Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Caine78
6 920 abonnés
7 399 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 3 décembre 2018
Si les films se déroulant dans un sous-marin sont inévitablement un peu limités en matière d'enjeux et de possibilités scénaristiques, il faut souvent leur reconnaître un sacré tour de force technique pour tourner dans un tel décor, anxiogène au possible pour les protagonistes comme les spectateurs. En ayant vu très peu, je ne saurais vraiment faire de comparaisons, ce qui n'empêche pas quelques commentaires généraux. D'abord, voir Hollywood produire un film narrant une histoire russe avec (presque) exclusivement des protagonistes russes, c'est franchement rare et à saluer, tout comme la présence de Kathryn Bigelow à la réalisation, celle-ci faisant une nouvelle fois preuve d'un savoir-faire et d'une maîtrise très largement à la hauteur de ses prestigieux homologues masculins. Pouvant s'appuyer sur un rythme relativement soutenu, le résultat est solide, réaliste et suffisamment immersif pour que l'on plonge un minimum avec eux, l' « affrontement » assez subtil entre deux acteurs aussi emblématiques qu'Harrison Ford et Liam Neeson apportant un enjeu supplémentaire intéressant. Malheureusement, vous écrire que « K-19 » me restera en mémoire serait mentir. En définitive, on se rend compte que le contexte soviétique ne change pas franchement la donne d'un point de vue formel et dramaturgique, ressemblant en grande partie à ce a déjà pu être fait. Alors c'est vrai : cela permet de voir qu'en définitive, américains et russes se ressemblent en beaucoup de points quant à leur état d'esprit et une vision très patriotique (certaines divergences restant manifestes), mais de l'autre ça ne permet pas une réelle identité, donnant presque l'impression que le fameux sous-marin pourrait être yankee sans que l'on voie réellement la différence (bon, OK, j'exagère un peu). Au moins nous évite t-on les accents ridicules histoire de faire plus authentique, souvent le meilleur moyen de couler un film... Bigelow n'a pas non plus peur d'en faire dans la dignité exacerbée, notamment dans les dernières minutes, mais cette histoire, restée secrète très longtemps, demeure intéressante à suivre, faite dans les règles de l'art sans être trop consensuel non plus (le danger des radiations nucléaires est évoqué frontalement) : un divertissement « hollywoodien » de qualité, à qui il manque un peu de personnalité et de singularité pour en faire une vraie réussite.
Film captivant et franchement émouvant et fort. Les actes d’héroïsme et les hommes entièrement dévoués à la patrie. Et une mise en scène basée sur l’action certes mais qui n’oublie pas la force des caractères et la grandeur des actions menées. J’ai beaucoup aimé
Près de 20 ans (!) après l'avoir découvert, je revisionne "K-19", fraichement accueilli par la critique à sa sortie, et froidement par le box office. Et je dois dire que je l'ai moins apprécié qu'alors. Sans doute car le film réchauffe de nombreux clichés du film de sous-marin que j'ai vus entre-temps. La sempiternelle confrontation entre le commandant et le second qui aurait pu/du être commandant ("Running Silent Running Deep", "U-571", "Crimson Tide" pour ne citer qu'eux). Les scènes de descente et de crispation autour d'un cadran ("Das Boot"). Et j'en passe. Pour autant, il s'agit d'un divertissement honorable, tant sur le fond que la forme. Il fait découvrir un accident nucléaire longtemps caché par l'URSS. Une perte de réfrigérant primaire au sein de l'un des réacteurs du K-19, le premier sous-marin nucléaire soviétique lanceur d'engins, en 1961. Et les actions d'un équipage valeureux, qui a réussi à empêcher une fusion du coeur en palliant l'absence de système de sauvegarde. Par contre, si vous avez un minimum de connaissances scientifiques sur le sujet, bouchez-vous les oreilles, car pratiquement chaque réplique technique est une aberration. Jusqu'à vendre un risque d'explosion thermonucléaire (!?) pour créer un suspense artificiel ! Néanmoins, Kathryn Bigelow sait gérer son affaire et filmer en huis-clos. Elle montre frontalement les séquelles de l'irradiation à des doses astronomiques. Et elle s'appuie sur quelques personnages forts, et surtout de très bons comédiens, s'il on fait abstraction des répliques clamées en anglais avec un accent russe. Dont évidemment l'opposition entre Harrison Ford et Liam Neeson. Au passage, les noms ont été changés, mais le personnage de Liam Neeson est basé sur Vasily Arkhipov. Qui a bien servi lors de l'accident du K-19, et qui est devenu célèbre pour avoir refuser de tirer un torpille nucléaire en pleine crise de Cuba, alors que son sous-marin se faisait grenader par les Américains ! Qualifié aujourd'hui "d'homme qui sauva le monde", il aurait bien mérité un biopic. Enfin je rêve, "K-19" ayant probablement coulé au box office car trop russo-centré...
Rejetté, ce film K-19 de Bigelow reflète pourtant une situation de crise célèbre, un fait divers longtemps tenu secret et une vision au travers des ennemis de l'époque de la guerre froide montre une volonté de dédiaboliser les soviétiques et cela à juste titre. Un engagement qui a été reproché à Bigelow et qui pourtant nous livre un excellent thriller/action/histoire avec des acteurs excellents en mettant l'accent sur la dangerosité du nucléaire, le dévouement et le sacrifice d'hommes restés anonymes qui nous ont tous sauvés. Un film à réhabiliter!
Avec "K19", sorti en 2002, Kathryn Bigelow entre si l'on peut dire dans l'histoire en devenant la première femme à obtenir un budget de cent millions de dollars. Un fait notable malgré un résultat assez moyen. Ici la cinéaste délaisse le champ de l'action pour le huis-clos et le film catastrophe en racontant l'histoire de ce sous marin miné en plein contexte de paranoïa nucléaire. Sur le plan formel, aucun souci : la cinéaste gère son sujet, sait faire grimper la tension si bien qu'on ne voit pas le temps passer. Le problème de "K19" vient plutôt du fond proprement dit. Il faut dire que le long-métrage reposait sur une idée ô combien casse-gueule : des Américains jouant des Russes. Sur ce point, c'est un échec complet. Harrison Ford et Liam Neeson sont incapables de se décentrer quelque peu et ce n'est pas une polka dansée en pleine mer qui arrangera les choses. Du pathos, des caricatures, un ton parfois pompeux : tout cela donne un ensemble assez désincarné, ne figurant pas au rang de ses plus convaincantes réussites.
Les films de sous-marins j'adore ça, les meilleurs étant pour moi "Das boot" et "A la poursuite d'octobre rouge". Avec "K19" on est dans le haut du panier. Kathryn Bigelow nous propose une réalisation très dynamique et efficace, même si elle en fait parfois un peu trop, et l'histoire est prenante de bout en bout. Curieusement ce sont quelques éléments de scénario vers la fin qui m'ont laissé un peu sceptique, tant des retournements de situations, d'alliances, de revirements moraux et psychologiques, semblent soudains et peu naturels, comme s'il fallait que spoiler: le personnage d'Harrison Ford n'aille finalement pas à l'encontre de l'image positive habituelle de l'acteur . On pourra aussi être un peu agacé par la toute fin un peu trop longue et démonstrative, mais bon, si "K19" n'est pas un chef-d'œuvre à la "Das boot", il n'en est pas moins un blockbuster américain de qualité, maitrisé, prenant, tout en étant sérieux.
Des bons acteurs et un bon scénario, mais a réserver aux gens qui ont 2 de tension tellement le film est lent, long et sans action. Dommage, une demi heure de moins n'aurait pas été du luxe et on aurait gagné en consistance. Allez hop je vais me remater Octobre rouge.
C'est l'histoire véridique d'un sous marin soviétique durant la guerre froide. Le sous marin, durant sa construction, cinq hommes y perdent leurs vies. Après il y a un incident dans le réacteur nucléaire et plusieurs personnes y perdent leurs vies. Le film reste intéressant car c'est une histoire véridique. Il y a de très bons acteurs américains. Tout se passe à l'intérieur du bâtiment. Les pauvres matelots, toujours en galère. C'est un très bon film intéressant. On peine à imaginer que c'est une histoire véridique.
Kathryn Bigelow frappe fort en réalisant ce très bon " K-19 : le piège des profondeurs", mise en scène excellente, de la tension, du suspense tout est réunis pour passe un grand moment de cinéma, Harrison Ford et Liam Neeson sont en grande forme rien à redire, le fait que ce film soit inspiré d'une histoire vraie ne fait que renforcer l'emprise du film sur le spectateur. A voir sans aucune hésitation !
Une histoire de sous-marin bien montée et inspiré de faits réels. Il relate un incident majeur survenu en 1961 sur un sous-marin nucléaire russe. Le film met en évidence le courage et le sens du sacrifice de son équipage. Harrison Ford incarne le commandant du vaisseau, un homme profondément patriote et intransigeant. Il est secondé par Liam Neeson qui lui est plus humain. Les deux hommes seront souvent en désaccord. La réalisatrice maîtrise très bien son sujet et maintient une belle tension tout au long du film.
Kathryn Bigelow aux mannettes avec beaucoup d'efficacité qui dirige ici un bon film d'aventure au suspens haletant. Dans cet espace confiné d'un sous marin nucléaire , on sent bien l'étouffement , la peur , la panique. La mise en scène est brillante et le casting de premier choix est efficace, aevc le duo Harrison Ford et Liam Neeson impeccable.
Kathryn Bigelow ne faillit pas à sa réputation, elle filme des cloisons, des recoins, cherche à creuser les consciences de ceux embarquées dans les combats qu'ils livrent avec et contre eux mêmes.
K-19 n'est pas son long-métrage le plus inspiré dans le domaine, il s'y manifeste néanmoins deux ou trois séquences vraiment sous haute pression. spoiler: Si la première heure déçois, la seconde, plus technique est elle dans l'étalage de savoir faire en matière d'images de sa réalisatrice. L'entrée dans le " Cœur ", les conditions et le sacrifice qui les incombent secoue chaudement. Dommage que le film tartine question composition musicale et dialogues, car sans ça, K-19 aurait vraiment eu un coffre maximisé.
Le jeu des acteurs n'est pas, on va le reconnaitre, très subtil. C'est bourrin. Un petit cahier des charges, services à minima et hop l'affaire est pliée.
K-19 n'a pas l'ampleur et la portée d'un Das Boot ( vu il y'a peine quelques mois ) mais situe toutefois son entreprise à retranscrire le même regard sur ces hommes embarqués dans cette joute. Un peu de pathos et de gros sabots n'entache en rien l'envie de suivre ce qui s'y trame.
Kathryn Bigelow s'insère dans une case réservé, elle y démontre son attrait pour la Guerre, pour ces conflits qui semble être une cause personnelle. Sa démarche est trop appuyé, mais sa mise en scène, elle, n'est pas entaché.