Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Life Of Chuck" et de son tournage !

Un projet très personnel pour Mike Flanagan

Mike Flanagan a découvert la nouvelle en 2020, en pleine pandémie. Elle l’a bouleversé au point de pleurer pendant sa lecture : "Honnêtement, je n’avais jamais rien lu de tel. Ni de Stephen King, ni de personne d’autre. J’ai aussitôt envoyé un mail à Stephen et je lui ai dit : 'Si je pouvais m’atteler à cette histoire, ce serait le meilleur film que je pourrais jamais faire'. Il venait de me céder les droits de La Tour Sombre et sa réponse à l’époque avait été : 'Concentrons-nous d’abord sur La Tour Sombre et si l’occasion se présente, on s’en reparle'."

"Pendant des années, je suis resté obsédé par cette histoire et je disais à tous ceux qui voulaient bien m’écouter que si je pouvais réaliser le film qui était dans ma tête, ce serait le meilleur de ma carrière. Lorsque j’ai repris contact avec Stephen l’année dernière pour faire le point sur La Tour Sombre, je lui ai de nouveau posé des questions sur The Life of Chuck et cette fois-ci, il m’a dit : 'Tu sais quoi ? Faisons-le.'"

Et de 4 !

Ce film marque la quatrième adaptation, pour Mike Flanagan, d’un roman de Stephen King après Jessie (2017), Doctor Sleep (2019) et la série à venir La Tour Sombre.

Une structure narrative inversée

Le film est divisé en trois chapitres racontés à rebours. Ce choix n’est pas qu’artistique : c’est un hommage direct à la structure de la nouvelle de King. Selon Mike Flanagan : "Racontée dans l’ordre, l’histoire aurait perdu de sa puissance."

Par ailleurs, chaque chapitre explore une période différente de la vie de Chuck, avec une esthétique, un ton et même un format d’image spécifique (1.85:1, 2.0:1, 2.39:1), renforçant cette progression inversée.

Retour en Alabama

Mike Flanagan a tourné Life Of Chuck en Alabama, comme ses premiers projets. Le cinéaste y a ainsi retrouvé des membres de son ancienne équipe (de The Mirror, notamment) : "Les quatre premiers jours, nous avons filmé cette séquence de danse avec Tom Hiddleston, Annalise Basso et Pocket Queen à la batterie. Et nous savions que nous commencions par l’une des séquences les plus importantes de tout le film. Mais ces quatre jours qu’il a fallu pour la filmer ont été incroyables."

"Je me souviens que le soir quand je rentrais à l’hôtel, mon visage me faisait mal d’avoir autant souri dans la journée en les regardant exécuter cette danse. Nous avons continué pendant ces quatre jours à trouver les bons angles en regardant encore et encore cette chorégraphie de 5 minutes se dérouler, dans sa continuité. C’était tout aussi joyeux à voir au bout de quatre jours. Je n’avais jamais été impliqué dans une telle scène. C’était un bonheur", se rappelle le réalisateur, en ajoutant :

"Bien sûr, nous avons rencontré tous les problèmes que l’on peut avoir lorsqu’on tourne en extérieur ce genre de séquence, à commencer par la météo changeante, mais tous ces maux de tête ont été éclipsés par le plaisir de donner vie à une telle chorégraphie. Quand je pense à ce film, c’est toujours cette image qui me viendra spontanément à l’esprit."

Retrouvailles

Plusieurs acteurs de Life Of Chuck sont des habitués de Mike Flanagan : C'est le cas de Jacob Tremblay (Doctor Sleep), Annalise Basso (qu’il dirige depuis qu’elle est enfant) ou encore Karen Gillan (The Mirror).

Un film lumineux et non cynique

L’un des plus grands défis pour Mike Flanagan et son équipe a été de parvenir à jongler avec ces trois parties qui composent un seul vaste récit. "Chacune d’entre elles a un casting complètement différent, une approche esthétique différente – jusqu’au format du film – une tonalité différente etc. Mais elles doivent s’unir pour raconter la vie de Chuck et transmettre un message clair. Quand on a fini le 2e acte, on avait l’impression d’avoir fini un film. Puis on tournait avec un autre casting. C’était une expérience unique", se rappelle le metteur en scène.

Un film lumineux et non cynique

Contrairement aux précédentes réalisations de Mike Flanagan, The Life of Chuck n’est pas un film d’horreur, mais un film sur la joie de vivre, l’art, l’humanité et la mort (mais sans peur ni désespoir) : "C’est le film le plus joyeux que j’aie jamais fait. Il n’y a pas une once de cynisme. J’espère que le public gardera en lui une part de cette joie inhérente à l’histoire ; que cela les aidera à appréhender et parfois surmonter le monde d’aujourd’hui, les enjeux de chacune de nos vies, et les encouragera à poser leur mallette pour se laisser aller à la danse."

"Cela peut prendre plusieurs autres formes, s’adonner à la peinture ou simplement être en famille, écrire, faire du sport, toutes ces différentes façons de laisser parler notre cœur. J’espère que c’est ce qu’ils retiendront. Ce film m’a certainement apporté beaucoup de paix, de joie, d’espoir, et si je peux donner à notre public une fraction de ce que j’ai ressenti, alors cela en aura vraiment valu la peine."

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