AlloCiné
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Ce réalisateur est fou et tellement singulier. humour, fantastique, absurde, burlesque filé. Tellement drôle et juste ce qu'il faut de glauque et de dérangeant pour marquer les esprits et laisser de belles traces.
J'avoue être intrigué par ce film, et me fait peur un peu au vue de ce qu'on a pu voir dans la bande annonce. Et pour le coup j ai pas accroché du tous, heureusement que ce film ne fait que 1h14 avec le générique et j ai trouvé ça long !!!
C est pas marrant, pas crédible et la fin, mon dieu , j ai perdu 1h. lol
C est pas marrant, pas crédible et la fin, mon dieu , j ai perdu 1h. lol
Un film réjouissant! L'intrigue se développe autour de l'achat d'une maison bourgeoise, qui contient cette trappe, qui va changer la vie d'un couple. On ne peut pas en dévoiler davantage, sans gommer l'intéret de cette commédié grinçante, s'articulant avec les désirs "prométhéens" de l'épouse, qui veut profiter de l'effet d'aubaine.: Il y a aussi l'autre couple, le patron du propriétaire de la maison et sa femme, où cette fois ci c'est l'homme qui explore sa capacité à être "augmenté", dans une défi bien autre que celui proposé par la maison.
De ces chassés croisés entre les deux histoires, et les deux couples, il y a un fil commun sur notre éternelle insatisfaction et nos névroses, et nos capacités à nous protéger ou non, envers ce que les opportunités de la civilisation marchande nous propose, en terrmes d'addictions. Car finalement ce petit film insolent et rigolard, pose des interrogations philosophiques comme le ferait "le portrait de Dorian Gray", d'Oscar Wide. Le sujet joue sa partition entre le fantastique, et la science fiction. . On pense au "passe muraille "de Marcel Aymé, et aux contes des 1001 nuits, ou à des oeuvres d'anticipation, comme celui d'Aldous d'Huxley, qui écrivit ce petit chez d'oeuvre qu'est "Jouvence". .
J'ai admiré la qualité du scénario, la mise en scène, et le jeu des acteurs, flirtrant avec le scabreux, les interdits, mais toujours sur le fil d'un humour ravageur, qui fait soupape. Quentin Dupieux est vraiment à mon sens un grand réalisateur, dont le film "Au poste", m'avait ravi, par son insolence, et sa loufoquerie, le sens de l'absurde et du "no sense" anglais, rappelant l'univers de Brautigan, ou ce chef d'oeuvre de Spike Jonze "Dans la tête de John Malkovitch". J'ai admiré aussi l'économie de moyen de ce film, où très peu d'effets spéciaux, voir aucun, n'ont été employé, pour un résultat parfait.
De ces chassés croisés entre les deux histoires, et les deux couples, il y a un fil commun sur notre éternelle insatisfaction et nos névroses, et nos capacités à nous protéger ou non, envers ce que les opportunités de la civilisation marchande nous propose, en terrmes d'addictions. Car finalement ce petit film insolent et rigolard, pose des interrogations philosophiques comme le ferait "le portrait de Dorian Gray", d'Oscar Wide. Le sujet joue sa partition entre le fantastique, et la science fiction. . On pense au "passe muraille "de Marcel Aymé, et aux contes des 1001 nuits, ou à des oeuvres d'anticipation, comme celui d'Aldous d'Huxley, qui écrivit ce petit chez d'oeuvre qu'est "Jouvence". .
J'ai admiré la qualité du scénario, la mise en scène, et le jeu des acteurs, flirtrant avec le scabreux, les interdits, mais toujours sur le fil d'un humour ravageur, qui fait soupape. Quentin Dupieux est vraiment à mon sens un grand réalisateur, dont le film "Au poste", m'avait ravi, par son insolence, et sa loufoquerie, le sens de l'absurde et du "no sense" anglais, rappelant l'univers de Brautigan, ou ce chef d'oeuvre de Spike Jonze "Dans la tête de John Malkovitch". J'ai admiré aussi l'économie de moyen de ce film, où très peu d'effets spéciaux, voir aucun, n'ont été employé, pour un résultat parfait.
comédie loufoque et absurde mais qui nous amène à un questionnement sur notre époque : jeunisme, exigence d'une vie remplie et conforme à nos rêves, prouesses sexuelles etc...
Sous la couverture d'un conte amoral et léger qui se laisse regarder avec beaucoup de plaisir, un conte plus moral se dessine
Sous la couverture d'un conte amoral et léger qui se laisse regarder avec beaucoup de plaisir, un conte plus moral se dessine
Je n'avais vu aucun film de Q.Dupieux, et j'y suis allée non motivée (j'avais 1h30 à meubler) .
Et bien ! Une bonne surprise ce film ! Loufoque mais pas débile. Une joyeuse petite satire caricaturale sur les obsessions (vieillir, les performances viriles...)
Léa Drucker, avec ses barrettes et ses cheveux très blonds, a des petits airs de Catherine Deneuve jeune, ce qui donne une sorte d'anachronisme savoureux au film.
Pour se détendre, et réfléchir un peu, l'air de rien.
Et bien ! Une bonne surprise ce film ! Loufoque mais pas débile. Une joyeuse petite satire caricaturale sur les obsessions (vieillir, les performances viriles...)
Léa Drucker, avec ses barrettes et ses cheveux très blonds, a des petits airs de Catherine Deneuve jeune, ce qui donne une sorte d'anachronisme savoureux au film.
Pour se détendre, et réfléchir un peu, l'air de rien.
Le quotidien de deux couples va être bouleversé par une découverte aussi inimaginable qu’improbable.
spoiler:
Le premier, achète une maison dont une trappe située dans la cave, permet d’accéder à la chambre en rajeunissant de trois jours. Tandis que le second se fait greffer un pénis électronique
. Deux idées originales peuvent t’elle faire un bon film ? Clairement non. Une fois la surprise et la première demi-heure, particulièrement bien réalisée, passée la farce ne prend pas.
La brusque accélération du dernier quart d’heure est également malvenue. Le film aurait gagné a être plus long (1H15 pour ceux qui ne sont pas abonné et qui payent leurs places c’est un peu abusé), et plus développé.
. Deux idées originales peuvent t’elle faire un bon film ? Clairement non. Une fois la surprise et la première demi-heure, particulièrement bien réalisée, passée la farce ne prend pas.
La brusque accélération du dernier quart d’heure est également malvenue. Le film aurait gagné a être plus long (1H15 pour ceux qui ne sont pas abonné et qui payent leurs places c’est un peu abusé), et plus développé.
L'intrigue est intéressante, assez original et plutôt prenant, film plutôt court, c'est pas mal, à voir
Du Dupieux sans conteste.
Conte philosophique bien emmené par un quatuor de bons acteurs, ce film se laisse voir volontiers durant une soirée au calme.
Conte philosophique bien emmené par un quatuor de bons acteurs, ce film se laisse voir volontiers durant une soirée au calme.
Bof. Ça démarre bien. L'idée de départ est bonne, les acteurs à leurs places... et puis patatras. Plus de jus, plus d'idées. Le scénariste ne sait pas comment terminer ce film. Résultat : du grand n'importe quoi au final.
Dommage. Ç'aurait pu être bien mais que faire sans talent ? Un bide. Deux étoiles pour les comédiens.
Dommage. Ç'aurait pu être bien mais que faire sans talent ? Un bide. Deux étoiles pour les comédiens.
Tellement absurde mais aussi tellement drôle. Cette "trappe" ne nous fait pas tomber dans une histoire banale mais dans une histoire à suspense avec une belle morale à la fin. A voir donc !
Autant je n'avais pas aimé son précédent film, Mandibules, autant j'ai adoré ce dernier Quentin Dupieux. Une critique du transhumanisme mais avec un humour complétement décalé et rafraichissant. Tous les acteurs sont excellents et jouent à la perfection le côté conversation détachée alors que les situations délirantes s'enchainent. Le seul défaut est la fin un peu prévisible qui aurait mérité d'être mieux travaillée.
C'est une bonne idée de film. C'est peut-être l'avenir du film Français, une bonne idée, un film qui laisse des traces, minimaliste, très bien interprété. Basé sur les éternelles angoisses des hommes et des femmes.
Histoire d’un trou
Après Rubber, Réalité, Au poste !, Le Daim et Mandibules, l’extra-terrestre du 7ème Art, Quentin Dupieux, revient avec ces 74 minutes de comédie plus mélancolique et un peu moins déjantée que ses précédents opus. Mais tout de même… Alain et Marie emménagent dans un pavillon. Une trappe située dans la cave va bouleverser leur existence. Le scénario reste quoi qu’il arrive avec Dupieux complètement en dehors des clous. On reconnaît sa patte dès la 1ère image, dès les 1ers dialogues. On sait où on est. Reste que ce film est plus sage que les précédents – toutes proportions gardées – et, à ce titre, m’a un peu déçu.
C'est sans conteste son film le plus linéaire, qui ne passe pas par des entorses narratives, du genre briser le mur de l’absurde complet. De plus, il se livre à une double réflexion, à la fois sur le culte du jeunisme et les artifices utilisés pour conserver sa virilité chez l’homme. Il est très difficile de parler plus avant de l’intrigue – des intrigues devrais-je dire – sans rien divulgâcher – comme on dit au Québec – des mystères dans les quels baignent les deux couples. Un mot de la bande-son, entièrement extraite d’un vinyl d’arrangements électroniques de partitions de Bach par un certain Jon Santo et qui date de 1976. Ne cherchez pas ce disque, vous ne le trouverez pas, à moins de l’emprunter à notre cinéaste. Malgré le contexte étrange qu’on retrouve dans tous ses films, on a l’impression que Dupieux s’assagit avec cette fable existentielle et absurde. Il y a du Ionesco chez Quentin Dupieux. Pour amateurs du genre… et j’en fais partie.
Côté casting, on est gâté. Avec nos deux couples, Alain Chabat/Léa Drucker et Anaïs Demoustier/Benoit Magimel, on se régale à chaque instant. Ils jouent à merveille ces duos à la dérive, frappés d’une tristesse indéfinissable, mais surtout éternellement insatisfaits de leur vie. Les dialogues sont improbables, l’image délavée et plutôt laide – parfaitement assumée -, la musique volontairement envahissante, en particulier dans la dernière partie, le tout teinté d’un surréalisme de bon aloi et pourtant tellement vrai. Conte philosophique et burlesque qui fait beaucoup rire.
Après Rubber, Réalité, Au poste !, Le Daim et Mandibules, l’extra-terrestre du 7ème Art, Quentin Dupieux, revient avec ces 74 minutes de comédie plus mélancolique et un peu moins déjantée que ses précédents opus. Mais tout de même… Alain et Marie emménagent dans un pavillon. Une trappe située dans la cave va bouleverser leur existence. Le scénario reste quoi qu’il arrive avec Dupieux complètement en dehors des clous. On reconnaît sa patte dès la 1ère image, dès les 1ers dialogues. On sait où on est. Reste que ce film est plus sage que les précédents – toutes proportions gardées – et, à ce titre, m’a un peu déçu.
C'est sans conteste son film le plus linéaire, qui ne passe pas par des entorses narratives, du genre briser le mur de l’absurde complet. De plus, il se livre à une double réflexion, à la fois sur le culte du jeunisme et les artifices utilisés pour conserver sa virilité chez l’homme. Il est très difficile de parler plus avant de l’intrigue – des intrigues devrais-je dire – sans rien divulgâcher – comme on dit au Québec – des mystères dans les quels baignent les deux couples. Un mot de la bande-son, entièrement extraite d’un vinyl d’arrangements électroniques de partitions de Bach par un certain Jon Santo et qui date de 1976. Ne cherchez pas ce disque, vous ne le trouverez pas, à moins de l’emprunter à notre cinéaste. Malgré le contexte étrange qu’on retrouve dans tous ses films, on a l’impression que Dupieux s’assagit avec cette fable existentielle et absurde. Il y a du Ionesco chez Quentin Dupieux. Pour amateurs du genre… et j’en fais partie.
Côté casting, on est gâté. Avec nos deux couples, Alain Chabat/Léa Drucker et Anaïs Demoustier/Benoit Magimel, on se régale à chaque instant. Ils jouent à merveille ces duos à la dérive, frappés d’une tristesse indéfinissable, mais surtout éternellement insatisfaits de leur vie. Les dialogues sont improbables, l’image délavée et plutôt laide – parfaitement assumée -, la musique volontairement envahissante, en particulier dans la dernière partie, le tout teinté d’un surréalisme de bon aloi et pourtant tellement vrai. Conte philosophique et burlesque qui fait beaucoup rire.
Film sans aucun intérêt, BEAUCOUP trop long et surtout mal interprété; seul A.CHABAT tire son épingle du jeu.
Dommage l’idée de base est originale ( pour celle de A.CHABAT) alors que celle de B.MAGIMEL est certes drôle les 5 premières secondes mais après d'une lourdeur à l'aune de ce film.
A éviter absolument.
Dommage l’idée de base est originale ( pour celle de A.CHABAT) alors que celle de B.MAGIMEL est certes drôle les 5 premières secondes mais après d'une lourdeur à l'aune de ce film.
A éviter absolument.
Comment la notoriété et l'argent transforment un scénario de court métrage passable en un film soporifique sans intérêt.
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