire et aussi fait frissonner dans ce film difficilement classifiable " L'origine du mal ". La famille, un huis clos de détestation et de débordements que tous les personnages illustrent avec maestria. Laure Calamy y est fabuleuse, filmée en permanence elle imprime de son jeu une pellicule qui fera date. J'ai aussi adoré Dominique Blanc autant que Jacques Weber et Doria Tellier. Les autres personnages, tout aussi remarquables, ne sont pas des faire-valoir car ils sont tous incarnés et très bien. Bref, ce film dans sa forme innovante me rappelle un certain jeune réalisateur canadien très talentueux... A VOIR !
J'imaginais un film à mi-chemin entre 8 femmes et Péril en la demeure et en cela c'est satisfaisant même si on songe plus à l'humour noir d'un Chabrol. Saluons un auteur subtil et fin dialoguiste qui sait choisir un bon chef-op ( au moins pour les 7/8 du film) et sait faire jouer des actrices de tous les âges. Un fin suspense bien prenant et des coup de théâtre bien amenés, c'est du beau travail. On regrette seulement le regard appuyé sur les poitrines féminines ( même si Marnier sait filmer l'intimité avec intelligence)
Bonne intrigue mais final décevant par sa brusquerie et sa facilité. Dominique Blanc excellente. A voir.
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