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    Madres paralelas
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    3,8
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    256 critiques spectateurs

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    vincent R.
    vincent R.

    4 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 janvier 2022
    Je mets cette critique pour compenser les bonnes ! Je pense que pour mettre une bonne critique à ce film il faut y avoir un intérêt ?
    Ce film est pénible. Lent. Penélope mouille moins le parquet de ses larmes que parfois.
    Bon jeu d'acteurs en seul point positif.
    Non, vraiment le Pédro, il ferait mieux de ranger DEFINITIVEMENT sa caméra.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2021
    Il ne s’arrête toujours pas, même avec l’exquise prestation de son « Douleur et Gloire ». Pedro Almodóvar (Tout sur ma mère, Volver, La Piel que Habito, Julieta) ne se tortille donc pas comme Salvador Mallo et préfère concentrer son attention sur les mêmes thèmes familiaux qui l’habitent. Mais on aura beau revenir vers son cinéma, rien ne sera définitif avant de s’y être totalement imprégné. Loin du conformisme qui le répugne, il laisse une fois de plus son œuvre et ses interprètes exprimer sensibilité et sensualité. Au détour d’une plaie franquiste ouverte, le cinéaste cède volontiers la grande partie de son récit au portrait de la maternité, en nuançant les doutes et une culpabilité, imbibée d’une essence hitchcockienne, jusque dans la musique d’Alberto Iglesias.

    Nous retrouvons de nouveau Penélope Cruz, dans la peau de Janis, une mère dont le destin se fige sur deux temporalités, d’abord celles de ses aïeux, puis celle qui la rapproche de sa voisine d’accouchement. La révélation Milena Smit campe alors une Ana adolescente, qui ne se satisfait pas pleinement de sa condition. Impériales dans leur partition, elles véhiculent ce sentiment affectif, qui suit le merveilleux événement, jusqu’à ce que le drame se déclare. Ce qui ne se fait pas d’ailleurs dans la plus grande subtilité, mais l’on pardonnera ces longueurs, dont le ressenti est un mélange de tensions, dues à des choix esthétiques convenus, mais toujours efficaces. Le cadre fascinera sans doute moins et c’est compréhensible. La fouille d’Almodóvar se situe davantage dans l’hors-champ et dans le silence de ses personnages, qui couvent une grande vulnérabilité.

    Arturo (Israel Elejalde) est un père confus, tandis que Teresa (Aitana Sánchez-Gijón) est une mère dont le jeu blesse la volonté de sa fille. Mais comme nous avons là deux environnements sociaux qui s’enlacent, on cherche inévitablement le relai dans l’intimité de chaque individu, qui influe nécessairement sur l’autre. Et dans cet élan patrimonial, il convient de resituer la dette de la société espagnole vis-à-vis d’une génération qui attend l’hommage comme intérêt. Dommage que l’on ne développe pas assez le sujet, au lieu de la laisser clôturer l’intrigue, comme une sorte d’extension des traumatismes vécus par ces mères accidentées. Janis, qui s’investit à immortaliser l’instant à travers son objectif, est à l’image de ses œuvres, ponctuelles et qui appartiennent déjà au passé. Seul son nouveau-né lui procure la sensation d’avoir du contrôle sur l’avenir, un avenir qu’elle devra cependant apprécier avec parcimonie, pour ne pas oublier son initiative anthropologique.

    Si « Madres Paralelas » ne flamboie pas à tous les niveaux, le film reste rigoureux dans son portrait, teinté d’une signature cinématographique qu’on reconnaît à Almodóvar. Mais comme chaque aventure impromptue, il existe des zones d’ombre qui inviteraient d’autres spectateurs à passer outre cette réflexion sur la transmission et la mémoire, simplement parce qu’elles nous apparaissent comme une surcouche épaisse. Peut-être que l’ensemble reste à mûrir en soi, mais dans l’esprit du réalisateur, c’est déjà une forme d’apaisement.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 581 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2021
    Deux femmes, une d’âge mur et l’autre adolescente, mais toutes deux célibataires s’apprêtent à accoucher d’une grossesse accidentelle. Elles sympathisent à l’hôpital ; elles ne le savent pas encore mais leurs destins vont se retrouver intimement liés à jamais.
    Pedro Almodovar avec ce film reste dans les thématiques chères à son œuvre : la maternité, les liens mères filles chaotiques, les destins tout tracés bousculés par le hasard,… Mais là en recyclant une histoire d’inversion d’enfants maintes fois vu et revus soit en mode comédie (« La vie est un long fleuve tranquille ») ou en mode sociétale (« Tel père tel fils »), Pedro est en mode mineur. A cette intrigue intime, il adjoint une histoire creuse, trop creuse liée au traumatisme de la Guerre civile qui peine encore à cicatriser. Ces deux histoires cohabitent mal tout au long du film, le politique ne fait jamais corps avec l’intime. On sent trop vite les grosses ficelles, ces deux pistes narratives visent à montrer les descendances qui bouleversent une vie et les ascendances qui les traumatisent en plaçant le regard sur la génération du milieu. Le tout est très cérébrale mais très distancé, le talent du metteur en scène ne sauve pas un film bancal. Penelope Cruz toujours juste devant une caméra qui la magnifie porte ce mélodrame de bout en bout.
    Almodovar s’empatte, un opus anecdotique de sa filmographie.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    91 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    C'est un film dur l'origine, la filiation. C'est loin d'être le meilleur Almodovar car c'est l'intrigue est trop basique et les personnages moins torturés. À voir mais aussi bien quand ça passera à la tv.
    Arnaud KaDo
    Arnaud KaDo

    50 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2021
    J'ai pas été déçu un bon film a voir. La musique qui accompagne l'intrigue permet d'accrocher. Globalement c'est un bon film clairement à la hauteur d'almodovar. Ceux qui aiment les films du réalisateur devraient s'y retrouver.

    Toutefois ça manque peut être de suspens dans le sens où on devine la fin rapidement (ça manque peut-être de personnages ...)

    Bon film . Mais perfectible au niveau du l'intrigue qui reste un peu simplistes ...
    gonin.robert
    gonin.robert

    5 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 décembre 2021
    Extrêmement décevant et long.
    Scénario basique et sans surprise.
    Les acteurs surjouent.
    On attend la fin avec impatience pour pouvoir quitter la salle
    selenie
    selenie

    5 523 abonnés 6 035 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2021
    Si deux mamans se retrouvent liées par un destin à la fois d'amour et de tristesse le cinéaste espagnol y ajoute une couche de tragédie historique particulièrement pesante, particulièrement lorsqu'on connaît l'Histoire de l'Espagne. En fait le gros soucis du film réside justement dans cette double lecture du film car on ne saisit pas vraiment le rapport entre les deux maternités accidentelles et les fosses communes franquistes. On a l'impression qu'il a relié deux idées de films en un, en tentant un montage qui s'avère peu concluant. L'échange des bébés est traité avec une petite ironie mais dans un mélo plutôt sérieux. Le lien entre les deux mamans avec la guerre est à la fois trop mince et trop peu exploité pour convaincre pleinement. Ainsi, le film n'est solide et intéressant, construit et prenant sur les 90mn consacrées aux deux mamans, mais les 30mn plus basées sur les fosses communes sont trop peu traitées pour être franchement utiles et/ou même touchantes. On notera tout de même un joli casting, au diapason et une performance de Penelope Cruz qui confirme qu'elle n'est jamais aussi inspirée que chez Almodovar.
    Site : Selenie
    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2021
    On est bien chez Almodovar : décoration intérieure et costumes aux couleurs pimpantes (le vert !), Penelope Cruz en muse, Rossy de Palma en second rôle, une intrigue alambiquée, l'opposition campagne / Madrid, une mise en scène d'une élégance rare, la petite musique d'Alberto Iglesias, la sensation du temps qui passe, l'orientation sexuelle flottante, les dilemmes moraux, et la famille.

    Tout est là, mais je suis resté un peu extérieur au film, comme si j'assistais à un cours d'Almodovar. Le film n'est pas désagréable à regarder et emporte le morceau grâce à l'incroyable Penelope Cruz qui irradie l'écran, mais Madre paralelas est un exercice de style qui manque un peu de chair et d'épaisseur. Il faut attendre la toute fin pour éprouver une véritable émotion, lors d'une scène qui n'est d'ailleurs pas totalement satisfaisante.

    Le film plaira aux inconditionnels du réalisateur espagnol, qui retrouveront avec plaisir la petite musique devenue depuis plusieurs films sa marque de fabrique, ici jouée adagio, sans morceau de bravoure ni d'étincelle géniale.
    Benito G
    Benito G

    598 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2021
    Pedro A. nous montre une fois de plus un talent certains, avec une guest interprétant brillamment son rôle ! On reconnaît la touche du réal et ceux ayant suivi sa filmographie, le remarqueront sans doute. on aurait pu penser au vue du sujet, la maternité, descendance etc... un sujet quelques peu "dangereux" selon la façon dont il est mis en scène et abordé. Mais une fois de plus, dans son style bien à lui ; il réussit une fois de plus sa production.
    vidalger
    vidalger

    297 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Il faut tout le génie d'Almodovar pour mêler, comme si de rien n'était, le destin de deux femmes malmenées par leur maternité non désirée et ballotées dans les rapports avec leur famille d'un côté, et la grande histoire de l'Espagne avec les derniers hoquets du franquisme, de l'autre. Mené à un train d'enfer, tout en se ménageant de longues plages pour aborder les thèmes les plus éclairants, le film virevolte d'une mère à l'autre, n'hésitant pas à se transformer par moments en mélo lacrymal et en comédie déjantée à d'autres.
    C'est un Almodovar en grande forme qui a su adjoindre à la sublime Pénélope Cruz et à l'indispensable Rossy de Palma, une petite merveille de fraîcheur nommée Milena Smit que l'on reverra avec plaisir.
    La qualité de l'image et notamment la grande subtilité des couleurs à laquelle ce réalisateur nous a habitués est bien là pour notre plus grande joie.
    ned123
    ned123

    129 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2021
    J'ai vu un film... sur un échange de bébé, la maternité, la vie de femme seule et en trame d'arrière-plan une magnifique tension sur la guerre d'Espagne. S'il n'y a qu'une seule chose à retenir, c'est le volet historique (qui est vraiment mineur...). La petite histoire, malgré des comédiennes vraiment habitées par leur personnage ne m'a pas du tout intéressé. Alors bien sûr, c'est une histoire d'amour entre le réalisateur et ses comédiennes, mais franchement, non... que cela m'a paru long... Le lien entre la grande histoire et la petite histoire est très peu intéressant. J'ignorais tout des charniers de la guerre d'Espagne et du traumatisme qui traverse la société espagnole... Je suis passé à côté du film...
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 742 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2022
    Voilà un cinéma de belle facture graphique, mais l'apaisement de son auteur, déjà perceptible depuis Julieta, dévoile cette fois-ci une faiblesse de scénario dont on attendait plus vu les thèmes abordés. Finie la flamboyance, les thèmes récurrents de la maternité et de l'hérédité ne manquent pas à l'appel, mais le mélange des genres empêche l'émotion de venir nous envahir comme à l'accoutumé. Est-ce que l'on connait trop bien P. Cruz et pas du tout les nouvelles figures Milena Smit et Israel Ejeralde? Le déséquilibre entre le mélodrame des maternités parallèles et la recherche des fosses du Franquisme ne s'explique pas et conduit à des effets prévisibles. Qui trop embrasse mal étreint, c'est un comble de dire cela d'un Almodovar
    Cinéma janvier 2022
    Yves G.
    Yves G.

    1 310 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2021
    Deux femmes, Janis (Penélope Cruz) et Ana (Milena Smit), se rencontrent à la maternité et vont devenir « mères parallèles ». Elles sont l’une et l’autre tombées enceintes par accident, la première, photographe professionnelle dans la quarantaine, après avoir eu une liaison avec un homme marié qui va l’aider à exhumer les restes de son arrière-grand-père exécuté aux premières heures de la Guerre d’Espagne, la seconde, encore mineure, victime d’un viol en réunion. Janis et Ana accouchent de deux fillettes. Elle se séparent à la sortie de la maternité en se promettant de se revoir. Le destin les réunira plus vite que prévu.

    J’ai vu avec une dizaine de jours de retard le dernier film de Pedro Almodóvar, sorti depuis le 1er décembre. La faute aux critiques très mitigées que j’en entendais ici ou là – et aussi à la richesse d’une programmation incroyablement riche ("West Side Story", "Les Choses humaines", "La Fièvre de Petrov"….)

    J’ai trouvé ces critiques bien sévères. Elles comparaient souvent "Madres Paralelas" aux précédents films de Almodóvar qu’elles mettaient sur un piédestal : Douleur et gloire (2019), Julieta (2016). Ces deux films-là m’avaient justement, au contraire de leur accueil enthousiaste, laissé de marbre : deux étoiles à "Douleur et Gloire", une seule à "Julieta". Aussi par comparaison, "Madres Paralelas" m’a-t-il beaucoup plus convaincu.

    Si l’on arrête un instant ce petit jeu comparatiste et qu’on essaie d’apprécier isolément "Madres Paralelas", quels sont ses qualités et ses défauts ? Au premier des rangs des qualités, je placerais l’incroyable maîtrise de la réalisation. Madres Paralelas déroule, sans se presser, une histoire simple centrée sur un personnage principal confrontée à un triple événement : une maternité tardive, une révélation dévastatrice et la mémoire d’un passé qui ne passe pas. J’ai pensé à Eastwood et à son classicisme tranquille, réalisant que Almodóvar , l’enfant terrible de la movida espagnole avait dépassé les soixante-dix ans. À leur âge, à leur niveau de notoriété, les deux maestros n’ont plus rien à prouver et n’encombrent plus leur cinéma d’effets compliqués, de flashbacks, de flashforwards, de twists…. Et c’est très bien ainsi.
    Autre qualité toujours aussi enthousiasmante à chaque film de Almodovar : ses intérieurs follement joyeux et colorés, même s’ils ressemblent plus à des décors de revues de mode qu’à de vrais appartement où on vit, qui rendent ses films reconnaissables au premier coup d’oeil.

    Le principal défaut du film, à mes yeux, est le mélange pas très réussi entre les deux histoires qu’il tisse. D’un côté, cette histoire de femmes qui rappelle tant d’autres qu’Almodovar nous a déjà racontées avec le talent qu’on sait. De l’autre, dans un registre politique dont il est moins familier, celle d’un pays confronté à sa douloureuse histoire.
    Peut-être "Madres Paralelas" aurait-il pu se contenter de traiter seulement ce premier thème. Le scénario en était suffisamment riche, avec ses rebondissements inattendus, et le jeu des deux actrices suffisamment bien dirigées pour tenir la salle en haleine.
    Peut-être le second sujet, d’une toute autre gravité et d’une toute autre ambition, aurait-il mérité à lui seul un seul film. Ce sera peut-être le prochain. À soixante-douze ans à peine, Almodóvar fait figure de jeune homme à côté d’Eastwood.
    islander29
    islander29

    775 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2021
    Il se dégage du film une réelle émotion, sur un sujet traité de façon très personnelle par Almadovar....On a déja abordé ce sujet au cinéma (chuttttt sur le sujet) mais de façon complètement différente....Almodovar aime les femmes donc les actrices et sa nouvelle muse ( Penelope Cruz) "crève l'écran"...Le film est délicat et plein de bonté ai je envie de dire....Le scénario n'est pas compliqué , ce qui permet de s'attacher plus précisément aux personnages (peu nombreux, quatre ou cinq)...Douceur de l'action, (des scènes de maternité absolument délicieuses), sensibilité des gros plans sur les visages, musique rares, les ingrédients permettent au spectateur de s'immerger dans cette histoire , qui je le répète, en plus de dénoncer des massacres de la guerre civile de façon subtile et discrète, renvoie le spectateur à une vraie émotion, ce qui est rare au cinéma...Je conseille...Moins un portrait de société qu'une ode à la famille, ce qui change du registre habituel, Almodovar nous fait un beau cadeau....
     Kurosawa
    Kurosawa

    523 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2022
    Avec "Douleur et gloire", Pedro Almodóvar avait livré son grand film autobiographique et récapitulait un certain nombre d'obsessions formelles et thématiques. Comme arrivé au bout d'un chemin, le cinéaste devait prendre une autre direction et les deux options choisies dans "Madres Paralelas" sont surprenantes : la maternité et le franquisme. Almodóvar se frotte pour la première fois à la politique et au passé tortueux de son pays, il ne place pas cet aspect au premier plan, mais en fait plutôt un fil conducteur vers lequel le film aboutit. L'habilité scénaristique consiste ici à lier la filiation au souvenir des aînés morts lors de la guerre civile, la douleur des bébés échangés et de la légitimité de l'éducation doit s'accepter en même temps que le devoir de mémoire s'impose. Un mouvement d'écriture audacieux, remarquablement pris en charge par une mise en scène elle-même articulée autour de deux partis pris : un univers baroque et coloré que l'on retrouve plutôt dans l'intimité de Janis, et un autre plus sobre et sec quand il s'agit de filmer le processus autour des fouilles des fosses communes. Le pari était risqué, mais c'est bien en liant la complicité féminine, la maternité et le franquisme qu'une émotion finit par surgir dans les dernières minutes. Si elle apparaît, ce n'est pas parce qu'on l'aurait compris une connexion concrète entre ces thématiques, mais parce que la découverte morbide arrive après une expérience intime traumatisante que Janis aura su dépasser.
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