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Un visiteur
2,5
Publiée le 10 mai 2007
Esthétiquement parlant, Malena est un film très réussi, les décors sont beaux et bien filmés et le réalisateur réussit très bien à mettre en valeur, si besoin est, Monica Bellucci qui porte le film sur ses épaules. Après, c'est vrai que l'idée du petit village qui concentre à lui seul tous les maux de la guerre est bien développée. Toutefois, elle n'est pas très originale ! Le traitement du sujet, quant à lui, reste le point faible du film : on comprend bien qu'un adolescent soit émoustillé par une si belle femme, ce n'est pas la peine d'en rajouter et d'insister là dessus pendant si longtemps !! Celà donne lieu à des scènes plutôt lourdes ce qui n'est pas compensé par d'autres plus drôles. Dommage !
Comment peut-on trouver ce film beau ? Il est sacrément glauque et pervers dans tous les sens du terme... comment trouver du charme dans les habitants de cette ville, ils sont aussi abjectes les uns que les autres, j'espère que ce film ne représente pas ce qu'est la Sicile parce que ça ne donne vraiment pas envie d'y aller. De plus, certaines scènes sont réellement incompréhensibles, surtout lorsque les bourreaux de Malèna osent la saluer et qu'elle leur répond poliment comme si de rien n'était... Après toutes les horreurs que cette femme a subit dans ce film de la part des habitants abjectes de cette ville, on aurait pu s'attendre à une fin bien meilleure et beaucoup plus réaliste surtout. Qu'a voulu faire ressortir son auteur par cela ? Ce film représente tout ce que l'homme a de plus abjecte, spoiler: un lynchage publique inhumain et injustifié sur fond de jalousie extrême auquel les hommes assistent sans bouger, sans compter tout ce qu'elle a subit avant... et une fin aussi minable et incompréhensible dans laquelle Malèna, attristée, revient dans cette ville comme si de rien n'était et ne cherche pas à rendre justice... Ce film est mauvais et ne m'a pas convaincu, il est extrêmement violent pour les femmes et le message qu'a voulu faire ressortir son auteur est très négatif. Le seul point positif est Malèna, ou plutôt Monica Bellucci, toujours aussi belle du début à la fin, même attristée.
Quand on regarde Malena, on ne sait pas trop sur quel pied danser. Le début du film est assez drôle, avec cette bande d'adolescents qui vivent leurs premiers émois. Les dialogues sont crus, voire vulgaires, mais ils apportent une certaine authenticité. L'histoire avance et on se demande parfois ce que le réalisateur cherche à nous dire, où veut-il en venir ? Ce qui en fait un film un peu bancale. Malgré cela, nous avons droit à une belle critique de la société : la religion et les préjugés en prennent pour leur grade avec pour toile de fond la seconde guerre mondiale et le fascisme à l'italienne. Malena, victime de sa beauté, n'est vue que par son physique avantageux qui n'est pourtant pas un avantage quand on vit dans un petit village sicilien : rumeurs, jalousie, violence... Sans le savoir, Malena va faire d'un jeune adolescent un homme. Renato, obsédée par la belle, va grandir à travers ses fantasmes dans un contexte où il est difficile d'être autre chose qu'un brave petit soldat obéissant, soumis aux codes de la religion et de la bienséance. Le scénario aurait mérité d'être plus approfondi, mais le film à tout de même quelques beaux atouts : Monica Bellucci, la Sicile et une très belle musique de Ennio Morricone. La fin se laisse également savourer. A voir.
Mignon comme tout et glamour grâce à la présence de Monica Bellucci en vraie femme fatale, victime de sa personne et des on-dit. On devient semblable à ceux que le réalisateur nous montre, aveuglé par sa beauté extérieur on en oublie presque sa tristesse. Pour parachever l'oeuvre, Ennio Morricone ajoute son talent pour qu’on ne l’oublie jamais.
Film de Tornatore, réalisateur du magnifique "1900". On retrouve certains ingrédients, notamment le héros torturé en dehors du monde observé par un personnage qui l'admire. En arrière plan l'Italie des années 40. C'est souvent magnifique mais hélas un peu trop voyeur aussi. Mais c'est un beau moment de cinéma.
J'aime pas trop ce genre de film,le film laisse paraitre une certaine tristesse sur le fond.Seul Monica Bellucci sucite l'interet du film,c'est une bonne actrice sous toutes ces formes ^^. C'est un film mielleux,avec un rythme assez lent.Faut aimer le genre.
Romantique à souhait ce film provoque surtout par sa facilité à dénoncé les jalousies liés au physique et les émois d'un premier amours de jeunesse impossible. Un vraie film Italien digne de ce nom.
La quintessence du cinéma transalpin dans un film, presque une fable, sur les 1ers émois d'un enfant épris d'une madone, Monica Bellucci. Soit la beauté italienne dans toute sa splendeur, fantasmée par les hommes, détestée par les femmes, et qui deviendra en temps de guerre, la victime de tous leurs bas insincts. Le film alterne entre le désuet, le léger et la gravité, à hauteur d'un jeune garçon. Monica Bellucci elle, est... parfaite.
Un très beau film sur la nature humaine. Une belle leçon de vie. J’en ai pleuré. Bellucci est incroyable, sculpturale... une véritable madone et putain. Et c’est la toute l’histoire. Jusqu’à la fin Giuseppe Tornatore arrive à mêler la beauté et la dureté de l’adolescence, de l’amour, de la guerre, de la jalousie ... humour et drame... je suis sortie du cinéma bouleversée et c’est avec plaisir que je le regarde encore aujourd’hui. Le seul bémol, c’est le regard un peu malsain du jeune garçon sur cette femme, réduite à l’état d’objet, qu’il finalement n’aide jamais... sauf à la fin, quand c’est trop tard.
La malédiction de la beauté en Sicile, au travers des fantasmes d un jeune on voit Monica Bellucci dans toute sa splendeur traverse dans ces années 40 la jalousie et l envie d un village.
Excellent film, ode à la beauté, à tout ce quelle suscite de bien, de mal, d'admiration, et de jalousie , de fascination, scenario intelligent, jeu d'acteur parfait, Bellucci au sommet de son art.
Je m'étonne de lire, dans les critiques, les mots "caricature" et "mélange des genres". Ce n'est pas Tornatore qui mélange les genres : burlesque et tragédie sont bien indissolublement liés dans une réalité historique à peine cristallisée par le regard d'un adolescent amoureux. Un adolescent, pas un enfant, pas un ange, chez qui le culte voué à la trop belle Malena n'exclut pas voyeurisme et masturbation, ni sa part de la lâcheté générale. Mais qui représente tout de même la petite part de lumière que ce film qui a tout compris concède à la peinture d'un monde odieusement hypocrite où la beauté est péché, haïe par les femmes qui ne peuvent lui pardonner les regards concupiscents de leurs hommes.. Un film qui a tout compris mais qu'à vouloir tout ranger sous des étiquettes (comment a-t-on pu écrire "romance" !) tout le monde ne semble pas avoir compris;