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mat niro
352 abonnés
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3,0
Publiée le 6 juillet 2023
Penélope Cruz ne se contente pas de jouer, elle produit également ce film. Annoncé comme un thriller, celui-ci s'apparente plus à une chronique sociale de la société espagnole pour dénoncer les expulsions de logement et le rôle des banques. En effet, à travers des histoires qui s'entremêlent, cette oeuvre met un temps fou à prendre son envol et à délivrer des émotions. Heureusement, les acteurs sont bons spoiler: et font que cette satire sociale décolle enfin dans le dernier tiers pour nous offrir un final superbe . Comme quoi, il faut parfois savoir être patient pour apprécier un film comme dans ce cas!
J'ai beaucoup aimé le film. Plusieurs thématiques fortes sont abordées ici et ce film dépeint avec réalisme l’injustice qui entoure des situations déchirantes où des familles se retrouvent mises à la rue à cause des institutions bancaires. On ne s'ennuie pas car le rythme est soutenu et tous les acteurs sont très convaincants. Une belle surprise.
Un drame social poignant qui aborde des thèmes brûlants avec une maîtrise assez surprenante quand l’on sait qu’il s’agit d’un premier film. Petite mention spéciale pour la musique du générique, qui m’est restée dans la tête sur tout le trajet du retour.
En un mot déchirant. Un film qui réussit à allier suspense et réflexion sur le sujet des expulsions en Espagne. Un rythme effréné, des acteurs plus que convaincant surtout Penelope qui est méconnaissable.
Ce film " kenloadgien" met en scène la guerre sociale qui touche plus ou moins tous les pays occidentaux. Il cible tout particulièrement 3 profils-type : les travailleurs pauvres, les mères célibataires et les retraités. Le film oppose les gesticulations inefficaces d'un avocat, ce qui perturbe la vie tranquille de son entourage avec des contre-temps imprévus à un État fossoyeur au rouleau compresseur policier redoutable. Le scénario est un peu chaotique mais cela est peut-être voulu pour s'accorder à un sujet chaotique et a le mérite d'aborder des situations rarement traitées dans les médias.
Très bon film mais très dur psychologiquement, bonnes interprétations, on voit bien que ceux qui aiment aider les plus démunis en oublient leur propre vie, si on ne change pas on va vraiment vers le pire
En deux mots j'ai trouvé le film bouleversant et haletant. On est pris dans l'émotion dès les premières minutes. Le sujet est passionnant et les acteurs formidables, que ce soit de Penelope Cruz à Luis Tosar en passant par le gamin qui est très juste.
"À contretemps" est un film que j'ai moyennement apprécié. L'histoire est intéressante mais mal exploitée, la mise en scène ne m'a pas convaincu et les personnages sont plus ou moins attachants. Par contre j'ai trouvé beaucoup de moment inintéressant et j'aurais préféré suivre l'histoire de qu'une seule famille.
L’acteur espagnol Juan Diego Botto, vu dans l’inoubliable « The Suicide Squad » en dictateur insulaire et romantique épris de Margot Robbie, réalise ici son premier film. Pour se faire, il s’adjoint les services de Penelope Cruz en tant que productrice mais aussi devant la caméra ainsi que de la star locale Luis Tosar comme tête d’affiche. Il y a pire pour un premier essai et pour ce que l’on pourrait appeler un film entre thriller social et chronique de mœurs aux intentions éminemment louables et nécessaires. En effet, « A contretemps » entend pointer du doigt les dysfonctionnements de nos sociétés capitalistes au niveau de la crise du logement. On parle donc ici d’évictions injustes, de droit au logement, de précarité et d’emploi. Il y a des airs de Stéphane Brizé, de la fratrie Dardenne ou encore de Ken Loach ici. Sauf qu’on est tout de même loin de ses illustres modèles.
Le scénario fait le choix, pas forcément le plus judicieux, de partir sur une mosaïque de personnages qui se débattent avec ces problèmes durant une seule journée. Attention on n’est pas chez Robert Altman ou Wes Anderson et il n’y aura pas pléthore de personnages qui se croisent mais juste trois trajectoires de deux ou trois protagonistes chacun. D’un côté, il y un avocat spécialisé dans le droit social qui sacrifie sa famille au profit de son travail pour retrouver une immigrée dont la fille vient d’être confiée aux services sociaux pour défaut de paiement. De l’autre on a un couple qui réagit différemment à leur éviction prochaine de leur maison; elle va se battre pour avoir gain de cause quand lui préfèrerai fuir le pays. De l’autre, on a un fils et sa mère lié par une faillite et des non-dits avec la pauvreté sociale en décor. C’est bien de choisir de montrer diverses problématiques mais ici elles ne se répondent pas ou mal (peu de liens voire pas entre les histoires) et sont déséquilibrées (la troisième apparaît presque anecdotique et artificiellement raccordée au film).
Ensuite, si « A contretemps » développe des passages intéressants qui font réfléchir, un documentaire eut peut-être un peu plus indiqué tant le film manque parfois de cinéma. Le sentiment d’urgence qui le parcourt via l’unité de temps est palpable mais comme on n’est pas vraiment dans un suspense non plus, il apparaît quelque peu vain. Loin de celui retranscrit, par exemple, avec le récent film français « A plein temps » qui rendait très bien cette impression et dont le sujet s’adaptait aussi beaucoup mieux à ce choix de mise en scène. Les acteurs sont bons mais font du surplace dans des rôles pas assez écrits les limitant à une trajectoire non évolutive et prévisible. Quant au chantage à l’émotion final, il semble de trop. Au final, voilà une œuvre à la volonté pertinente et sincère mais dont le résultat a beaucoup de mal à se rendre intéressant tel quel.
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Sorte de film choral, de drame sur les expulsions de domicile à Madrid ????........Luis Tosar a le rôle principal, les apparitions de Penelope Cruz sont plus anecdotiques…..Si vous y aller pour elle, vous risquez d’être déçu…Je dois avouer que les dialogues sont entrainants, qu’ils ont un certain rythme… c’est un film social, un social thriller presque, et l’on suit trois familles, de façon trop inégale, je trouve…..on appréciera forcément l’engagement du film , il se justifie à notre époque, mais la mise en scène est un peu austère, pour qu’on puisse voir ici du grand cinéma....Il aurait fallu le talent d’un Innaritu ( réalisateur mexicain) pour cela….Les rôles secondaires sont quasi inexistants….Malgré tout le film reste touchant dans la conclusion,, du film, c’est ce que j’ai envie de retenir plutôt que la banalité du scénario...à vous de voir…..Le film défend une bonne cause, c’est l’un de ses mérites….
QUOI PÉNÉLOPE A DES PB DE LOGEMENT ?! Prends mon appart t’inquiète pas pour moi je dormirai à la belle étoile vraiment tout pour pour Pénélope notre reine à tous (elle a la coupe de Frodon Sacquet et c’est quand même lpb) Le fait que le personnage principal soit le sosie de Christophe Cesbron m’a perturbée. J’avais peur qu’il arrête de dire « hola chicas como esta » et qu’il se mette à dire « ça fait un peu bébé ça non ? ». Trauma dumping. Ma scène préférée c’est quand Pénélope Crous (quelle femme) explique ce que c’est que la charge mentale à son gros trou de mari.
Juan Diego Botto raconte l'histoire de trois personnes au cours d'une même journée avec comme toile de fond la crise du logement et la précarité en Espagne. Azucena, une mère de famille, risque de se retrouver à la rue, ce qui provoque des manifestations de soutien. Teodora est elle aussi menacée d'expulsion après avoir aidé son fils à ouvrir un magasin, qui a fermé à cause de la pandémie. Pris de honte, ce dernier n'ose plus répondre à ses appels. Et pour finir, l'histoire principale avec Rafa, avocat activiste qui a bien du mal à concilier sa vie privée et professionnelle. Il n'hésite jamais à aider ceux dans le besoin, mais il néglige très souvent sa famille qui a autant besoin que lui. "En los márgenes" est un drame social qui ne sort jamais des sentiers battus et qui a tendance à en faire trop. Du misérabilisme outrancier qui finit par produire l'effet inverse. Les intentions du réalisateur sont là, mais son histoire est maladroite et pas assez subtile pour susciter l'intérêt ou créer de l'émotion. On est très loin de la qualité d'un Ken Loach, mais heureusement qu'il y a de bons acteurs comme Penélope Cruz et surtout Luis Tosar pour rendre l'ensemble moins indigeste.