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    Malcolm & Marie
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    3,8
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    97 critiques spectateurs

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    Damien Vabre
    Damien Vabre

    165 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2021
    Un duo talentueux, un noir & blanc élégant, une réalisation raffinée, une musique cool, beaucoup d'atouts pour que la magie du cinéma s'opère, et elle s'opère mais que dans une certaine mesure à cause de la monotonie du scénario et des dialogues surécrits.
    Victor A.
    Victor A.

    68 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2021
    Laissant quelques personnes sur le carreau j'ai été happé par cette proposition jusqu'au-boutiste de Sam Levinson ! Le choix de filmer ça caméra à l'épaule est le bon, les acteurs sont impressionnants (même si des fois en surjeu), le noir et blanc ainsi que le grain peut refroidir mais créé une ambiance particulière. C'est un grand oui pour le créateur d'Euphoria qui évacue toutes ses frustrations et ses propres questions dans ce métrage.
    John Henry
    John Henry

    108 abonnés 708 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2021
    Il y a une beauté éternelle dans ce film, une beauté permanente. C'est un exercice virtuose fragile et donc précieux. Les acteurs sont prodigieux, touss les deux, et dans chaque articulation de ce couple qui se déchire, se rabiboche s'éloigne et se retrouve toute l'universalité du monde. Il y a une écriture précise et pourtant l'impression que tout est improvisé. C'est du grand cinéma qui questionne l'art, les genres, les races, sans grande leçon morale et qui étudie le couple, tous les couples, avec une émotion qui nous laisse désarmés.
    nokidoki
    nokidoki

    81 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2021
    Difficile de critiquer un film pareil. D'ailleurs est-ce vraiment un film et non pas une pièce de théâtre ?
    S'il n'y avait pas l'excellente caméra qui filme ce huis-clos, s'il n'y avait pas deux excellents acteurs, s'il n'y avait pas une bonne histoire, cela aurait été juste un film ou ça jacasse.
    Le noir et blanc n'est même pas justifié. Le scenario aurait pu tenir sur une feuille A4. Malgré la présence de Zendaya et JDW, on s'ennuie un peu.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 768 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 février 2021
    Ce film était exactement ce à quoi je m'attendais quand j'ai vu l'affiche C'est un film incroyablement prétentieux. Je pense que c'est un concept intéressant un film composé de deux personnes seulement et montrant leur relation au cours d'une seule nuit. Après l'avoir regardé je pense qu'il pourrait mieux fonctionner comme un court métrage car il semblait n'avoir rien d'autre à dire et ne ressortait que les mêmes arguments encore et encore. spoiler: Le personnage masculin est un réalisateur qui pense être le meilleur réalisateur de tous les temps je ne pouvais pas m'empêcher de penser qu'il n'était qu'un porte-parole du réalisateur. Ses paroles ressemblaient à celles des réalisateurs. C'était comme de la prétention d'école de cinéma qui parlait constamment de certains réalisateurs et de certains mouvements et ne les comprenait pas comme Citizen Kane. Tout le tournage sur pellicule et en noir et blanc n'a été fait que pour être artistique. Peut-être que cela a ajouté quelque chose d'un peu différent mais j'ai trouvé que cela donnait un aspect terrible à cette magnifique maison parce que le film était si bruyant.
    Le jeu des acteurs était bon. Zendaya était assez bon mais le rôle principal masculin était un peu trop fort pour moi. Le scénario était un autre problème car il était tellement sur-écrit. Ce n'était pas comme si les gens parlaient c'était comme lire les mots d'une page. L'intrigue était exaspérante car elle se répétait tellement...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 février 2021
    Like what ?

    That thing is what's called a masterpiece, like honnestly, the acting ? Zendaya and John David honnestly just ate it up, they were brilliant, it is mind blowing and frustrating how good they actually are, go watch it, go watch it again and again, cry with it, laugh with, love with it.
    Frédéric M
    Frédéric M

    19 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 février 2021
    Un véritable calvaire ce film, d'un ennui sidéral. La performance des acteurs ? Bof... Le scénario ? Bof aussi. On n'apprend rien. On a déjà vu ça des centaines de fois. Un film oubliable.
    Yves G.
    Yves G.

    1 507 abonnés 3 527 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2021
    Après l'avant-première de son film, Malcom rentre à minuit passé dans la superbe villa que la production a louée pour lui à Malibu avec sa petite amie Marie. La soirée s'est bien passée. L'avant-première a été un triomphe. Malcolm jubile. Mais Marie lui en veut pour l'avoir oubliée dans son discours de remerciement. Une violente dispute éclate entre les deux amoureux.

    "Malcolm & Marie" partait à mes yeux avec un lourd handicap. Huis clos théâtral mettant en scène deux personnages qui se disputent le temps d'une nuit, il avait toutes les caractéristiques de ces films statiques, bavards et artificiels dont j'ai déjà eu si souvent l'occasion de dire tout le mal que j'en pensais par exemple dans mes critiques de "Fences" ou du "Blues de Ma Rainey" - sans parler du "Bonheur des uns" ni du "Dindon".

    Preuve qu'il faut savoir aller au-delà de ses a priori - et preuve aussi que, faute de sorties au cinéma, on en est réduit ces temps ci à regarder toutes les nouveautés sur Netflix - j'ai regardé "Malcolm & Marie" et ne le regrette pas. Au contraire. J'y avais été incité par l'identité de son réalisateur, Sam Levinson, dont j'avais adoré le précédent film, le trop méconnu et punk "Assassination Nation" qui faisait partie de mon Top 10 en 2018.

    En revanche, je ne connaissais pas Zindaya et dois reconnaître que l'héroïne de "Spider-Man: Homecoming" a du talent. C'est elle qui crève l'écran, dans un rôle en or qui lui permet de déployer toute la palette de son jeu. Vamp en robe de soirée au décolleté époustouflant, femme-enfant en débardeur blanc et petite culotte, forte et fragile à la fois, elle dit ses quatre vérités à John David Washington (le héros jamesbondien de "Tenet") qui, lui, convainc moins. Son rôle est plus ingrat, son orgueil plus ridicule, son ingratitude plus antipathique.

    Pendant près de deux heures filmées dans un noir et blanc soyeux, jusqu'à un ultime plan d'une sublime beauté, rien ne nous fera échapper à ce face-à-face étouffant. Sans doute pourrait-on lui reprocher un rythme un peu répétitif : 1. une engueulade 2. une réconciliation 3. un morceau de jazz. Mais ce serait lui faire un méchant procès car on, ne s'ennuie pas une seconde en compagnie de Malcolm et Marie.

    En donnant à un réalisateur noir le rôle principal, "Malcolm & Marie" nous parle de cinéma, de la façon dont il se construit, de la part des expériences personnelles dans l'écriture d'une fiction, de l'assignation à laquelle un réalisateur afro-américain est souvent condamnée. Mais l'essentiel de son propos n'est pas là. "Malcom & Marie" est avant tout un film sur le couple, comment il se construit, sur quel pacte, tacite ou explicite, il dure, la part de concessions qu'il suppose, le dialogue et l'écoute auxquels il oblige et surtout peut-être le bonheur qu'il apporte.
    Cinememories
    Cinememories

    489 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2021
    Certains diront scène de ménage, d’autres iront plus loin et c’est dans cette optique que le dernier film de Sam Levinson aime explorer. N’ayant pas forcément rencontré un succès tranchant avec ses deux premiers long-métrages (Another Happy Day et Assassination Nation), ce dernier nous offre peut-être un prolongement rafraîchissant de sa série « Euphoria », en ramenant l’actrice vedette à l’affiche, rien que ça. Mais il ne faudra pas non plus s’attarder sur ces contours, car ce qui préoccupe dans ce sujet c’est bien le fond, dissimulé dans un cadre noir et blanc, tourné à la pellicule. Cette texture appelle ainsi les émotions d’un couple, qui se livre à des joutes oratoires de qualité et de créativité. Un huis-clos tout à fait passionnant, dans l’esprit d’un film de procès où les oppositions seront à la fois vaines, percutantes, blessantes ou encore superficielles. Quand on finit par vider son sac, on peut parfois manquer de souplesse, mais ce à quoi le film nous engage est d’une implication vicieuse et non retenue.

    Cette radicalité s’inscrit ainsi dans les échanges d’un couple, à l’épilogue d’un succès que chaque parti développera pour sa défense et pour cette relation, qui semble à la fois si frêle et pourtant si fusionnelle. Si John David Washington adopte un Malcolm prétentieux en apparence, c’est bien sûr pour mettre un bon coup de botte là où ça fait mal. Le réalisateur tient un sujet à travers ce qu’il caractérise en ce protagoniste nommé et dont l’appétit entraînera le remords de sa situation. La difficulté d’un couple à communiquer fait vraisemblablement partie de toute une démarche, afin de mieux évoquer l’harmonie, en exposant son opposé. Et malgré tout, un magnétisme s’invite à la soirée, qui dure et qui voit deux âmes endurer les sentiments cachés de l’autre. La location de luxe devient ainsi le théâtre d’une mésaventure mélancolique, où la caméra reste à bonne distance et à disposition d’une introspection inattendue mais bienvenue. Le cinéma d’aujourd’hui est insoluble à la critique et on nous le fait remarquer avec toute l’ambiguïté d’un amour toxique. De même, on nous interroge sur le regard du cinéaste sur son œuvre, ses influences et ses inspirations.

    En revenant justement sur des discussions de fond, quant à la légitimée de portée une réalisation à une dimension tantôt sociale, politique ou autobiographique, les propos se tordent pour notre plaisir de reconnaître une certaine absurdité et hypocrisie du métier. Mais d’aussi lourds monologues qui accompagnent cette observation nous ramènent toujours dans cette cellule psychologique, où il règne un climat des plus hostile. Si l’homme et la femme sont prêts à exploser et à imploser, il ne manque qu’un détonateur pour y mettre un terme. Toutefois, le film ne souhaite pas prendre position et jongle dans un esprit de dominance, comme s’il n’y aurait jamais de conclusion aux débats. Le potentiel se trouve pourtant juste devant nos yeux, en la personne de Marie, ou plutôt de Zendaya, qui témoigne à nouveau d’un naturel bouleversant, tout en gardant une combativité qu’elle ne relâche pas un seul instant. Contrairement à son collègue, toujours en dessous de sa prestation, elle prend soin de marquer son territoire, sur le plan fictif et professionnel. Si l’on raconte qu’il y a toujours une muse derrière chaque bonne histoire, l’une d’elle n’aura pas manqué de réagir avec justesse et émotion.

    Levinson a certes le défaut d’un peu trop surligner son discours et à en multiplier les thématiques à ne plus y retenir grand-chose au bout du tunnel, le cinéaste aura cependant trouvé suffisamment de patience et d’ingéniosité pour transfigurer « Malcolm & Marie ». De même, ce que l’on assimile frontalement au théâtre filmé peut parfois se diluer dans ses non-dits, teintés d’un décor sonore allègrement jazzy, mais aussi gourmand qu’un mac and cheese. Ainsi, le cinéma met en valeur le mouvement, comme sa représentation des plus bouillante. C’est un milieu tout aussi incompréhensible que malfaisant, mais l’art lui-même mérite sans doute un meilleur ambassadeur pour défendre ses vertus les plus bénéfiques et pour condamner les plus biscornues.
    Jean-pierre D.
    Jean-pierre D.

    16 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 février 2021
    Un film qui aborde tout les clichés avec une forme de pseudo intellectualité. Franchement, je n'ai pas du tout aimé.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    327 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 février 2021
    Un huit clos en N&B, des plans caméras intéressants, pour une variation sur le couple qui oscille entre tendresse, ressentiments et règlements de compte. Ces vagues permanentes et répétitives fatiguent, les longues tirades assomment et l'on attend désespérément une vraie brisure, une évolution, un rebondissement dans ce scénario. Mais avec Malcom & Marie on tourne en rond, on s'ennuie ferme!
    Jorik V
    Jorik V

    1 282 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 février 2021
    C’était quitte ou double avec ce genre de projets particuliers. Et si on ne doute pas des bonnes intentions de ses instigateurs et de ceux qui l’ont matérialisé, ajouté aux contraintes de tournage actuelles, le résultat se révèle pourtant être un pur et simple exercice de style qui fait davantage plaisir à ceux qui l’incarnent qu’au spectateur qui le regarde. En gros, durant près de deux (très) longues heures, on assiste à la dispute d’un couple au retour d’une soirée. Et comme les deux sont dans le milieu du cinéma, les discussions sont tout autant à base de septième art que de rancœurs du couple sur leur passé, leur présent et leur avenir. Dans le genre, « Les Noces Rebelles » de Sam Mendes avait bien plus de coffre et ici le concept en huis-clos et presque en temps réel ne convainc pas. « Malcolm et Marie » s’avère long, lourd et ennuyeux.



    Pourtant Sam Levinson est un artiste à suivre à la hype actuelle bien méritée. Il a réalisé le bon drame familial et choral « Another happy day » ainsi que la bombe poil à gratter et pamphlétaire « Assassination Nation ». Mais c’est surtout pour la sublime série « Euphoria », déjà avec Zendaya, qu’il s’est fait connaître. Si l’homme est doué, on ne peut le nier ici avec une direction d’acteurs irréprochable, de beaux plans et un high concept flatteur, cela ne fonctionne malheureusement pas. Ou par rares intermittences. Le noir et blanc est certes joli mais totalement ostentatoire et inutile contrairement à un film comme « Mank » récemment où cela collait à l’époque et l’histoire. Le duo formé par Washington, qui a décidément le vent en poupe après « Tenet », et Zendaya est crédible et tous deux livrent de belles performances mais au service d’une œuvre vaine et fatigante d’où ressortent néanmoins quelques belles séquences par-ci par-là, comme celle dans la baignoire ou le final dans la chambre.



    Mais, hormis cela, on a droit à de longues litanies dialoguées et à des joutes verbales où chacun prend le dessus sur l’autre à tour de rôle. C’est trop écrit, un peu trop psychologique et inévitablement lassant. Le film est bien trop long et l’on finit par s’ennuyer comme si on assistait à la dispute d’un couple d’amis qui n’en finit pas, où aucun ne veut lâcher le morceau. Les dialogues qui parlent de cinéma sont peu intéressants et leur histoire de couple et les envolées verbales qui vont avec, pas beaucoup plus. Le spectateur reste extérieur à tout cela, comme si « Malcolm et Marie » était un bel objet glacé et froid qui ne nous touche pas. C’est donc une déception même si on s’accorde à dire qu’avec un tel postulat, ça passe ou ça casse… Et là on n’est franchement pas convaincu.



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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 février 2021
    « Malcolm & Marie » faisait partie des films que j’attendais le plus, pour ce début d’année. C’était donc avec une certaine impatience, que je viens de le découvrir, et qu’elle claque monumental le réalisateur Sam Levinson vient de nous infliger.

    Tourner en noir et blanc, avec 12 personnes dans son équipe, premier film tourner en pleine pandémie, duo qui s’annoncez déjà culte, histoire vraiment intéressante quoi que déjà un peu déjà vu…tous ces ingrédients faisait que j’attendais le film au tournant. Et, mon côté spectateur a était légèrement servi.

    Avant tout, il est nécessaire de préciser que « Malcolm & Marie » aborde non seulement la thématique du couple, le cinéma mais c’est surtout tout une réflexion sur la création. C’est en cela que le film devient réellement bon, et innove plus qu’un Mariage Story. En effet, dans son œuvre Levinson et son équipe questionne en permanence le spectateur sur ce qu’est un film ? Son importance ? Pourquoi cela compte tellement pour nous ? Quelles sont les barrières entre fiction et réalité ? A partir de quand, une création devient-elle de l’appropriation ?

    A mon sens, c’est par toute ses questions qu’on arrivent à rentrer au plus profond dans la pensée des personnages, au début. Pour vers la moitié toucher à leurs intimités. Les personnages de Sam Levinson se mettent complétement à nus, devant nous. Ne cachant plus la nature de leurs sentiments et émotions qui vient à trop les submergés. Et en cela, je trouve aussi, que la phrase d’accroche de la bande-annonce « ce n’est pas une histoire d’amour, c’est l’histoire de l’amour » prends tout son sens. Car, en parlant de création et d’inspiration, le réalisateur parle de l’intimité des personnes.

    Ensuite, les différents angles et prises de vues qu’on peut voir, nous démontre que Sam Levinson, le réalisateur du film s’est pointé avec exactitude là ou il sait que cela nous fera mal et nous toucher profondément. Tout comme je l’avais évoquer avec Emerald Fennell et dans ma critique de Promissing Young Woman : ici aussi le réalisateur américain ne laisse rien au hasard, ne lâchant jamais la main du spectateur. Et, même quand on le voudrait, il s’interroge sur quelques choses d’autres.

    Le décor est très épuré et donne un aspect théâtral, ce qui permet aux personnages de mieux se révéler. A l’heure ou l’on mise beaucoup sur les décors, les effets spéciaux, quitte à détourner le spectateur de la psychie des personnages, ici le film prend le contrepied. Nous démontrons que deux personnages écrits valent plus qu’un film avec beaucoup d’action, de paillettes, d’effets spéciaux qui alourdissent le propos, et de décors grandiloquents. Donc oui en cela, le film est un chef d’œuvre. Un classique né qu’on n’oubliera pas de sitôt.

    Pour une fois, je ne m’épancherais pas plus sur l’aspect technique, ce n’est pas vraiment ce qui compte. Cheyenne Carron dans sa filmographie nous le prouvait déjà, et c’est exactement le même procéder que suit Sam Levinson dans ce film. Donner à voir des personnages authentique, que l’on pourrait croiser dans la vie réelle. Leur situation est plus glamour et à côté (lui cinéaste enfin reconnu, elle actrice ayant abandonner le milieu), mais leurs questionnements, leurs émotions, sont similaires à tous être humain. En ça le film est profondément universel.

    L’aspect social est également pas mal développé, et chose assez surprenante, Sam Levinson le fait avec beaucoup de sincérité et d’humanité faisant fi de tous les débats et opinions convergentes.

    Enfin « Malcolm & Marie » ne serait rien sans ces deux grands acteurs que sont Zendaya (il est loin le temps de The Greatest Showman, Miss Wheeler) et John-David Washington (Tenet). Elle est juste extraordinaire et grandiose. Les critiques ne s’y sont pas tromper, elle a un talent monstre. Pleine de puissance et de justesse, Zendaya offre ici une de ses plus marquantes performances pour la suite de sa carrière. S’imposant comme l’une des grandes rivales de Vanessa Kirby, pour la saison des prix. On s’en souviendra longtemps de sa performance. Face à un John-David Washington excellent dans son rôle. Au début très caricaturale, il devient plus nuancé et donc plus juste vers la fin. On sent que tous deux on vraiment pris un grand plaisir à faire ce film, et cela se sent. Le noir et blanc sublimant leurs jeux, cela n’en devient que plus profond.

    Au finale Sam Levinson signe l’un des plus grands films de cinéma, qu’on ai fait depuis longtemps sur une variation plus actuelle de « F. Scott et Zelda Fitzgerald ». Car oui, Zendaya et John-David Washington sont les « F. Scott et Zelda Fitzgerald », de ce nouveau cinéma américain plein de liberté et désireux de faire bouger les choses. Pour conclure, «Malcolm & Marie » est un déjà un classique intemporelle.
    Benjamin Blanchard
    Benjamin Blanchard

    7 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2021
    Petit film Netflix qui fait plaisir, avec des acteurs extrêmement bon (surtout Zendaya). Un 8 clos très intense, on passe de l'amour à la haine en même pas 1 minute. J'ai trouvé que le milieu du film tiré en longueur, mais la fin m'a un peu réconcilier avec le film. Une réalisation très particulière signé le réale de la série Euphoria, très originale. Le film passe assez vite en réalité. Vraiment un petit coup de cœur pour le film, qui j'espère trouveras son public.
    loris
    loris

    10 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2021
    Une très bonne surprise ! Je ne m'attendais pas à aimer autant. Zendaya et John David Washington sont incroyables, les 2 acteurs ont livré 2 performances parfaites. Le film est très beau le noir et blanc rend très bien esthétiquement. Le film a quelques longueurs mais je ne suis pas ennuyé. Un bon film
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