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Danieli
1 critique
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1,0
Publiée le 12 juillet 2023
Absolument rasoir et cet avocat fait absolument n'importe quoi! Le scénario est incompréhensible, les personnages sortis de nulle part. Dommage car le réalisateur est un comédien fabuleux qui s'est lancé dans une démonstration incohérente de problèmes sociaux incompréhensibles...
"À contretemps" qui a obtenu 5 nominations aux Goyas espagnoles cette année est un thriller social moyen dans l'ensemble. En effet j'ai été un peu déçu par ce film qui appuie trop sur la touche de l'émotion pour séduire les spectateurs pour le coup certaines séquences sonnent fausses et je me suis ennuyé par moments, malgré tout le casting est intéressant avec la présence de Pénélope Cruz , le réalisateur Juan Diego Botto démontrant les ravages du crédit hypothécaire en Espagne sur la population défavorisée.
Comme tous les pays du monde la crise actuelle frappe l'Espagne en plein cœur. Alors que les fournisseurs d'énergie n'ont jamais autant engrangé de bénéfices les factures impayées mettent à la rue des centaines d'espagnols. 100 familles expulsées par jour en moyenne. A la production et à l'affiche la star ibérique internationale, accompagnée du toujours excellent Luis Tosar, nous sert un film social puissant et sans misérabilisme, qu'un Ken Loach n'aurait pas renié. Une colère sourde qui gronde, des cris de révoltent qui montent illustrant parfaitement le point de bascule que nos sociétés malades semblent avoir atteint.
Ce n'est pas un triller comme annoncé. C'est un film social sur les expulsions de domicile en Espagne. Plusieurs histoires personnel en meme temps ou l'on attendait quelles se mêlent beaucoup plus. Les acteurs sont bien , la mise en scene pas mauvaise mais on reste sur notre faim.
Le sujet est d'actualité et intéressant mais je trouve que les personnages n'apportent pas le côté humain nécessaire pour avoir une empathie, un intérêt et l'envie de suivre leurs parcours.... je pense que les dialogues, le scénario et l'enchaînement des points de vues de chaque histoire rendent le film long et sans passion.
C'est du vu et du déjà-vu. Ce film ne présente strictement aucun intérêt car il n'y a aucune nouveauté. C'est très rébarbatif et le tout est cousu et recousu. C'est du niveau d'un téléfilm sans aucun intérêt.
Le film combine plusieurs histoires sur une journée, toutes axées sur le même thème de l'expulsion et de ses conséquences sur des destins individuels au sein d'une grande capitale européenne, - Madrid. Le fil conducteur est donné par l'impact, sur la vie d'un avocat très engagé, d'au moins deux de ces destins menacés par des expulsions, avec en toile de fond un équilibre déjà très précaire et qui est sur le point de basculer pour chacun des protagonistes. La conclusion du film est à la fois surprenante et sans appel, le spectateur la prend en pleine face et les sentiments ne suffisent pas (- ne suffisent plus) à faire remonter la pente qui envoie ses victimes vers la précarité et les déchirements familiaux qui l'accompagnent. On pense aux films de Ken Loach et plus encore à ceux de Stéphane Brizé, cet avocat joué par Luis Tosar aurait pu être interprété par notre Vincent Lindon national par ex. Penelope Cruz est métamorphosée (physiquement et psychologiquement) en victime révoltée du système et chacun de ces destins nous émeut et nous interpelle jusqu'au générique de fin. Dans une société civilisée un toit devrait être un droit inaliénable et l'intégrité de la famille une valeur à préserver, ce film en fait l'éclatante démonstration.
C'est du Ken Loach version ibérique, mais dans la gamme en dessous. Les personnages passent leur temps à gueuler ou à pleurnicher. Le film se veut accusateur, mais tombe souvent dans un pathos braillard. Penelope Cruz ne sauve même pas les meubles.
Immersion dans la souffrance sociale espagnole, la même finalement qu’ailleurs tels qu’ont déjà pu la scénariser un Ken Loach ou les frères Dardenne (non exhaustif, c’et pour situer le genre). C’est prenant, ça force le spectateur à regarder ce qu’en général la majorité des gens, chacun avec ses problèmes ou pas, ne veut pas voir (un constat qui figure dans les dialogues). Les victimes qui glissent inexorablement sur une planche savonneuse, celle de la misère, du manque de ressources, des pépins qui s’accumulent. Quelques défenseurs des droits humains qui s’épuisent non pas pour sauver mais pour retarder les échéances. Des services sociaux complètement débordés. Beaucoup de souffrances. De quoi faire réfléchir car c’est évidemment très transposable chez nous. Il y a en arrière-plan narratif les pratiques déloyales ou peut-être irrégulières d’une banque du cru, sauvée par les pouvoirs publics mais personne pour sauver les clients embarqués avec elle. Un regret : que les tenants et aboutissants de tout ça n’aient pas été développés.
"A contretemps", quelle drôle de traduction française pour un titre espagnol ("En los márgenes") qui évoque plutôt les marges de la société et les populations qu'on y trouve... Ce premier long-métrage de l'acteur Juan Diego Botto est conçu comme un thriller social qui se déroule sur 24 heures à Madrid, sur le thème des expulsions locatives. On va suivre la dernière journée d'Azucena avant la date prévue de son expulsion, les dernières heures de Teodora, menacée d'expulsion à la suite de la faillite du commerce de son fils pour lequel elle s'était portée garante. On croisera aussi Badia, qui enchaîne des petits boulots pour survivre, menacée de perdre sa fille qu'elle est obligée de laisser seule à la maison. Le lien entre ces trois destins est un avocat entièrement dévoué au combat de l'égalité sociale, au point de rater des rendez-vous personnels importants. On pense (forcément !) à Ken Loach pour l'engagement et on salue les interprétations magistrales de Penelope Cruz et de Luis Tosar. Un film éclairant -contrairement à son titre français...- sur un état des lieux social et économique en Espagne.
La misère sociale est partout.Comme en France, l'Espagne n'échappe pas au phénomène. Ce film décrit bien les manquements des États et l'urgence des services sociaux. Et puis, Pénélope Cruz, même en moche, elle est magnifique !
On suit plusieurs personnages pris dans l'engrenage administratif et capitaliste qui mène à des expulsions manu militari comme on a déjà pu le voir aux Etats-Unis après la crise de 2008. Ici on est en Espagne et il semble que la pandémie Covid a relancé cette problématique de façon exponentielle. Le premier soucis est justement ce choix de protagonistes multiples, qui se croisent et s'entrecroisent dans leur combat. En fait on constate que certains sont sous-exploités vis à vis d'autres, les deux stars tirant logiquement la couverture, tandis que d'autres sont simplement superflu comme le beau-fils. Mais ça reste plutôt manichéen jusqu'à la bêtise. On a jamais de réels infos sur les procédures, et notamment jamais on ne voit l'avocat réellement effectuer des missions de droit, il serait militant ou bénévole dans une association que ça serait pareil, alors pourquoi en avoir fait un avocat ?! La promo et la production on vendu ce film comme un thriller social, c'est clairement un mélo social mais on ne décèle rien du thriller. On pense parfois à Stephane Brizé ou à Ken Loach mais en moins abouti dans les détails. Néanmoins, le film reste très pertinent, sa dimension pamphlétaire est juste et le rythme soutenu permet une tension palpable qui crée l'émotion. Site : Selenie.fr
À Contretemps n’est peut-être pas pour tout le monde. C’est un film dur, qui n’a pas peur de présenter les choses comme elles sont, mais c’est un film important. Vibrant de réalisme, que ce soit par le jeu des acteurs (Penelope évidement mais n’oublions Luis Tosar qui se donne corps et âme dans ce rôle), ou par la camera de Juan Diego Botto, toujours en mouvement. C’était un pari risqué mais pour moi c’est un pari gagnant.
Drame espagnol haletant et perturbant. De près d' 1 h 45, on ne voit pas le temps passer, tellement le scénario est serré, découpé, stressant. Une action autour de trois personnages exacerbés, mais dans une seule journée - pas mal - donc hyper concentré et emmêlè. Le scénario est à la fois basique et difficile à suivre. Mais on a des acteurs phares, des "gueules" pourrait on dire.... telles Penélope Cruz ou Luis Tosar, qui "tiennent" ce thriller à bout de bras. Remarquable mise en scène qui nous plonge dans le chaos, ce drame social vécu de l'intérieur suggérant la révolte et l'horreur, dans une austérité insupportable, et déchirante. Une Penélope Cruz comme on la voit peu, dans un rôle modeste, où son talent en sort décuplé.....!!**
i vu "A Contretemps" film sociologique espagnol de Juan Diego Botto avec Penelope Cruz, Luis Tosar et Christian Checa. Juan Diego Botto est un comédien très connu dont c'est la première réalisation. Le film se déroule à Madrid sur 24 heures de 7 heures du matin à 7 heures du matin le lendemain. C'est le crise économique et la crise du logement entraine la précarité pour tout un pan d'une catégorie sociale. Azucena mère d'un petit garçon et femme d'un ouvrier n'a que ces quelques heures pour faire front à une expulsion de son appartement et pour organiser sa vie future probablement dans la rue. Elle court les associations d'entraide, les banques, tout en emmenant son fils à l'école et en assumant son petit boulot mal payé mais indispensable. Nous suivons de front 3 histoires. Ce drame social est filmé comme un thriller, caméra à l'épaule, montage vif et haletant et mêle acteurs de renoms et amateurs. Quand bien même Penelope Cruz a plutôt un rôle secondaire, elle est méconnaissable et nous montre une nouvelle palette de son jeu admirable. Le rôle principal est tenu par l'impeccable Luis Tosar, avocat et militant bénévole, qui lui aussi court après le temps tant dans sa vie personnelle que professionnelle. Le titre français fait référence à ce personnage masculin. Le titre original "En los margenes" (Dans les marges) est plus représentatif du projet scénaristique. Le scénario est extrêmement travaillé, documenté et ne tombe jamais dans le caricatural. Dommage que le dernier quart frise le pathos. Mais l'intensité des scènes finales rattrapent ces facilités. La multiplicité des thématiques et des histoires de m'ont pas dérangé. Un film qui dénonce le système capitaliste qui précipite la moyenne classe dans la pauvreté et loue le maillage des associations et des personnes bénévoles pour pallier les manques des institutions. On peut penser à Ken Loach, aux frères Dardenne, Stéphane Brizé mais aussi à Maïwenn (Polisse) sans jamais atteindre le niveau de ces références, ce premier long métrage produit par Penelope Cruz nous montre une autre facette de l'Espagne menos colorido y menas intenso.