Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Zipzap
9 abonnés
222 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 20 août 2021
Grosse déception ! Je pourrais reprendre à mon compte, mot pour mot, la critique du Monde : "le regard que portent les jeunes gens sur Malena (Monica Bellucci) se fait envahissant, obscène, tout comme celui du metteur en scène, incapable d'élever son actrice au-dessus de la condition d'objet, jusqu'à un finale qui, voulant virer à la tragédie, sombre dans l'abjection.". Certes, la musique de Morricone, la photographie, la plastique de Monica, tout ça est très joli… mais sali par tout le reste. Le texte de Bellucci doit tenir sur une page A4 et je dois avouer que mon esprit taquin m'a conforté dans mon opinion : une très belle mais piètre actrice. À la place de Tornatore, j'aurais poussé le parti-pris jusqu'à une absence totale de dialogues ( sauf la toute dernière scène ?) , enfermant encore plus Bellucci dans son rôle de femme-objet, propice à tous les fantasmes et autres supputations. Très exacerbé dans le jeu, j'ai retrouvé dans ce film tout ce que je n'aime pas dans le cinéma italien, comme si Tornatore avait voulu rendre hommage à certains films des années 50-70 : cela n'a pas aidé à ce que je rentre dans cette histoire. Quoi qu'il en soit, je vais vite me projeter Un été 42 : Jennifer O Neil est au moins aussi belle, la musique de Legrand est légendaire… et la tonalité du film de Mulligan correspond plus à ce que j'ai envie de voir sur les premiers émois d'un adolescent.
J'ai bien aimé les parents du jeune Renato et leur éducation. Le père est excellent ! Surtout dans sa réprimande envers son fils. Il ne lance même pas de vulgarité dans ses propos. Le film montre les désirs d'un adolescent envers une veuve de guerre traitée de tous les noms par les hommes, les femmes et les enfants du village. Le film contient beaucoup de vulgarité pour accentuer la considération de la femme comme un "objet" dans le film. Des fantasmes du gamin sont mis en scène souvent en noir et blanc et dans lesquels il conquiert et / ou sauve la belle veuve pour s'enfuir avec elle. Le film n'est pas si raté que cela et je ne m'attendais pas à y voir de l'humour en plus du drame. Il est bien interprété et se montre une surprise dans les commérages et l'humour italien. Avec moins mots "crus", il serait sans doute mieux passé. (Surtout de la part des gamins, très réalistes mais totalement irrespectueux. J'ai encore du mal avec le début sur la torture de la fourmis et les propos crachés dans le dos de "Malena").
Guiseppe Tornatore évoque la femme avec un grand" F" et sublime les images par les notes de Ennio Morricone qui là, ne sont pas composition mais symphonie (peut-être avec "the mission" et " cinema paradiso ses plus beaux thèmes )..Monica "bellissima "Belluci devient "l 'objet "de convoitises et à travers les yeux d'un enfant . Un scénario sublime en pleine Italie comme , avec une image de toute beauté comme Bellucci . ce film me fait rappeller " Malicia " avec L Antonelli ( si je ne me trompe pas ) le charme , sexy , élégance de ces années là . Tornatore nous avait montre tout son immense talent dans " cinéma paradiso " qui reste son chef d 'oeuvre
un film qui traite d'un sujet qui concerne tous le monde les ragot et ce que raconte les gens sur dautre personne et qui les jugent alors quil ne les connaisse pas . Ca montre jusqua quel point les ragot peuvent entraîner des dérive dangereux . et aussi dun ado qui a son premier fantasme comme beaucoup de son age . apres de la a dire un film romantique non faut pas abuser .
Un film charmant sur un amour de jeunesse naissant sous un climat de guerre. Et même si on repérera quelques vulgarités qui en pâtissent sur le réalisme, il faut prendre ce film comme il est, c'est-à-dire une production dramatique, mais avec une grande touche de romance et de comique. Pour ce dernier élément, on aura une caméra assez dynamique qui ne pourra déplaire, et permettra au spectateur de ne pas s'ennuyer. On sera également séduit par l'imaginaire de cet adolescent dont les hormones sont en pleine ébullition, et tout cela est maintenue dans un cadre assez monochrome ce qui contribue à l'aspect "plaisant et romantique" du film (aussi renforcé par la BO). Ce film mérite donc bien à mes yeux 14/20
La première partie on croit assisté à un énième film sur l'éveil sexuel mais ensuite lorsque la guerre rattrape les habitants de la petite ville cela devient beaucoup mieux. On y voit aussi la difficulté d'une belle femme dans une petite bourgade italienne des années 40 (préjugés, médisance, ...). Et pour finir un autre point fort du film la présence de Monica Bellucci qui est un pur plaisir pour les yeux.
Un film entier uniquement pour dire que Monica Bellucci est une muse sublime, cela peut paraître démesuré, et l'est durant certaines scènes, excessives, parfois même grossières. Toutefois, l'interprétation de ladite muse, l'onirisme de quelques passages et un très beau dénouement touchent.
En Sicile, en pleine guerre, elle sort de chez elle, toute pimpante, en bas noirs, impeccables . Vous y croyez? Du roman photo postmoderne, mais bien filmé, pour mettre en valeur l'actrice. C'est un peu pauvre. N'est pas Fellini qui veut!
C’est dommage le trait est trop appuyé quand on compare la fin du film par rapport au début. Les rêves et les souvenirs sont-ils trop marqués par la force du désir adolescent? En vérité, il faut comprendre ce désir comme quelque chose d’exacerbé par la haine de la foule. En cela, on comprend comment cette femme est traitée, humiliée et non respectée. La guerre et sa honte. Mais tous ne savent pas ou ne comprennent pas. Ce qui est beau chez le jeune c’est que ce désir soit resté intact. Il a peut-être été bassement influencé au début, mais la pureté a rejailli. La lettre de la fin en est un beau témoignage.
Un récit initiatique tendre et cruel qui aborde les fantasmes enfantins et dresse un portrait au vitriol mais trop caricatural de la société italienne durant la fascisme.
Désirée par les hommes, décriée par leurs épouses, une femme devient malgré elle la cible de tous les commérages dans un village sicilien au printemps 1940. Bien qu’élément central du film, l’éveil des sens du jeune garçon prend beaucoup de place alors que l’aspect tragique qui entoure la belle Malena, plus porteur à mon goût, aurait mérité plus de sollicitude de la part de Guiseppe Tornatore. Le résultat est un peu plat, cliché et souvent répétitif. Reste que dans le rôle-titre, Monica Bellucci est magnifique et la scène où elle est publiquement violentée est vraiment terrible.
Le film est bien réalisé et a du charme mais voir une femme se faire insulter par les hommes, les gamins, le village. Tous la déteste autant qu'ils se bra**es en la voyant c'est assez vicieux. À la fois ce que beaucoup de femmes vivent sans être des bimbos. C'est malheureux car ça n'a pas changé. Les hommes se permettent, les femmes subissent. Ça m'a surtout révolté 3/5
Le plus gênant dans ce film est de voir un gamin pauvre de Sicile écouter un disque 78 tours dans sa chambre sur son gramophone. Parce que c'est franchement peu crédible pour quiconque sait que les électrophones ne se sont implantés dans la classe moyenne européenne que 30 ans plus tard. C'est là un anachronisme. A priori, considérant l'âge des scénaristes, cet anachronisme est volontaire et assumé. De même qu'est assumé l'exagération dans les propos obscènes proférés au passage de la Malena qui ne sonnent pas d'époque. Sinon, le film est bien et le plus étonnant en est peut-être les mauvaises critiques qu'il suscite. Certains semblent choqués de ce que les hommes soient attirés par les femmes assez belles, Monica Belluccci l'étant encore à presque 40 ans dans le film, ou que les autres femmes détestent les femmes plus belles qu'elles, ce qui est un fait scientifique parfaitement établi. D'où la "leçon" qu'il faudrait trouver à tout cela.... D'une part une leçon de vie quant aux hommes, qui en disent souvent plus qu'ils en font mais qui se comportent comme des sagouins dès qu'ils peuvent accéder à la Femme, d'autre part que les femmes ne sont pas tendres entre elles surtout pour celle qui les dépasse en charme, enfin la découverte par un jeune garçon de l'amour sexuel entre sentiment et perversité comme cela se fait généralement. En résumé un film qui renoue avec LE cinéma italien, celui qui n'avait guère survécu à la disparition de Paolini.