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RedArrow
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3,0
Publiée le 5 octobre 2022
En 2003, le petit Craig est engagé par M. Harrigan, un milliardaire acariâtre, pour lui faire la lecture des oeuvres de sa bibliothèque. Après plusieurs années d'une relation amicale, ce dernier décède. Lors de l'enterrement, Craig glisse le smartphone qu'il avait offert au vieil homme -et auquel ce dernier était devenu accro- dans son cercueil. Peu après, l'adolescent reçoit ce qui semble être un message du défunt...
Ce n'est pas faire injure à Stephen King de dire que sa nouvelle "Mr. Harrigan's Phone" n'était pas la plus notable de son recueil "Si ça saigne". Loin d'être déplaisante à lire grâce au talent de conteur de l'écrivain, elle n'en demeurait pas moins mineure et, en ce sens, on ne pouvait sans doute pas s'attendre à ce que le matériau de base soit transcendé de façon ahurissante par le biais d'une adaptation cinématographique. En l'état, c'est le cas, ce long-métrage made in Netflix (produit par Ryan Murphy et Jason Blum) ne sera sûrement pas l'oeuvre inspirée de Stephen King qui viendra en tête lorsque l'on pensera aux plus majeures d'entre elles mais, en termes stricts d'adaptation, il faut bien reconnaître que John Lee Hancock s'en tire honorablement pour mettre en valeur l'ambiance et les thématiques développées au sein de la nouvelle.
Là où certains auraient été prompts à tomber dans le piège du simple aspect "téléphone qui tue" issu de l'écrit pour n'en faire qu'un énième film d'épouvante bas du front, le réalisateur-scénariste a le mérite de s'attacher avant tout à la dimension humaine de l'intrigue, en prenant notamment le temps de faire vivre à l'écran tout ce que recouvre le lien qui unit Craig à M. Harrigan, bien épaulé par la bonne prestation d'acteurs familiers de l'univers de King (Jaeden Martell de "Ça" et Donald Sutherland déjà présent dans le téléfilm "Salem's Lot" de 2004). Élément toujours savamment travaillé et redondant des livres du romancier (de "Cœurs perdus en Atlantide" à "Un Élève Doué"), la relation initiatique entre un vieil homme énigmatique et un jeune garçon trouve en effet ici de solides appuis en faisant de Craig un enfant incapable de surmonter la mort de sa mère mais qui y trouve un exutoire inattendu via ses séances de lecture avec le milliardaire âgé. À travers le partage autour des livres, le film construit peu à peu l'identification de Craig à ce mentor enfermé délibérément dans sa solitude, faisant du refuge de leurs rendez-vous un parfait échappatoire/subsistut relationnel à sa douleur. Puis, apparaît le smartphone dans le quotidien de ces deux êtres, un appareil qui permet à Craig de gravir quelques échelons sociaux dans son lycée mais qui est aussi un moyen de s'ouvrir au monde pour l'anachronique M. Harrigan, néanmoins pas dupe des effets néfastes d'un tel bouillonnement numérique d'informations entre ses mains (les fake news souvent dénoncées par King). Et, quand le milliardaire décède, c'est tout bonnement une partie du monde de Craig qui s'effondre, l'adolescent refuse une nouvelle fois de faire le deuil de cette relation et va la poursuivre dangereusement à travers ces messages venus de l'au-delà...
Même si elle est très bien mise en place, cette évidente métaphore à la fois de notre dépendance aux nouvelles technologies et d'un adolescent choisissant de sombrer dans une addiction plutôt que d'avancer va paradoxalement commencer à montrer ses limites quand Craig se retrouve aux prises avec les manifestations du téléphone et leurs conséquences. La première et plus importante d'entre elles, fondatrice de la chute de Craig dans une spirale de noirceur qu'il ne maîtrise plus, ne sera pas à remettre en cause mais, en voulant jouer sur une répétition aux airs de symbolique d'une rechute à une addiction pour son jeune héros, "Mr. Harrigan's Phone" se met dangereusement à faire du surplace en attendant que Craig raccroche... enfin... referme inévitablement cette page de son passé pour se tourner une bonne fois pour toute vers son avenir. C'est probablement lors de cette dernière demi-heure/partie que le film échoue le plus à prouver que le contenu de la nouvelle recelait suffisamment de matière pour s'étaler sur la durée d'un long-métrage.
À cause de cela, en tant que nouvelle ou film, "Mr. Harrigan's Phone" ne laissera donc pas le souvenir le plus impérissable qu'il soit mais son adaptation aura eu au moins le mérite d'en retranscrire fidèlement l'atmosphère, ses degrés de lecture et ses personnages. Récemment, tous les films inspirés des romans de Stephen King n'ont pas toujours été aussi respectueux et en harmonie avec l'esprit de leurs matériaux d'origine. Rien que pour ça, on vous conseille de décrocher aux appels de ce M. Harrigan.
La nouvelle de Stephen King porte sur la thématique de la solitude et de la relation que nous entretenons avec nos portables. Cette adaptation nous livre une œuvre assez touchante où l'on peut distinguer deux parties. La première moitié montre la naissance d'un lien entre un vieil homme et un jeune adolescent qui lui fait la lecture. Cette relation ainsi que sa vie en général est présentée avec la voix off de l'adolescent tout au long du film avec beaucoup de sensibilité. La suite n'est pas de l'épouvante mais du paranormal qui ne fait pas vraiment frissonner mais éveille l'intérêt.
L'idée de départ paraissait intéressante, sauf qu'au final, on se retrouve face à une histoire qui n'avance pas et qui, pour le coup, rend le tout interminable. De plus, le héros est franchement insipide. Pour finir, on a du mal à comprendre ce que fait ce film dans la catégorie film d'horreur...
Un jeune garçon et un vieux milliardaire se nouent d’amitié, mais quand lorsque ce dernier meurt, le jeune homme se retrouve étrangement capable de communiquer avec lui par-delà la mort grâce à son iPhone. En voilà une histoire qui fait froid dans le dos ! Adapté d’une nouvelle de Stephen King, le postulat de départ était particulièrement prometteur, mais malheureusement, le film Netflix ne s’est pas suffisamment montré intéressant. Sans jamais atteindre ses enjeux et sans jamais atteindre son potentiel horrifique, l’histoire n’avance pas et tourne complètement en rond pendant près d’une heure. Malgré son solide casting et son côté plutôt mystérieux, il dommage que le long-métrage de John Lee Hancock n’ait pas pris une tournure plus psychologique et horrifique. - 11/20 Critique sur Le Téléphone de M. Harrigan (film) Vu le 12.10.2022 sur Netflix
Excellente adaptation de la nouvelle de Stephen King. On retrouve l'ambiance chère à cet écrivain. Cette histoire a bien entendu un ressort fantastique, mais le film joue habilement sur de vieilles superstitions adaptées à notre monde moderne. Nous avons regardé ce film un soir en famille et chacun a été ravi de ce petit bijou.
Très ennuyant malgré l'idée originale du film qui se montrer vraiment énigmatique. Contrairement à cela, il ne se passe absolument rien. Un manque d'approfondissement sur le scénario, les scènes horrifiques car oui de base ce devait être un film d'horreur d'autant plus que c'est une inspiration de Stephen King. Absence de rebondissement total. Une fin bâclée avec beaucoup trop d'incohérences et de questions sans réponses. Jaeden Martell sauve un peu, et encore...
A la fois parabolle de la dépendance aux technologies de communications et variation autour du deuil et de la solitude. Ainsi, la relation entre cet adolescent et ce vieil homme est à la fois sincère et touchante. Puis le récit prend une tournure empreinte d'une dimension surnaturelle intriguante. La narration et le rythme doux ne permettent guère d'envolée mais ce drame fantastique a un certain charme. Enfin, ne boudons pas notre plaisir de retrouver le vieillissant D. Sutherland face à la caméra.
Une nouvelle adaptation de Stephen king peu mémorable. Lorgnant beaucoup plus vers le drame que le genre horreur auquel il est catalogué, la première partie est plutôt intéressante jusqu'à la mort de M Harrigan, malgré la lenteur du récit, puis ensuite il ne se passe plus rien, le scénario devient rébarbatif et ne sais pas vraiment s'il doit aller vers le surnaturelle ou rester ancré dans la réalité. De plus la fin est expédiée et l'on a droit à une pseudos morale sur une société sans cesse connecté. On n'a déjà vu pire, mais faut clairement rien en attendre .
on a l'impression que le film ne démarre jamais et reste trop longtemps sur la présentation de la relation entre Craig et m. harrigan. et lorsque que des chose étrange arrive enfin le film ce clôture rapidement. étrange rythme et le film ne vous donnera pas ce qu'il a l'air de promettre. reste une jolie réalisation assez propre.
Je crois que Netflix a un problème avec les films qui mettent en scène des adolescents, parce qu’à chaque fois, cela ressemble à tout sauf de réels adolescents. Donc inutile de préciser que j’ai franchement trouvé ce film très nul et sans personnalité.
Ce film se vend plus ou moins comme un thriller d’horreur, et à aucun moment la réalisation ne confirme cela. La mise en scène ne montre rien d’effrayant, que ce soit dans la musique (qui est très souvent joyeuse et dansante et trop peu souvent intrigante), ou que ce soit les plans (qui sont pratiquement constamment accompagnés d’une lumière chaleureuse), je trouve qu’il n’y a que le sound design qui peut paraître horrifique. Sinon, la réalisation n’a aucune particularité originale et manque de personnalité, elle est même carrément trop cliché.
C’est sidérant à quel point Netflix peine à écrire de bons adolescents, et là encore, le personnage principal n’est pas du tout réaliste ; tout comme la vie au lycée qui ne ressemble en aucun cas à celle du film. L’idée de l’intrigue est plutôt intéressante mais trop facile et peu originale, et surtout pas assez exploitée, ce qui fait que le film devient chiant et pas intéressant. Sans compter que le film a un très mauvais rythme et que l’élément déclencheur arrive pratiquement à la moitié du film, et que la seconde moitié va beaucoup trop vite. D’autant plus que les autres personnages sont très peu utiles et sont encore moins intéressants et que l’acteur principal s’ennuie dans ce rôle et cela se ressent.
Sans grande surprise, je ne recommande pas du tout ce film ; pas même pour rire car il n’y a rien à garder dans ce film, pas même le concept qui est trop vu et revu.
ça fait plaisir de voir le désormais très rare Donald Sutherland...Bon, le film en lui même est par contre assez moyen (malgré du Stephen King derrière tout ça), mettant beaucoup de temps à démarrer pour qu'il ne se passe finalement pas grand chose. Ce faux rythme a par contre l'avantage de bien poser les personnages. Attention, nous n'avons clairement pas affaire à un film d'horreur/épouvante,
Je n ai pas lu la nouvelle mais il ne s agit que d une nouvelle justement donc assez court . D accord mais pour le coup il manque des réponses. Le début avec Donald Sutherland est plutôt réussi mais c est après qu on reste sur sa faim. Néanmoins c est bien réalisé et on le regarde sans perdre l intérêt mais la toute fin est décevante.
Ce film, sorti tout récemment sur Netflix et réalisée par John Lee Hancock n'est vraiment pas terrible. C'est l'histoire d'un garçon qui va lire des bouquins à un vieux monsieur fortuné qui habite au coin de la rue. Mais à la mort de ce dernier, le garçon continue de recevoir des messages du vieux monsieur et les personnes lui mettant des bâtons dans les roues semblent mourir mystérieusement. Plutôt alléchant comme synopsis, surtout lorsque l'on sait que c'est adapté d'une nouvelle de Stephen King. Seulement, le problème est aussi là. Je n'ai pas lu la nouvelle en question, faisant partie du recueil "Si ça saigne", mais on sent bien que c'est une nouvelle courte. Autant, certains bouquins de King sont très difficiles à condenser en un film, autant certaines de ses histoires sont étirées pour pouvoir en faire un long métrage. Et ici, nous sommes dans le deuxième cas de figure. Les romans et nouvelles de Stephen King ont tellement été adaptées au cinéma que, mis à part faire des remakes ou des séries, il ne reste plus grand-chose dans les cartons. Et on voit bien ici que Netflix s'est rué sur cette nouvelle pour profiter du filon mais ça ne fonctionne pas. En effet, comme je l'ai dit précédemment, l'histoire est beaucoup trop succincte pour alimenter un film de plus d'une heure et demie ; d'ailleurs nous n'avons que deux meurtres (enfin "mort mystérieuse") ! On a énormément de scènes où le garçon lit des bouquins au vieux monsieur, où ils discutent, où le garçon se pose des questions, va à la fac etc. et toutes ces scènes là sont assez ennuyeuses. Alors après avoir longtemps trainé en longueur comme ça, on est en droit de s'attendre à une fin de qualité, ou du moins marquante, comme un twist ou autre par exemple. Mais le film ne se rattrape pas là non plus puisque nous avons une fin très basique, voire même abrupte, et on revient à la page d’accueil Netflix en se disant "tout ça pour ça ?". Concernant les acteurs, nous retiendrons principalement Jeaden Martell et Donald Sutherland qui ne s'en sortent pas trop mal. "Le Téléphone de M. Harrigan" est donc un film bien oubliable mais surtout bien creux !