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Gras Alain
1 abonné
7 critiques
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4,5
Publiée le 23 février 2022
Une belle oeuvre rafraichissante...étrange puisque l'histoire se passe dans la période sombre de l'occupation et des lois antisémites mais une jeunesse continue à trouver le plaisir de vivre, la menace, les collabos, les nazis, ont moins d'effet sur eux que les masques aujourd'hui, mais l'immonde reste présent derrière leur monde, la dernière image le rappelle. Et pourtant l'on sort de là ragaillardi , le mal ne peut nous empêcher d'aimer la beauté que l'on trouve si on la cherche.
un film qui montre bien la beauté de la vie d'une adolescente, insouciante, contrastantes avec les nuages noirs qui s'amoncellent. Pour les critiques qui n'ont pas compris le dessein du film, ce n'est en rien une reconstitution historique : Une fiction, qui veut nous faire oublier l'époque dans laquelle elle se situe, et nous faire adopter la vision candide du personnage, protégée par son entourage, qui décide d'oublier inconsciemment (ou pas...) l'occupant et la déportation. Mais le spectateur n'est pas dupe (et elle, l'est elle vraiment ?) de l'issue de cette échappatoire psychique... L'actrice est en plus formidable !
Une fille qui va bien est un premier film qui ressemble à une oeuvre. On sent dans son regard le même amour pour les acteurs qu'un Lelouch en son temps. La caméra est au service du jeu des acteurs et cela transpire d'amour pour le cinéma et le théâtre. les spectateurs plongent avec plaisir dans ce quotidien d'adolescente en train de devenir une jeune femme, avec ce petit quelque chose d'Anne Franck au fond, qui met en lumière le décalage de l'éternelle adolescence et les remous implacables de l'histoire en marche. Beaucoup de légèreté qui ne fait que rendre plus puissantes les secondes du dénouement. ces quelques secondes qui font de Sandrine Kimberlain, plus que la réalisatrice débutante qu'elle est, une grande réalisatrice.
Étincelant premier film de SK, j'ai été particulièrement touché par l'approche différente de cette triste période. La vision de côté apporte une belle légèreté qui détonne agréablement. Le casting est brillant, avec une mention spéciale à Rebecca Marder qui impressionne tant elle est touchante.
Un scénario tout en finesse, une interprétation joyeuse et fraiche, dans un contexte de montée inexorable de violence humaine Un vrai booster d'optimisme pour notre quotidien inattendu ...
Rebecca Marder est une jeune fille qui rêve de devenir actrice, et qui se donne dans ce projet en choisissant d'ignorer que nous sommes en 1942 et qu'elle est juive. Le film est joli, bien construit. Mais je crois que plus que l'histoire principale, ce qui m'a marquée c'est cette grand-mère fantastique. J'aurais aimé qu'elle soit au cœur de l'histoire, je crois.
Une jeune actrice lumineuse ; néanmoins toujours les mêmes scènes, mêmes plans ... ce qui rend le film long et ennuyeux alors que l'idée de départ semblait intéressante...
Film d'une grande sensibilité, effleurant par touches le drame indicible de la Shoah . La joie de vivre de cette jeune fille est réjouissant mais le drame est en filigrane
Un film bouleversant qui mène de front les émois joyeux et amoureux d'une jeune-fille qui va bien, la douceur d'une famille, l'enthousiasme d'une troupe de théâtre, pendant que la menace s'insinue hors champs, partout, dans un bruit sourd. Une très belle mise en scène, des comédiens magiques. Rebecca Marder, virevoltante, pétillante et déterminée, André Marcon, sobre et perdu, Anthony Bajon, tragique et enfantin, Françoise Widhoff, tendre et lucide, Indiana Hair et Evelyne Israël parfaites pour définir le regard de la peur et du courage mêlés. On pense à cette chanson de Boris Vian: ...le temps de voir Le temps de boire à ce ruisseau Le temps de porter à sa bouche, Deux feuilles gorgées de soleil...
Belle photo, bien joué, mais que de paresse dans les dialogues et la montée dramatique que cette époque tragique servait pourtant sur un plateau ! Les anachronismes musicaux sont gratuits et contreproductifs (contrairement au "Marie-Antoinette" de Coppola, par exemple). Le manque de moyens cantonne l'action dans des décors étriqués (faire circuler quelques voitures ou bus d'époque coûte-t-il si cher ?). C'est le problème des films français, plus des téléfilms que faits pour le grand écran...
La vie d'une jeune femme et de sa famille entre l'insouciance de la jeunesse, la crainte de l'occupant pour une famille juive, l'envie de réussite, les premières amours et ..... le coup de massue .
Une jeune fille qui a décidé, instinctivement, d.être positive et de ne se soucier que de ses amours et de son concours du conservatoire... ce serait normal si on était en 1942, et qu'elle est juive ! Son entourage est préoccupé, son père surtout, elle ne veut pas l'être. Elle est lumineuse. Film sympa, on passe un bon moment, même s'il y a qq longueurs.
J’ai écouté Sandrine Kiberlain sur France inter le matin et je suis allée voir le film l’après-midi. En fait, je ne savais pas ce que j’allais voir. Au départ j’étais vraiment déçue parce que je trouvais que le film manquait de rythme - les scènes avec les acteurs qui répètent et écoutent…: j’ai trouvé cela long. Puis trop de silences au global dans les dialogues. Et puis avec le recul je trouve que l’idée de montrer un film historique du point de vue « naïf » d’Irène permet en fait de se mettre dans la peau d’une personne normale sous l’Occupation. En effet, cette vision est étroite par rapport à tout ce qui se passe mais c’est finalement peut-être beaucoup plus juste qu’un film qui parlerait de de Gaulle ou de Hitler, qu’un film où le spectateur aurait toutes les informations historiques. Puisque le racisme est insidieux et se cache encore aujourd’hui sans que personne ne s’en aperçoive, puisque la dérive peut arriver sans que personne ne s’en aperçoive. Donc finalement comme ce que vit Irène. Le lendemain soir après avoir vu le film, j’ai fait un cauchemar. Le cauchemar d’être poursuivie pour mon appartenance culturelle, mon statut social et ma supposée croyance religieuse. Ce film m’a un peu travaillé donc!