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Akamaru
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1,0
Publiée le 15 juillet 2014
La guerre civile au Nigeria(fictive) réduite à un débarquement en force de l'armée américaine,redresseur de torts même après la catastrophe du 11 septembre. Un film de guerre anachronique des sa conception. Un Bruce Williams qui serre fort la mâchoire en donnant des ordres incessants. Une Monica Bellucci pas crédible une seconde en femme-médecin. Une photographie à la Tony Scott complètement hors-sujet. Et pire que tout un hymne à l'armée US,sa malice et ses gros moyens. Difficile de comprendre comment "Les Larmes du soleil"(2003)ont pu voir le jour.
«La seule chose nécessaire au triomphe du mal c’est l’inaction des gens de bien», Edmund Burke
Incursion dans les rivalités au Nigeria où sur 120 millions d’individus il y a 250 groupes ethniques pour faire évoluer en brousse une équipe de cinéma et un groupe d’acteurs qui donnent le meilleur d’eux-mêmes malgré la difficulté du sujet. L’histoire commence au début de la guerre civile lorsque les Foulani (rebelles musulmans) reviennent avec le Général Yacoubou forcer la main aux Ibos (chrétiens) par un coup d’état afin de destituer Samuel Azouga, élu jusque là, démocratiquement. Avant que ne réagisse l’ONU, l’armée américaine commence déjà à évacuer son ambassade sur un porte-avion ancré au large des côtes africaines. C’est là que nous rejoignons notre équipe chargée de récupérer un Docteur de l’Aide Humanitaire, en poste dans une mission. Comme d’habitude «vous ne tirerez que sous le feu de l’ennemi, notre action est placée sous le signe de la neutralité». Ils vont même se retrouver arrosés à feu nourri lorsque tomberont sur eux une compagnie de 300 rebelles, traquant et massacrant tout sur leur passage. 1 mn égale soixante seconde, c’est militaire ! «Eagle one à PC» et que je te traite le femme qu’ils auraient préféré emmener de force, de pute.
C’est militaire aussi ! Finalement attendrit ils emmèneront tout le monde et commencent la traversée de la brousse à 70, nul ne sait exactement combien arriveront à bon port après avoir traverser la frontière camerounaise. -Que Dieu soit avec vous… -Dieu a déjà quitté l’Afrique !
Ils avancent, les soldats sur le qui-vive ouvrent le sentier tandis qu’ils chantent Yekeleni (Stop the carnage), à peine repérable. Quand ils traversent un ruisseau, évidemment, les pierres sont glissantes. On n’est jamais assez prudent. Le temps de sauver un village de l’épuration ethnique et d’apprendre que les rebelles coupent les seins des femmes pour qu’elles ne puissent plus jamais allaiter leurs enfants, nous découvrons un groupe de soldats stupéfiés d’être obligés de tuer des mômes en uniformes qui leur collent au train et d’être obligé de progresser par des marches de trente heures. Les acteurs semblent figés par le traumatisme de l’histoire et traduisent en demi-teinte, une réalisation cinématographique pas très compliquée à assembler. Calfeutrés de quelques explosifs à sensation, ils deviennent plus crédibles lorsqu’ils sont en proies à de terrifiantes angoisses songeant aux 300 rebelles qui risquent de s’abattre sur cette petite expédition de sauvetage. Un ralenti sur le village en feu insistant comme une complainte, un appel aux cieux et la caméra monte vers les nuages. Il pleut.
Tous les cinéastes ne sont pas sortis avec les honneurs de leurs tentatives à montrer des épisodes de guerre. Certains persistent et en semblent presque obsédés un peu comme Ridley Scott continuellement obstiné à faire de l’émotion sur les cadavres de l’humanité. Vietnam, Indochine, Apocalypse now ou Platoon ne vous embarque pas dans les mêmes ambiances, les Larmes du Soleil parviennent difficilement à s’extirper du contexte «commando» et relance un peu l’histoire en utilisant la présence du fils du Président Azouka, héritier de la nation Ibo, considéré comme une menace diplomatique qu’on traque tel un criminel. Occasion visuelle d’en passer à quelques explosions pour redescendre rapidement se mesurer aux difficiles réalités que traversent les réfugiés et mesurer la dose de foi qui nous sépare de leur traversée des ténèbres. A déplorer quand même les trop répétés «nous vous aimons, Dieu ne vous oubliera pas» accentuant une teinte pathétique qui l’est déjà suffisamment comme cela. Propagande, propagande...
La critique presse n'a pas été tendre avec ce film.. ce n'est certes pas un grand film mais j'ai vu bien pire avec 4 étoiles presse... j'ai quand même passé un bon moment en le regardant
Les Larmes du soleil d'Antoine Fuqua est un bon film de guerre avec quelques scène de guerilla très intenses et très bien filmées. Après, le film manque peut être de réalisme, c'est très américain de voir cette bande de gentils G.I. venir combattre les méchants musulmans qui martyrisent les gentils chrétiens. Un peu simple quand même. Mais si on fait abstraction de ça on passe un bon moment et on est même ému.
Excellent film, tant par ses acteurs que son scénario et sa bande son. Bien sûr, l'Américain reste le héros mais il faut souligner le courage du film de montrer la cruelle vérité que vivent des millions d'Africains. Et au final, une belle morale : ce sont eux-mêmes les espoirs de demain. Dommage qu'en 2010, ce film soit toujours d'actualité.
Je trouve que ce film possède un côté manichéen, c'est-à-dire que d'un côté on a les gentils sauveurs garants de la démocratie et de l'autre les méchants qui ne laissent derrière eux que ruines et cadavres. En clair, on trouve un peu de propagande dans ce film. Après, ce film nous invite à réflêchir sur la nécéssité de l'engagement en faveur d'une cause qui nous paraît juste même si pour cela, il faut désobéir aux ordres. Sinon, ce film est plutôt d'actualité avec tous ces terribles conflits qui ensenglantent l'Afrique et il nous permet de mieux comprendre ce qui s'y passe. Enfin, on peut dire qu'il ya de bonnes bastons et les acteurs interprêtent leurs rôles de manières adéquates. Conclusion: un film à voir mais attention, c'est pas pour les âmes sensibles.
Film prenant avec une histoire prenante qui peu nous aider a prendre conscience de la sauvagegrie dont peu fair les milices. Dommage que le scenrio soit trop américain. Certain passages sont trop prévisible et la fin est trop dpectaculaire. C'est un bon film quand même.
Pour les amateurs du genre, vous allez être comblés. Un gentil (Bruce Willis) qui fait son méchant au début et qui devient sauveur humaniste face aux rebelles. Pour mettre la touche féminine, Monica Bellucci joue ici une humanitaire. Et vous avez pleins de rebelles qui veulent faire la guerre.Cette sauce prend vite et ça marche. Tout cela agrémenté de violence et d'effets spéciaux et vous avez un film à l'américaine. A noter que les héros ne s'embrassent pas, c'est peu commun.
Un navet de plus pour Willis. Un soldat qui serre les machoirs tombe sous le charme d'une passionaria de l'humanitaire. Déja le pitch est bete, mais le film atteint des sommets dans la niaiserie. Petite anecdote, Willis s'est éclaté le tympan sur une des scenes de ce film. C'est pas cool quand meme, ca aurait eu une autre gueule si c'etait dans piege de cristal.
Reprenant les conflits inter-territoriaux Nigérians,ce film de guerre suit une équipe de commandos menée par un Bruce Willis parfait.A l’inverse,Monica Bellucci apporte LA touche féminine du film,sans pour autant être à la hauteur de son personnage qui joue l‘excès émotionnel.Pour le reste,Antoine Fuqua agrémente sa mise en scène de situations chocs pour dénoncer la gravité des faits,mais ne parvient pas à rendre pour autant le film efficace par rapport à d’autres plus convaincants.Trop copié et trop patriotique surtout,mais le film reste regardable.