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Pascal
159 abonnés
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4,0
Publiée le 12 août 2022
Dover Kosashvilli, est surtout connu pour " mariage tardiif" sorti en 2001 qui fut présenté en compétition parallèle à Cannes ( un certain regard).
Parfois présenté faussement comme " une comédie hilarante " c'est en réalité une réflexion sur un des fondements de la société Israélienne ( à ce titre beaucoup d'autres sociétés répondent à ce canevas) : la constitution d'un couple en vue du mariage.
Le libre choix des intéressés n'a pas court ( si l'on en croit le film) et le personnage principal devra renoncer à la femme qu'il aime : une magnifique divorcée mère d'une petite fille nee d'une précédente union.
La distribution est remarquable et on relèvera la présence dans un des principaux rôles de la sublime et exceptionnelle actrice Ronit Elkabetz qui disparaîtra prématurément de maladie une quinzaine d'années après ce film.
Si la première partie propose des scènes d'un humour grinçant, la fin du film ne prête elle pas du tout à rire, mais à pleurer de tristesse.
Réalisé avec peu de moyens, c'est un film de grande qualité, dialogué et scénarisé avec talent.
Malheureusement le cinéaste ne renouvellera pas un exercice de cette qualité. Un petit bijou.
Ce film a un titre de comédie, un synopsis de comédie, une affiche de comédie, mais ce n'est pas une comédie. C'est une critique sérieuse de la société israélienne, en particulier du poids de la famille et des traditions au travers des mariages arrangés. Très classique dans sa facture, c'est impeccablement joué, et on retrouve avec plaisir Ronit Elkabetz qui fait preuve encore une fois d'un grand talent. Bon film, sans être extraordinaire.
La comédie de mœurs de Dover Kosashvili pose les bonnes questions : quelle est la meilleure vie pour Zaza, celle des vingt premières minutes ou celle des vingt suivantes ? N’y a-t-il donc vraiment pas de place pour l’amour ? ; sans pour autant dicter clairement les réponses : Si, l’amour est présent, celui de sa famille. Réponse peut être étonnante pour l’Occident mais c’est pourquoi « Mariage Tardif » est intéressant, sans compter Lior Ashkenazi, d’une retenue et d’un charme extraordinaire.
Une vraie comédie dramatique (on rit et parfois le ton et les situations sont graves)sur le mariage, le célibat, l'amour, la famille vus à travers la grille de la tradition(juive?).Original et intéressant. Le héros est un peu décevant.
Magnifique, le cinéma israélien nous prouve encore une fois qu'avec de petits moyen on peut faire un bon film. Regard sans tabou sur la tradition. La cerise sur le gâteau c'est la magnifique Ronit Elkabetz, une actrice qui joue de l'intérieure, à des années lumière de nos actrices liftées et qui se prennent pour des vedettes. Un régal...