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    Aerobic Killer
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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 168 abonnés 7 490 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 juillet 2020
    David A. Prior, grand pourvoyeur de Séries B et autres nanars, dont le cultissime Ultime combat (1987), réalisait avec son 3ème long-métrage, un film d’horreur qui, comme son titre l’indique, se déroule dans une salle de gym où les victimes sont les clients d’une salle de sport (aussi bien les mecs qui soulèvent de la fonte que les nanas du cours d’aérobic).

    Voilà pour le pitch pas franchement très recherché, car David A. Prior a une autre idée bien en tête, celle de filmer des nanas en tenues moulantes fluos dég.u.e.u.lasses et des paires de seins en veux-tu, en voilà, au grès d’une B.O. très 80’s.

    Alors que le film démarrait de la plus originale des façons, avec une mise à mort dans un solarium, très rapidement le film va virer dans le slasher horrifico-nanardesque, avec un psychopathe armé d’une… épingle à nourrice géante (alors que la VF fait mention d’une aiguille à tricoter).

    Et le film ne reculera devant rien pour nous surprendre au fil des minutes, avec notamment ce clin d’œil évidemment à Psychose (1960) et sa cultissime scène de meurtre dans la douche (où le couteau a été remplacé par l’épingle à nourrice !).

    Vous l’aurez compris, c’est relativement mauvais. Imaginez un instant "Gym Tonic" avec Véronique & Davina et un serial-killer armé d’une épingle… C’est à peu de chose près ce qui vous attend ici, entre deux plans boobs ou sur des culs bombés…

    spoiler: Enfin, on appréciera la séquence avec la rescapée de la machine à bronzage, avec ses nichons cramés (il fallait oser !).


    Dans le même style, on pourra aussi citer Haltéroflic (1983) de Philippe Vallois ou encore Murderrock (9184) de Lucio Fulci.

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    Audrey L
    Audrey L

    629 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 avril 2024
    Des boobs et des fesses féminines à gogos (totalement gratuits), une flopée de répliques machos, des mecs qui sortent d'à peu près partout pour se mettre des patates (mais... pourquoi ?), un tueur mystérieux qu'on doit voir cinq minutes (avec les meurtres en hors-champ : "Remboursez !"), un flic qui a trouvé la "solution" de suite en voyant la tenancière du club de fitness : "Les victimes sont belles et bien roulées, vous, vous êtes moche et imbai**ble, c'est donc vous le tueur !"... spoiler: Et le pire, c'est qu'il a finalement raison.

    On est restés un peu sonnés par Aerobic Killer, ne s'attendant pas vraiment à un point de vue aussi masculiniste dans un slasher couleur fluo en élastane, qui rêvait d'être une très bonne comédie horrifique bas du front. Mais on sauvera quand même l'ouverture "Destination Finale 3" (meilleure scène dans les deux films, les cabines UV sont vraiment faites pour les films d'horreur), et le final qui fait machine arrière très (trop) tardivement sur le côté macho du film ( spoiler: la tueuse clôt le flot de paroles rétrogrades du flic à coups de pelle
    , c'est d'un niveau intellectuel très limité, mais on se raccroche à ce 1% de film où enfin on n'entend plus des vieilleries, où la femme à l'écran est habillée et cadrée sur le visage... Une scène assez rare dans Aerobic Killer, alors on l'apprécie). Sinon, que vous dire de ce cours de fitness mollasson (il ne se passe pas grand chose, on s'ennuie beaucoup), qui a une bonne ouverture et une bonne fermeture, une BO vintage pas trop mal pour se lancer dans son grand ménage hebdomadaire, une spoiler: anti-héroïne qu'on ne devrait pas aimer (elle dégomme des femmes juste parce qu'elles sont belles)
    mais qui vivote dans l'ensemble des rôles masculins qui jouent des poings et du petit mot désobligeant, alors on arriverait presque à la comprendre, à penser que c'est fait exprès (c'est pour montrer qu'elle est conditionnée par le regard masculin dégueu qui est omniprésent, aliénant). Mais bien évidemment, ça serait prêter des intentions intellectuelles à Aerobic Killer, ce qu'il n'a pas, on peut juste revoir cinq minutes de scènes de vestiaires topless gratos avec les mecs qui jugent les mensurations, pour se convaincre que David A. Prior a juste le bandana fluo trop serré sur le front.
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