Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Choupi C.
24 abonnés
327 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 20 septembre 2022
Pas trop mal mais pas exceptionnel non plus tant sur le plan du jeux des acteurs que l'histoire en elle même.. un peu tirée par les cheveux quand même sur un fin d'histoire.. pas mal
"Madres paralelas" Janis et Ana sont deux mères célibataires sur le point d'accoucher mais il y a une différence entre Janis femme mûr qui est comblé de joie et Ana ado en plein désarroi. Elles décident de s'échanger leur numéro et quand l'une décide de reprendre contact beaucoup d'évènement vont bouleverser leur quotidien. Un Almodovar avec son actrice fétiche (l'une) Penelope Cruz avec son lot de drame et de situation tendu. On rentre assez vite dans le vif du sujet permettant à l'histoire de bien s'attarder sur le quotidien des deux mamans qui vont connaître des chamboulements et pas n'importe lesquels. Une tension s'invite lors d'une découverte forcement. On ce pose des questions enfin non pas tellement car c'est une telle évidence ce qui pend au nez des personnages que la surprise n'existe pas vraiment. Le fait de concentrer le film entièrement sur ces deux femmes fait que tout ce qui arrive est une évidence. Bien tenter de mettre en fond l'histoire espagnol et ses horreurs mais c'est tellement secondaire... Pas que le film n'est pas bien mais cette effet de "non surprise" gâche un peu le tout. Et puis il y a un passage tellement incompréhensible...spoiler: elle fait un test salivaire à une personne, qui se laisse faire et demande pas pourquoi elle fait cela, comme si c'était normal de ce faire mettre un coton tige dans la bouche.. .j'ai failli en rire tellement c'était ridicule...on va me dire "ben comment tu veux qu'elle fasse etc..." euh je sais pas mais pas ainsi car ce passage met en route la 2e partie du film...dommage. Bref film bien mais gâché en partie à cause de cela... NOTE : 5.75/10
Deux femmes, Janis et Ana, se rencontrent dans une chambre d'hôpital sur le point d’accoucher. Elles sont toutes les deux célibataires et sont tombées enceintes par accident. Janis, d'âge mûr, n'a aucun regret et durant les heures qui précèdent l'accouchement, elle est folle de joie. Ana en revanche, est une adolescente effrayée, pleine de remords et traumatisée. Janis essaie de lui remonter le moral alors qu'elles marchent telles des somnambules dans le couloir de l'hôpital. Les quelques mots qu'elles échangent pendant ces heures vont créer un lien très étroit entre elles, que le hasard se chargera de compliquer d'une manière qui changera leur vie à toutes les deux.
C’est une réalisation de Pedro Almodóvar. Dans le scénario qu’il a écrit, il va aborder une nouvelle fois son thème de prédilection en parlant de la mère.
Sans grande surprise j’ai aimé ce Madres paralelas que j’ai trouvé très bon.
Nous avons affaire là à un beau récit. C’est doux et calme. J’aimais il n’y a de moment brusque pour nous le faire parvenir. Pour autant, il ne manque pas d’intérêt avec une intrigue centrale prenante. On va donc suivre ces deux femmes au destin parallèle malgré elle. Accouchant au même endroit et au même moment, cela va créer une connexion entre les deux. À partir de ce moment-là, on va voir chacune évoluer jusqu’à ce que l’avenir les rapproche de nouveau. Janis et Ana vont être prises dans un imbroglio qui aura pour conséquence le mensonge et la trahison. J’aime voir leurs réactions face à cet événement de la vie.
Comme dit précédemment, cela permet à Pedro Almodóvar de nous reparler de son sujet préféré. Cette fois, cela sera pris sous l’angle de savoir ce qu’est réellement une mère. Une question somme toute pertinente. Qu’est-ce qui définit le statut de mère, est-ce un simple lien biologique ? Celui-ci dominant tout le reste, la nature l’emporterait automatiquement. Ou, cela pourrait être l’amour donné au bébé. Même si ce dernier ne vient pas du ventre de la femme, elle peut quand même avoir une connexion puissante avec lui. J’ai aimé le traitement de cette thématique surtout que c’est traité dans une histoire dynamique. Pedro Almodóvar veut aussi aborder le thème des racines en nous parlant de l'époque franquiste et l’exhumation des fosses communes de militants exécutés par l’armée à cette époque. Cette partie est aussi très belle. Rien à dire, elle procure sa dose d’émotion. Cependant, le jonglage entre les deux est peu évident. Ce second axe est tellement fort que l’aborder aussi brièvement étonne. Surtout qu’on va clôturer avec lui, ce qui paraît en décalage. La fin est alors détachée du reste.
Pour nous régaler, on peut compter sur une Penélope Cruz de gala. L’espagnole en est à son septième film avec Pedro Almodóva. Ils se connaissent par cœur et cela se ressent dans la direction artistique. Ce n’est pas un hasard si elle a gagné la Coupe Volpi de la meilleure actrice lors du Festival de Venise 2021 pour son rôle dans Madres Paralelas. J’ai cependant beaucoup moins accroché avec Milena Smit qui semble en faire trop par moments. En matière de personnage plus secondaire, j’ai apprécié Israel Elejalde et l’incontournable Rossy de Palma.
C’est donc encore une fois une réussite et les amoureux du réalisateur espagnol seront ravi. La formule est connue mais fonctionne à chaque fois. Un travail particulier est fait sur les transitions tout en fondue. Cela peut paraitre basique, mais elles ont un effet considérable. Grâce à elle, un récit un peu découpé semble tout de suite plus fluide. A part l’équilibrage des scènes sur le franquisme, aucun accro est à noter.
En 2021, comme à son habitude, Pedro Almodóvar livre un long-métrage dont la mise en scène est extrêmement sophistiquée. Un peu trop certainement, car elle prédomine sur les émotions que le scénario entend dégager. En effet, en entremêlant deux intrigues (la maternité de deux femmes célibataires et le travail de mémoire fait aux victimes de la guerre civile espagnole des années 1930), le réalisateur ne parvient pas à rendre son sujet passionnant. On saute du coq à l’âne, sans véritable fil conducteur, si ce n’est la présence de Penélope Cruz. Bref, un film parfaitement maitrisé sur la forme mais insuffisamment riche sur le fond.
On retrouve tout le climat d'Almodovar dans ce film à la fois intimiste et universel par les messages forts qu'il véhicule. La grande histoire est en toile de fond et sa mémoire avance aussi en parallèle à l'histoire personnelle du personnage de Penelope Cruz (Janis) qui est aussi compliquée. Alors c'est vrai qu'il y a deux histoires et plusieurs messages dans se film mais à mon sens aucun ne se télescope : la vie est ainsi faite, on est tous acteurs de nos vies et on appartient tous aussi à notre histoire nationale et à la grande histoire de notre humanité, c'est le mélange des trois qui oriente nos destins.
Madres Paralelas Mercredi 1er décembre 2021 Je suis une fan d'Almodovar J'ai vu un bon nombre de ses films et la plus part m'ont séduit . Alors comme une groupie, je me suis précipitée, aveuglée par mon admiration. Aussi il y a le risque que je ne sois pas d'une réelle objectivité. Et pourtant ... Pénélope est toujours séduisante, Rossy de Palma toujours excessive, la nouvelle Milena Smit pas mal... Mais alors quelle douleur pour moi d'écrire ces quelques lignes car je suis tiraillée entre mon enthousiasme pour ce réalisateur et son oeuvre et mon besoin d'honnêteté. La franchise m'oblige donc à avouer ma déception. Quand on a vu la bande annonce, en fait on a déjà vu une bonne partie du film et pas la plus intéressante. On a vu celle des Madres Paralelas, ces deux femmes, ces deux mères. Elle n'est pas assez fouillée et reste superficielle, se mélange l'ambiguïté de leur relation et le renoncement à la maternité. C 'est l'autre fil conducteur qui m'a paru plus important : le besoin de retrouver les corps des pères et grands- pères assassinés durant la guerre civile de la répression franquiste, de leur offrir une dignité, une reconnaissance. Le film débute et finit sur ce sujet et c'est celui que j'ai envie de garder en souvenir.
Chaque nouveau film Almodovar est l'occasion de rester une nouvelle fois estomaqué devant tant de brio dans la mise en scène au cordeau et une maîtrise absolue des couleurs. D'autant plus surpris à chaque fois de me retrouver ému par ce qui semble au premier regard décoratif et froid. Les actrices sont impressionnantes dans leur capacité à restituer leurs émotions et à donner une certaine crédibilité à une histoire qui en manque singulièrement. Les liens entre l'histoire principale entre les deux protagonistes et la guerre d'Espagne sont par contre tirés par les cheveux, peut-être une question d'héritage, de filiation, mais peu convaincant de mon point de vue. Au final on a la guerre d'Espagne qui rapplique dans les 15 dernières minutes de manière pour le moins incongrue. Curieux... raté ?
Un bon Almodovar, même si le scénario est aussi surprenant qu’une paella en Espagne. Mais bon, la sensibilité de l’interprétation est agréable et les acteurs sont bons. Pimenté d’un peu de sexe paranormal, le film traite de sujets graves, toujours bien actuels.
Bien que j'aie vu, à deux exceptions près, l'ensemble de la filmographie de Pedro Almodovar, tous ses films ne m'ont pas emballé. Cependant, je considère certains d'entre eux comme particulièrement réussis, je pense à "Volver", à "Etreintes brisées ", à"talons aiguille", à "la fleur de mon secret", à "parle avec elle" et à"tout sur ma mère " qui sont mes préférés. J'aime aussi, un peu moins certes, "Julieta" et "la piel que habito". Je suis plus réservé sur ses autres films. Comme la critique est presque toujours élogieuse à l'égard de ce metteur en scène, découvert en France surtout avec "femmes au bord de la crise de nerfs", j'eprouve toujours une incertitude sur ce que je vais voir : un film survendu ou un vrai bon film. Et bien je le dis tout de suite "madres et paralelas" ( mères parallèles), est selon moi une des meilleures réussites de son réalisateur et est tout simplement excellent. Deux femmes accouchent ensembles dans une maternité. Si l'une ( une femme tout juste majeure) ignore qui est le père en raison d'un viol collectif qu'elle a subi , l'autre ( photographe de mode) est catégorique sur l'identité du géniteur : un homme marié avec une autre femme. Elles accouchent toutes deux d'une fille, mais rapidement la photographe se demande si sa fille (très tipee) est bien la sienne. Elle fait un test ADN qui lui donne la preuve qu'elle .n'est pas la mère biologique de son enfant. Parallèlement, elle cherche à retrouver le cadavre d'un de ses grands-pères assassinés pendant la guerre d'Espagne. Le film ne souffre d'aucune rupture de rythme et est passionnant de bout en bout. C'est aussi un ravissement pour les yeux : les actrices principales sont toutes magnifiques et raffinées et l'amour que Almodovar voue à la femme est prégnant dans tous les plans. Les décors sont splendides et aucune scène n'est laissée en retrait dans cette recherche esthétique . Comme souvent, Almodovar place son film sous le signe du lien..Toutefois, il etend ici le registre de réflexion loin dans le passé. Il n'oublie pas que nous sommes aussi les produits de l'Histoire au même que de notre histoire personnelle. Nous sommes sans doute, aussi, un chapitre d'une histoire qui a commencé avant nous, dont nous ignorons parfois beaucoup mais dont la connaissance est pourtant nécessaire pour compléter le savoir qu'on a de soi-même. Le personnage interprété par Pénélope Cruz se trouble lorsqu'il s'aperçoit que sa jeune petite amie est dans l'ignorance de ce qu'a été la guerre civile espagnole. Les parents de la jeune fille malgré leur statut social favorisé, sont totalement passés à côté de la formation de leur enfant. Le lien comporte plusieurs acceptions dont aucune ne doivent être oubliées. Les racines sont indispensables à la stabilité d'un être, tout comme la loyauté et la vérité qu'il faut dire à ceux à qui on la doit. "Madres Parallelas " est un des meilleurs films en exclusivité sortis cette année. Je vous le recommande. Par souci d'honnêteté envers le spectateur éventuel, il faut préciser que le film est pendant toute sa durée, une succession de dialogues dans presque toutes les scènes.
Un Almodovar plutôt classique dans la forme, mais plus politique que d’habitude. Les atrocités du franquisme sont clairement évoquées, même si ce sillon aurait pu être davantage creusé. Il faut reconnaître que l’histoire des deux mères accouchant en même et ce qui s’ensuivra est plutôt bien menée, d’autant que Penelope Cruz est à son summum de beauté et de talent ; mention aussi à Milena Smit parfaite dans un rôle peu évident. Pas un des meilleurs Almodovar de mon point de vue, mais une œuvre attachante.
Un très beau film d’Almodovar dans sa maturité. Comme souvent chez lui, les femmes occupent une place prépondérante (Pénélope Cruz est une fois de plus resplendissante), et si l’on retrouve son esthétique « movida » et son gout (ici dans les seconds rôles) pour des personnages quelque peu déjantés, c’est un style de narration plus classique qui l’emporte. Pour raconter une, ou plutôt des histoires (celle de deux femmes et un douloureux morceau de celle d’un pays), qui s’entrecroisent habilement. Parfaitement écrit et construit, ce film à rebondissements génère un intérêt constant et de grands moments d’émotion. Les problèmes de conscience en sont le principal moteur, dans les comportements individuels des différents personnages, toujours compris, jamais jugés, et il s’en dégage une profonde humanité. Et la conscience de l’histoire collective et de ses horribles tragédies, vient, paradoxalement, relativiser les drames personnels, aider à les supporter et à les dépasser.
Tres difficile de parler de ce film sans faire de spoiler… je dirais simplement que partant d’une histoire qui aurait pu sortir d’un fait réel dont les coups hasardeux auxquels Almodovar nous a habitué, nous arrivons a nous émouvoir au même temps que comprendre l’importance d’avoir la connaissance de nos racines, de nos ancêtres et de sa transmisión de père en fils (ou de mère en fille). Une histoire émouvante, très bien interprété par P. Cruz mais aussi par les autres actrices… À voir, malgré quelques petites lenteurs.
Pedro Almodovar reste Pedro Almodovar et c'est une bonne nouvelle... toujours les mêmes thèmes, les mères les actrices, le sexualité, la filiation etc...Il y a un côté télénovelas un peu kitsch mais terriblement sympathique et chaleureux... On se sent proche des personnages...C'est bien filmé, plein de couleurs des intérieurs à la déco superbe...et Il y a toujours un twist inattendu comme un piment inconnu dont seul pedro connaitrait le lieu de production