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Guillaume
Il dégouline un tel flux de bons sentiments qu'il en devient écœurant.
Le schéma narratif est sans génie, vu, revu et rerevu, l'épilogue est connu dès les premières minutes.
Mince tout de même, le public n'est pas aussi niais qu'il peut en avoir l'air !
Le schéma narratif est sans génie, vu, revu et rerevu, l'épilogue est connu dès les premières minutes.
Mince tout de même, le public n'est pas aussi niais qu'il peut en avoir l'air !
Les ressorts dramatiques et enjeux sociaux promis tombent à plat faute d’un scénario consistant. Il en reste un sympathique éloge du compagnonnage que l’on traverse le sourire aux lèvres et qui ne laissera pas grande trace.
Dommage un peu trop long et beaucoup de clichés.
Mais l'idée est originale et les actrices / acteurs au top.
Mais l'idée est originale et les actrices / acteurs au top.
Bonne idée de film que de faire découvrir le monde du compagnonnage avec une histoire intéressante, de bons acteurs, en particulier Najja Bensaid, tout en révolte, énergie. Sa rage est ses colères nous sautent à la figure. Mais le film oscille entre documentaire sur les traditions des Compagnons et histoire un peu convenue sur les difficultés d’un quartier populaire. On veut croire à la réinsertion, à l’entraide, mais le film reste lisse.
Toujours le même rapport aux banlieues, lieu de drogue, de problème d’argent ou de pauvreté, alors qu’il y a beaucoup d’autres choses à exploiter la dedans dans ces quartiers
J'ai passé un bon moment mais dommage je reste un peu déçu.
Sujet intéressant, bons acteurs mais le scénario par ses moult imprécisions, incohérences et incrédibilités (corbillard, absences répétées de Naëlle à l’heure du déjeuner de la communauté que personne ne relève !, quid des weekends de Naëlle durant la longue période d’essai, on ne voit pas l’encadrement des autres compagnons, …), des séquences insuffisamment réfléchies qui arrivent à nos yeux, des répétitions juste pour faire des minutes car totalement inutiles, … devient vite bancal, faible, pas suffisamment travaillé pour élever la réalisation ... Il finit par décevoir.
Sujet intéressant, bons acteurs mais le scénario par ses moult imprécisions, incohérences et incrédibilités (corbillard, absences répétées de Naëlle à l’heure du déjeuner de la communauté que personne ne relève !, quid des weekends de Naëlle durant la longue période d’essai, on ne voit pas l’encadrement des autres compagnons, …), des séquences insuffisamment réfléchies qui arrivent à nos yeux, des répétitions juste pour faire des minutes car totalement inutiles, … devient vite bancal, faible, pas suffisamment travaillé pour élever la réalisation ... Il finit par décevoir.
Un beau film, qui met en avant les valeurs du compagnonnage et la façon dont elles peuvent aider les jeunes en quête d'orientation et de sens de nos jours. A voir !
FaRem
Le savoir-faire et le savoir-être... Naëlle est une jeune femme qui a du mal à avancer dans la vie à cause de ses liens avec son quartier. Il n'y a pas que ça, il y aussi son caractère impulsif qui lui cause des problèmes en plus de lui gâcher des opportunités. Comme une ultime chance, elle a l'occasion d'apprendre un métier avec les "compagnons", une association qui forme les jeunes à de nombreux métiers différents. Elle va y découvrir la rigueur, la patience et le plaisir de créer de ses mains. Cependant, "Compagnons" n'est pas vraiment un film sur l'importance de la transmission du savoir même si les belles valeurs de ces formateurs sont évoquées. C'est surtout un film lisse et cousu de fil blanc sur une fille des quartiers qui est "sauvée". Le cadre change, mais ça reste une histoire que l'on a vue des dizaines des fois notamment ces dernières années. On est dans la configuration basique du personnage en galère qui se fait tendre la main par des gens qu'il va être tenté de trahir pour régler ses problèmes. Le contexte change, mais l'histoire reste la même. Le plus intéressant est finalement cette immersion dans le monde des Compagnons avec leurs rituels, leurs valeurs et leurs traditions. Ce n'est pas un mauvais film, mais j'en attendais plus.
Benito G
Un film sur le ton de la comédie mais aussi sur celui d un petit côté dramatique qui pourrait être autant dans la vérité que dans la sincérité qu il y ait montré a l'écran. On y rencontre deux mondes assez différent entre une jeune femme a forte tête (dont sa prestation, je pense fera qu on l'a reverra sur nos écrans) ainsi que les Compagnons du Devoirs. Assez touchant, l histoire est assez unique dans ce style et dans ce qu'il aborde. Là où par exemple les Compagnons du Devoirs restent même de leur par existence connus assez "secret". Même si ils sont plus ou moins reconnus pour leur dévouement à l'égard de leur travail tant artisanal que manuel (comme on peut le voir ici). Donnant un rendu relativement magnifique sur leur travail. Bref, je n attendais pas spécialement grand chose n ayant jamais vu de film abordant ou traitant en parallèle ou non de ce sujet. On assiste à quelques choses de gentillet, d un peu de tendresse, de bonheur et un film qui ne souffre pas de longueurs interminable comme cela aurait pu être le cas. Le pari aurait pu être risqué, en allant sur un terrain relativement méconnu du grand public. il en ressort un sympathique divertissement qui s apprécie sans trop de problème. Un bon point pour "l héroïne" et d avoir pris le risque de jouer sur ce thème... Amateur, cinéphile etc... si le sujet vous intéresse, ne pas hésiter... D autant avec le printemps du ciné qui pointe le bout de son nez. RAS
GyzmoCA
Les Compagnons, organisation professionnel d’un autre temps, donne une dimension nouvelle à un film signé Banlieue. C’est passionnant et on se prend facilement d’affection pour les personnages : Pio Marmai excellent en patriarche et surtout la jeune Najaa excellente dans le rôle tourmentée de la fille voulant s’en sortir. Un bon film français sur la solidarité et le pardon dans notre notre monde qui en manque cruellement.
La principale curiosité du long-métrage de François Favrat résidait dans la découverte sur grand écran de l’univers plutôt méconnu des Compagnons du Devoir. Sans être caricatural ni totalement louangeur, le réalisateur parvient à brosser un portrait sincère et tout à fait informant sur ce qu’est ce mouvement ouvrier aux origines très anciennes et qui conserve des rites assez anachroniques aujourd’hui. Logiquement le scénario ne s’attarde qu’assez peu sur les formations, les cours et les savoir-faire enseignés, s’intéressant plutôt aux valeurs transmises par les encadrants. L’un d’entre eux d’ailleurs n’est même pas un acteur professionnel. Il s’agit de Kévin Boudeau, Prévôt de la Maison de Nantes, qui, dans son propre rôle s’avère parfaitement convaincant. Pour les deux autres, le réalisateur a eu la chance de pouvoir faire tourner d’excellents acteurs français, Agnès Jaoui et Pio Marmaï. Ils forment un excellent duo, très crédibles en Mère de la communauté et en vitrailliste transmettant ses compétences. Mais le compagnonnage n’est que l’aspect secondaire du récit et malheureusement celui-ci se heurte à la traditionnelle caricature banlieusarde à base de clichés sur le trafic de drogue, l’attitude désinvolte de ses jeunes habitants et la malhonnêteté endémique de ceux-ci. La pauvre Najaa, qui tient le premier rôle, peine à sortir de cette ornière scénaristique. Longtemps le film peine à s’extraire des poncifs de la représentation des banlieues. Il y parvient heureusement dans le final, permettant à la jeune actrice d’exprimer une plus large palette d’émotion. La conclusion réussie permet d’occulter quelque peu ces écueils.
"Compagnons", comédie dramatique française réalisée par François Favrat, sortie en 2021.
Une réalisation de qualité et un bon scénario. Avec Najaa Bensaid, Agnès Jaoui, Pio Marmaï et beaucoup de bons acteurs.
La rencontre des "jeunes" du quartier de Bellevue de Nantes et des Compagnons du devoir.
Un bon film, qui aura le mérite de faire connaitre le compagnonnage, ses usages et ses valeurs.
Une réalisation de qualité et un bon scénario. Avec Najaa Bensaid, Agnès Jaoui, Pio Marmaï et beaucoup de bons acteurs.
La rencontre des "jeunes" du quartier de Bellevue de Nantes et des Compagnons du devoir.
Un bon film, qui aura le mérite de faire connaitre le compagnonnage, ses usages et ses valeurs.
Après quelques déconvenues, voici un film qui remet du baume au coeur....! Aussi bien le sujet fort intéressant autour de l'institution des compagnons du devoir, que du Casting très juste et passionné, que de la Photographie, mettant en lumière de très jolies fresques et vitraux, et enfin au scénario mouvementé, maîtrisé, humain ! Choix des personnages extraordinaire : Najaa par exemple dans le rôle de Naëlle, jeune fille des cités - hyper douée dans ses dessins, sportive, dynamique, pleine d'envies, Agnès Jaoui ( Hélène ) qui donne sa vie pour aider des mômes de leur triste destin, par un réseau d'entraide et d'enseignement, Pio Marmaï (Paul), un compagnon admirable, véritable chef d'entreprise, formant un duo étonnant avec A Jaoui. Je recommande vivement ce très bel hommage à "la transmission" du savoir, de la perfection très bien mise à l'honneur de ces artisans aux mains en or. Par ailleurs Francois Favrat fait jaillir une émotion à travers les difficultés de la toute jeune fille Najaa, sa "récupération" et prise en main dans une organisation soudée chaleureuse. Film très bien réalisé et attachant. On y voit des très belles oeuvres manuelles et des acteurs vrais ; beaucoup de plaisir à découvrir ce film porteur de belles valeurs.... !!**
Ce film est sauvé par le jeu d'acteurs. La mise en scène est trop convenue, dommage. Des longueurs (20mn superflues)
Voilà un film sur les Compagnons du devoir, confrérie qui tend vers l'excellence et qui méritait cet excellent reportage. La destinée de Naëlle, quant à elle, est touchante et attachante. Dommage qu'elle soit narrée sur fond de mythe méritocratique. Cette jeune femme s'en sort parce qu'elle a des compétences fortes. Elle n'en aurait pas, elle ne le mériterait pas ? "Si on veut, on peut" : ce sophisme traverse de part en part un film, trouant sa source dans la conviction néo-libérale que l'on serait maître de son destin, indépendamment de tout déterminisme social. Il suffirait qu'une âme charitable vous tende la main. Un scénario imprégné de l’idéologie dominante de notre époque contemporaine qui semble s'ouvrir sur une vision en apparence optimiste, mais en réalité qui camoufle les profondes inégalités de destin, selon où l'on naît.
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