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Fêtons le cinéma
704 abonnés
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2,0
Publiée le 22 décembre 2020
Baby Jane manque cruellement d’authenticité et échoue à rendre sensible la relation tortueuse qui unit et désunit Jonna et Piki, la faute à une esthétisation gratuite et tape-à-l’œil forte de ralentis, de séquences en boîte de nuit, de gros plans sur des parties du corps, qui vient se heurter à la noirceur d’une désagrégation rythmée par des révélations, des jalousies et des conflits. Le long métrage semble à ce point obnubilé par sa volonté de construire un martyre de la jeune femme homosexuelle et dépressive qu’il en oublie de recourir au cinéma : pas ou peu de mise en scène, sinon des séquences brèves, montées sur chaîne automatique qui se suivent sans s’influencer les unes les autres. Quelques plans se distinguent par leur beauté et leur signification forte, comme ces pas dans la neige qui disparaissent à mesure que les flocons viennent les recouvrir, mais la forme reste trop publicitaire pour véritablement dire quelque chose ou transmettre une émotion. Seuls les acteurs du film – essentiellement des actrices, d’ailleurs – apportent un tant soit peu d’humanité à un ensemble trop artificiel et désincarné.
Jonna quitte sa petite ville pour Helsinki, la capitale. Se retrouver seule ne lui fait pas peur et de toute manière elle ne le restera pas longtemps puisqu'elle fait rapidement la rencontre de Piki, une femme charismatique. Leur début de relation est plutôt simple, mais très vite, Piki va la mener par le bout du nez. Elle va avoir l'idée de monter un business basé sur le charme de Jonna. Cette dernière est amoureuse et accepte pas mal de choses. Leur relation n'est pas très saine et Jonna ne peut pas s'épanouir en tant que personne, car elle vit dans l'ombre de sa compagne. "Baby Jane" est un drame lesbien sur cette relation néfaste pour les deux femmes, car elles vont avoir chacune leur tour le dessus sur l'autre. Un aspect assez mal exploité d'ailleurs notamment quand c'est Jonna qui prend l'ascendant. Pour un film entièrement centré sur une relation, j'ai trouvé le manque d'alchimie entre Roosa Söderholm et Maria Ylipää assez gênant. Oui, elles sont différentes, mais pendant une grande partie du film elles sont censées s'aimer et ça ne se ressent jamais. Le film manque tout simplement de passion, mais aussi d'enjeux avec un scénario très léger. Si cela n'est pas gênant pendant une partie du film, la seconde moitié est particulièrement poussive. Au final, "Baby Jane" est un drame moyen qui ne propose rien de bien marquant.
Deux femmes se rencontrent et leur aventure prend un mauvais tournant, l une d entre elle prenant l ascendant sur l autre ... c est le scénario simple. Le souci c est que dans un film qui s attache à cette dimension psychologique il faut donc que les sentiments et ressentis passent à l écran ; ce n est pas le cas, on n arrive pas à comprendre alchimie et attirance, ce qui rend l idée de l ascendant de l une des protagonistes très improbable et incongrue... on passe de manière assez superficielle sur cette trame décrédibilisée... résultat : Aucun intérêt pour ce drame au final...
Une histoire d'adultère lesbien et d'enfermement dans les normes, resultant d'une trame dépressive et contemplative. Des belles scènes d'amour et d'ambiance nordique. Un magnétisme féminin exercé par l'actrice principale.