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Votre avis sur K-19 : le piège des profondeurs ?
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Il faut quand même être sacrément talentueux pour parvenir à nous intéresser pendant 2 h 15 à une histoire de sous-marin mal rodé dirigé par un militaire psychorigide. En plus il n'y a aucun suspense extérieur puisqu'on sait très bien qu'il n'y a pas eu de guerre atomique en 1961. Mais ça fonctionne, ça fonctionne même très bien puisqu'on est rivé sur son siège pendant la presque totalité du film. Il y a bien déci-delà quelques bêtises comme le symbole chrétien mais on fait avec, ou sans doute plus gênant la scène de la
spoiler:
mutinerie avortée
qui est loin d'être claire. L'interprétation est sans faute même si Ford est dominé par une Neeson en état de grâce ! Mais il restera dans notre mémoire des scènes d'une force inouïe notamment celle où des matelots spoiler: partent se faire irradier sans le savoir
. Le pompiérisme da la conclusion aurait néanmoins pu être évitée.
qui est loin d'être claire. L'interprétation est sans faute même si Ford est dominé par une Neeson en état de grâce ! Mais il restera dans notre mémoire des scènes d'une force inouïe notamment celle où des matelots spoiler: partent se faire irradier sans le savoir
. Le pompiérisme da la conclusion aurait néanmoins pu être évitée.
Liam Neeson vole la vedette à Harrison Ford dans un film à clichés, mais bien joué....excellent divertissement
Ce film catastrophe et non de guerre promettait beaucoup.
Malheureusement le suspense et l'exploitation psychologique des personnages n'est pas au rendez-vous. Le film a mis du temps à démarrer du bien qu'à mi-chemin on est tenté de quitter le navire. Ce qui aurait été une erreur car la deuxième partie est bien meilleur que la première, grâce notamment au jeu des deux acteurs principaux, magistraux.
Ce film américain sur un épisode tragique de l'armée Russe est réalisé sans à priori, sans jugement politique et c'est là le plus gros point positif.
Malheureusement le suspense et l'exploitation psychologique des personnages n'est pas au rendez-vous. Le film a mis du temps à démarrer du bien qu'à mi-chemin on est tenté de quitter le navire. Ce qui aurait été une erreur car la deuxième partie est bien meilleur que la première, grâce notamment au jeu des deux acteurs principaux, magistraux.
Ce film américain sur un épisode tragique de l'armée Russe est réalisé sans à priori, sans jugement politique et c'est là le plus gros point positif.
La folie nucléaire
En 1961 déjà, l'Union soviétique pouvait détruire le monde deux fois et les États-Unis dix fois, mais ils continuaient à se livrer à la course aux armements.
Une escalade de la folie totale qui est métaphoriquement représentée par 'K-19 : The Widowmaker', qui s'inspire d'une histoire vraie et suit l'histoire de deux capitaines soviétiques : le capitaine Alexei Vostrikov (Harrison Ford) et le capitaine Mikhail Polenin (Liam Neeson). Ainsi que leur équipage et leur lutte dans les années 1960 et au-delà, car spoiler: ce n'est qu'en 1989 qu'ils ont été autorisés à rencontrer leurs familles et à pleurer leurs morts
.
« spoiler: Capitaine Mikhail Polenin : Il existe deux versions de mon père, l'une était un héros révolutionnaire et l'autre a été envoyé au goulag. Alexei Vostrikov : Les deux sont vraies, Capitaine.
»
A la sortie du film au début des années 2000, on pouvait encore penser que ce genre de sujet allait appartenir au passé. Malheureusement, jusqu'à présent ce siècle n'a pas tenu la promesse d'évolution que nous étions en droit d’espérer. Et vingt ans plus tard, ce film historique de sous-marin, habilement réalisé par Kathryn Bigelow, est plus que jamais d'actualité.
« spoiler: Vous ne défendez rien d'autre que votre propre ambition.
»
Espérons qu'une œuvre aussi importante, qui rend hommage à ces hommes avec un profond humanisme, contribue à inspirer l'opinion publique mondiale pour qu’elle exige le désarmement nucléaire total avant qu'il ne soit trop tard.
3.9/5
En 1961 déjà, l'Union soviétique pouvait détruire le monde deux fois et les États-Unis dix fois, mais ils continuaient à se livrer à la course aux armements.
Une escalade de la folie totale qui est métaphoriquement représentée par 'K-19 : The Widowmaker', qui s'inspire d'une histoire vraie et suit l'histoire de deux capitaines soviétiques : le capitaine Alexei Vostrikov (Harrison Ford) et le capitaine Mikhail Polenin (Liam Neeson). Ainsi que leur équipage et leur lutte dans les années 1960 et au-delà, car spoiler: ce n'est qu'en 1989 qu'ils ont été autorisés à rencontrer leurs familles et à pleurer leurs morts
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« spoiler: Capitaine Mikhail Polenin : Il existe deux versions de mon père, l'une était un héros révolutionnaire et l'autre a été envoyé au goulag. Alexei Vostrikov : Les deux sont vraies, Capitaine.
»
A la sortie du film au début des années 2000, on pouvait encore penser que ce genre de sujet allait appartenir au passé. Malheureusement, jusqu'à présent ce siècle n'a pas tenu la promesse d'évolution que nous étions en droit d’espérer. Et vingt ans plus tard, ce film historique de sous-marin, habilement réalisé par Kathryn Bigelow, est plus que jamais d'actualité.
« spoiler: Vous ne défendez rien d'autre que votre propre ambition.
»
Espérons qu'une œuvre aussi importante, qui rend hommage à ces hommes avec un profond humanisme, contribue à inspirer l'opinion publique mondiale pour qu’elle exige le désarmement nucléaire total avant qu'il ne soit trop tard.
3.9/5
Stephenballade
"K-19 : le piège des profondeurs", voilà un nom qui claque si on le voit associé à la superbe affiche. Il fallait au moins ça pour rendre hommage au malheureux équipage qui a navigué dans ce bâtiment, à l’époque fleuron de la marine russe puisque le K-19 fut le premier sous-marin à propulsion nucléaire de l’Union Soviétique, équipé de missiles balistiques. Il était tellement sophistiqué que les autorités russes décidèrent de le mettre en service prématurément, en dépit des rapports alarmants que le commandant nommé leur adressait quant aux nombreux dysfonctionnements qui se produisaient. Le commandant est donc rétrogradé au poste de second, et désignent un autre commandant réputé plus inflexible que n’importe qui d’autre. Le décor est planté, et c’est parti pour un face à face entre un Liam Neeson très convaincant en homme proche de ses hommes, et un Harrisson Ford surprenant en commandant que rien ne peut écarter de la mission qu’on lui a ordonné, basé sur une histoire vraie qui relate l’un des événements les plus tragiques de l’histoire concernant la marine russe. Sachant que les faits se sont réellement produits, l’intérêt ne peut être qu’accru. Sans égaler "A la poursuite d’Octobre Rouge", nous avons là un excellent divertissement apolitique en dépit du contexte de fonds qu’est la Guerre Froide, qui plus est réalisé du point de vue russe, d’ailleurs encadré par un ancien commandant de sous-marin russe et un ancien conseiller naval venus vérifier l’authenticité des protocoles et des manœuvres lors du tournage. La crédibilité est donc augmentée, rendant l’histoire prenante, avec une tension omniprésente et grandissante, et un suspense notoire si on ne connait pas la destinée de ce vaisseau. Les valeurs sont aussi mises en avant : le sens du devoir, l’amour de la patrie, le courage, et j’en passe, le tout orchestré par une balance qui ne veut pas pencher du côté des ordres (les ordres sont les ordres), pas plus que du côté des sentiments. Bien sûr, le contexte de la Guerre froide y est pour beaucoup. Mais le fait est que l’ennui y est inexistant malgré les 132 minutes. Je n’ai qu’un seul regret pour ce film, c’est que la musique, bien que rythmant admirablement bien le scénario, aurait méritée de sonner plus russe, et d’être accompagnée par les Chœurs de l’Armée Rouge. Et à y réfléchir, je trouve que la photographie, somme toute intéressante, est sous utilisée. Cela dit, le K-19 aura été plus une aventure humaine qu’autre chose, dramatique certes, et même tragique, mais une aventure humaine tout de même avec un final quelque peu émouvant,notamment lors de la prise de conscience de chacun des protagonistes, une prise de conscience qui leur dicte ce qu’ils ont à faire, y compris bien des années plus tard.
K-19 : le piège des profondeurs : Franchement emballé par ce film qui ma agréablement et fortement surprit par sa qualité et donc qui se révèle être un grand film. Ou on nous raconte une vrai histoire car elle est basé sur des fait réels, ce qui accrue l’intérêt du film. Mais surtout, on nous raconte une histoire prenant et captivant, souvent émouvant avec un suspense et une tension palpable. Un film remplit aussi de valeur qui sont : le courage, le dévouement pour son pays et ses amis et surtout le coté héroïques des personnages que nous allons voire a l’écran. Car, c’est sur un fond de guerre froide qu’est lancé le premier sous-merrain à tête nucléaire des Russes. Mais une fois lancée, il va y avoir une fuite du réacteur en plein milieu de la mer : soit il explose et les Américains prendrons ça comme une attaques ou soit les passages et leurs capitaine fond tous pour refroidir le système (qui est remplit de radiation) au péril de leur vie car la salle du nucléaire est a plus de 800 degrés. Et donc, nous allons suivre cette équipage Russe tous faire dans ces moments difficiles ou la panique et la tension est a son maximum. Et vraiment, le film est très bien fait car pendant plus de deux heurs, on a le droit pratiquement a un seul lieu (qui est le sous-marin) et pourtant, l’ennuie de viens pas car on est captivé et prit avec ces équipages. Et vraiment, le film est remplit de moment fort en émotion et en tension palpable, avec aussi un bon suspense pendant tous le film, c’est pour ça que on ne s’ennuie pas. De plus, les personnages sont très travaillé et attachant et on est vraiment avec eux. Voila, une histoire vrai qui était passé sous silence, une historie prenante ou le coté humain et héroïque est en premier plan (et ça j’ai aimé). De plus, les acteurs sont tous plus que convaincant, ils sont tous parfait dans leur rôle et très crédible. Et on a le droit à deux grand acteurs de cinéma : Harrison Ford et Liam Neeson qui sont sensationnelle et remarquable et impeccable comme d’habitude. Les musiques du film sont très bien choisit et accentue les moments fort a participe a l’ambiance très réussit du film. Grâce à une réalisation de grand qualité avec une mise en scène très soigné et remarquable. On a beau être dans un petit décors peu espacé (le sous-marin) et bien, c’est magistralement bien mit en scène. D’ailleurs, c’est Kathryn Bigelow pour ceux qui connaisse (elle a fait Zero Dark Thirty et Démineurs). Voila, un grand film ou l’émotion et le suspense est de taille.
defleppard
Grand film. Il est vrai que quand l'histoire est véritable , la qualité du film s'en ressent. Ici meme ca n'en est que la confirmation d'une belle oeuvre cinématographique. Vous pouvez le voir, vous ne serez pas décu!
Une grande aventure humaine !
Tout d'abord, le premier reproche que je vais faire concerne la VF, j'aime bien Daniel Berreta (doubleur atitré de Schwarzenegger), mais alors là, la coller à Liam Neeson, c'est pas terrible: mauvaise entrée en matière ! Ensuite le sujet: un sous marin complètement "pourri" est obligé de fonctionné pour ne pas faire de honte à "la mère patrie URSS", et un "camarade commandant" en la personne d'Harisson Ford (c'est marrant comme ça sonne russe!) pour relever le défit de faire marcher l'engin... des tonnes de bourdes, des colères noires, des enguelades, une partie de foot sur la banquise et un pistolet volé plus tard, et on se rend vite compte que tous les clichés et la propagande sur l'armée américaine est de retour, mais transposés sur les types de l'autre camps. Pour sûr, ce film peut être considéré comme un bon film d'action, comme un bon drame, c'est moins sûr, car trop souvent les effets visuels priment sur l'émotion, pudeur américaine ? Moi les films à haute teneur en testostérone, c'est pas mon truc, et encore moins quand Mr Ford porte un faux nez !
Un peu long et répétitif. "K-19 : le piège des profondeurs" est loin d'atteindre le niveau du film de référence dans ce genre, à savoir "A la poursuite d'Octobre Rouge".
Film trop long et lénifiant. Trop long car parsemé de scènes totalement superflues, en particulier les retrouvailles de 1989. Lénifiant par son discours beaucoup trop lourdement assené. Le matériau de base était suffisament fort et riche pour que Bigelow se contente de montrer plutôt que de vouloir démontrer. La réalisatrice s'en souviendra pour son film suivant, Démineurs.
La réalisation prend parfois l'eau, mais la réalisation abyssale lui sert de balaste! Komrad, vladivostok!
Ti Nou
Les récits exaltant l’héroïsme de leurs protagonistes pullulent dans le cinéma américain. L’originalité de celui-ci est qu’il s’attarde sur l’ennemi russe, faisant de l’héroïsme une valeur universelle, partagée au-delà des pires antagonismes.
Tout repose sur la relation Ford- Neeson dans ce film de sous-marin qui prend le point de vue des hommes de l'union-soviétique. Le film est très humain, les relations de l'équipage avec leur commandement sont très bien retranscrites à l'écran. Ici pas de gueguerre avec les USA si ce n'est l'honneur russe à défendre.
Le suspens vient de l'intérieur du submersible qui est envoyé à l'eau alors qu'il est mauvaise condition. Vont-ils s'en tirer ?
Les acteurs savent créer la tension qu'ils faut pour retenir notre attention, ce huis-clos nous prend mais l'oscillation de l'intensité fait que parfois on perd le fil dramatique de vue.
Il n'en aurait été que plus intéressant de la maintenir tout au long du film.
Le suspens vient de l'intérieur du submersible qui est envoyé à l'eau alors qu'il est mauvaise condition. Vont-ils s'en tirer ?
Les acteurs savent créer la tension qu'ils faut pour retenir notre attention, ce huis-clos nous prend mais l'oscillation de l'intensité fait que parfois on perd le fil dramatique de vue.
Il n'en aurait été que plus intéressant de la maintenir tout au long du film.
soniadidierkmurgia
Kathryn Bigelow a aujourd’hui une réputation bien établie à Hollywood depuis « Démineurs » qui lui a permis d’être la première femme récompensée aux Oscars en tant que réalisatrice. Avant cette consécration en 2010, elle était restée sept ans sans tourner après l’échec justement de « K19- le piège des profondeurs » la première super production confiée à Bigelow après ses succès d’estime dans des films de genre (« Point Break », « Strange days »). Il s’agit d’un film de sous-marin très calibré dont la particularité est de se situer en 1961 en pleine guerre froide quand les deux puissances n’arrêtaient pas de jouer les gros bras pour impressionner l’autre. Le K-19 est le premier sous-marin soviétique lance-missiles à propulsion nucléaire. C’est la tragique histoire de son équipage que Bigelow prend pour trame de fond d’un film d’action classique qu’elle veut avant tout efficace. Tous les canons du genre sont respectés et le tandem Harrison Ford, Liam Neeson s’avère aussi efficace que Burt Lancaster et Clark Gable dans le très réussi « L’odyssée du sous-marin Nerka » de Robert Wise (1958). Les amoureux du genre n’ont pas été déçus mais pas surpris non plus , Bigelow restant sans doute trop dans les traces de ses prédecesseurs. Les attentes du public ayant évolué vers une quête de rebondissements permanents, Bigelow a sans doute été trop sage pour espérer rentabiliser un tel budget (100 millions de dollars). Reste au-delà de l’aspect financier un très bon suspense qui démontre au passage l’absurdité des gouvernants et des militaires qui se laissent aller sans retenue aucune à la paranoïa guerrière qui conduit sans coup férir au sacrifice humain.
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