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Un visiteur
5,0
Publiée le 17 août 2021
Je m'étonne de lire, dans les critiques, les mots "caricature" et "mélange des genres". Ce n'est pas Tornatore qui mélange les genres : burlesque et tragédie sont bien indissolublement liés dans une réalité historique à peine cristallisée par le regard d'un adolescent amoureux. Un adolescent, pas un enfant, pas un ange, chez qui le culte voué à la trop belle Malena n'exclut pas voyeurisme et masturbation, ni sa part de la lâcheté générale. Mais qui représente tout de même la petite part de lumière que ce film qui a tout compris concède à la peinture d'un monde odieusement hypocrite où la beauté est péché, haïe par les femmes qui ne peuvent lui pardonner les regards concupiscents de leurs hommes.. Un film qui a tout compris mais qu'à vouloir tout ranger sous des étiquettes (comment a-t-on pu écrire "romance" !) tout le monde ne semble pas avoir compris;
Le plus gênant dans ce film est de voir un gamin pauvre de Sicile écouter un disque 78 tours dans sa chambre sur son gramophone. Parce que c'est franchement peu crédible pour quiconque sait que les électrophones ne se sont implantés dans la classe moyenne européenne que 30 ans plus tard. C'est là un anachronisme. A priori, considérant l'âge des scénaristes, cet anachronisme est volontaire et assumé. De même qu'est assumé l'exagération dans les propos obscènes proférés au passage de la Malena qui ne sonnent pas d'époque. Sinon, le film est bien et le plus étonnant en est peut-être les mauvaises critiques qu'il suscite. Certains semblent choqués de ce que les hommes soient attirés par les femmes assez belles, Monica Belluccci l'étant encore à presque 40 ans dans le film, ou que les autres femmes détestent les femmes plus belles qu'elles, ce qui est un fait scientifique parfaitement établi. D'où la "leçon" qu'il faudrait trouver à tout cela.... D'une part une leçon de vie quant aux hommes, qui en disent souvent plus qu'ils en font mais qui se comportent comme des sagouins dès qu'ils peuvent accéder à la Femme, d'autre part que les femmes ne sont pas tendres entre elles surtout pour celle qui les dépasse en charme, enfin la découverte par un jeune garçon de l'amour sexuel entre sentiment et perversité comme cela se fait généralement. En résumé un film qui renoue avec LE cinéma italien, celui qui n'avait guère survécu à la disparition de Paolini.
Un film certes qui dénonce toute une époque d apres guerre ou à la fin on règle ces comptes, oui! Mais on ne comprend bien le lien ou l histoire d un gamin amoureux de cette jolie femme, oui, pourquoi pas mais tout ceci est un peu puéril et sans saveur , et le but et la démonstration de ce film me laisse sur ma fin , je n ai ni souri ni pleuré, Point d emotion , manque de passion, et ennuis dévorant, malgré le tournage assez réussi!
C’est dommage le trait est trop appuyé quand on compare la fin du film par rapport au début. Les rêves et les souvenirs sont-ils trop marqués par la force du désir adolescent? En vérité, il faut comprendre ce désir comme quelque chose d’exacerbé par la haine de la foule. En cela, on comprend comment cette femme est traitée, humiliée et non respectée. La guerre et sa honte. Mais tous ne savent pas ou ne comprennent pas. Ce qui est beau chez le jeune c’est que ce désir soit resté intact. Il a peut-être été bassement influencé au début, mais la pureté a rejailli. La lettre de la fin en est un beau témoignage.
Un récit initiatique tendre et cruel qui aborde les fantasmes enfantins et dresse un portrait au vitriol mais trop caricatural de la société italienne durant la fascisme.
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18 103 critiques
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3,5
Publiée le 15 mars 2021
J'ai trouvé le film visuellement hypnotique et très émouvant. J'ai également été impressionné par la technique de narration du cinéaste. Le film m'a plongé dans la vie trépidante de la rue du village sicilien grâce à un travail de caméra à hauteur d'œil et aux commentaires des gens dans les scènes de foule grâce auxquels j'ai été transporté avec les personnages. C'est comme si on marchait dans une rue urbaine animée avec les oreilles et les yeux ouverts. Il y a une séquence avec des avions au-dessus de nos têtes qui est absolument vertigineuse sans aucun effet 3D ou pyrotechnique. M. Tornatore utilise brillamment les regards muets, les paires d'yeux et les séquences de rêve avec un effet étonnant. Le rôle principal masculin un adolescent est interprété avec beaucoup de justesse par Giuseppe Sulfaro, sans aseptisation si typique des films américains sur la puberté. Le rôle-titre bien interprété par une Monica Bellucci éblouissante et un rôle qui aurait pu être écrit pour une jeune Sophia Loren. Mon personnage préféré était le père de Renato joué de façon hilarante par Luciano Federico...
Un très beau film sur la nature humaine. Une belle leçon de vie. J’en ai pleuré. Bellucci est incroyable, sculpturale... une véritable madone et putain. Et c’est la toute l’histoire. Jusqu’à la fin Giuseppe Tornatore arrive à mêler la beauté et la dureté de l’adolescence, de l’amour, de la guerre, de la jalousie ... humour et drame... je suis sortie du cinéma bouleversée et c’est avec plaisir que je le regarde encore aujourd’hui. Le seul bémol, c’est le regard un peu malsain du jeune garçon sur cette femme, réduite à l’état d’objet, qu’il finalement n’aide jamais... sauf à la fin, quand c’est trop tard.
Un film intéressant et prenant qui met en relief la rivalité malsaine et cruelle présente entre certaines femmes. Monica Bellucci est magnifique dans ce rôle.
Comment peut-on trouver ce film beau ? Il est sacrément glauque et pervers dans tous les sens du terme... comment trouver du charme dans les habitants de cette ville, ils sont aussi abjectes les uns que les autres, j'espère que ce film ne représente pas ce qu'est la Sicile parce que ça ne donne vraiment pas envie d'y aller. De plus, certaines scènes sont réellement incompréhensibles, surtout lorsque les bourreaux de Malèna osent la saluer et qu'elle leur répond poliment comme si de rien n'était... Après toutes les horreurs que cette femme a subit dans ce film de la part des habitants abjectes de cette ville, on aurait pu s'attendre à une fin bien meilleure et beaucoup plus réaliste surtout. Qu'a voulu faire ressortir son auteur par cela ? Ce film représente tout ce que l'homme a de plus abjecte, spoiler: un lynchage publique inhumain et injustifié sur fond de jalousie extrême auquel les hommes assistent sans bouger, sans compter tout ce qu'elle a subit avant... et une fin aussi minable et incompréhensible dans laquelle Malèna, attristée, revient dans cette ville comme si de rien n'était et ne cherche pas à rendre justice... Ce film est mauvais et ne m'a pas convaincu, il est extrêmement violent pour les femmes et le message qu'a voulu faire ressortir son auteur est très négatif. Le seul point positif est Malèna, ou plutôt Monica Bellucci, toujours aussi belle du début à la fin, même attristée.
un film qui traite d'un sujet qui concerne tous le monde les ragot et ce que raconte les gens sur dautre personne et qui les jugent alors quil ne les connaisse pas . Ca montre jusqua quel point les ragot peuvent entraîner des dérive dangereux . et aussi dun ado qui a son premier fantasme comme beaucoup de son age . apres de la a dire un film romantique non faut pas abuser .
Guiseppe Tornatore évoque la femme avec un grand" F" et sublime les images par les notes de Ennio Morricone qui là, ne sont pas composition mais symphonie (peut-être avec "the mission" et " cinema paradiso ses plus beaux thèmes )..Monica "bellissima "Belluci devient "l 'objet "de convoitises et à travers les yeux d'un enfant . Un scénario sublime en pleine Italie comme , avec une image de toute beauté comme Bellucci . ce film me fait rappeller " Malicia " avec L Antonelli ( si je ne me trompe pas ) le charme , sexy , élégance de ces années là . Tornatore nous avait montre tout son immense talent dans " cinéma paradiso " qui reste son chef d 'oeuvre
Ce film est une ode à la beauté, ode à la Sicile , ode à la femme, ode à la belissima, sublime Monica Bellucci, ode au cinéma italien et à la musique d'Ennio Moricone. Pour les admirateurs d'une des plus belles femmes du monde mais aussi d'une des actrices les plus talentueuse, ce film est son âge d'or, tant en terme de beauté, sensualité, icône du cinéma italien, importance et profondeur des rôles. Elle y représente le désir, l'interdit, la luxure, l'ambiguïté de ce que l'on déteste et que l'on désire, le symbole de ce que la morale réprouve, en particulier dans cette magnifique terre de Sicile, baignée par le soleil, qui donne la couleur et l'atmosphère du film, le tout sublimé par la bo jusqu'à la chute, le rejet et le déshonneur de ce que l'on a désiré, adulé honteusement et que l'on abandonne avec lâcheté. Un très beau film, une poésie omniprésente, une chaleur marquée par les lumières et la sensualité pour un film qui ne touchera sans doute pas ceux et celles qui ne sont pas subjugués par la prestation de la belissima.
Dans un village de Sicile des années 40, un adolescent tombe amoureux d'une pulpeuse femme vivant seule, qui est accessoirement le fantasme de presque tous les hommes de la localité. Entre la peinture d'une communauté italienne, et l'éveil sexuel plein d'humour du jeune héros, "Malena", n'est pas sans évoquer le "Amarcord" de Fellini. Le film de Giuseppe Tornatore s'en détache néanmoins, malgré une intrigue assez simple. Les plans sont souvent inspirés, la reconstitution d'époque est particulièrement réussie, et le scénario critique allègrement les ragots, le machisme, et la méchanceté des petits villages, en alternant entre un ton comique bon enfant et un côté plus tragique. On signalera également la jolie BO signée Ennio Morricone, et une Monica Bellucci charismatique dans le rôle titre. Une curiosité.