Netflix offre une adaptation gentillet de «L’Amant de Lady Chaterley». Beaucoup moins torride que le roman, et plus sage que les autres adaptations, cette relecture contemporaine brasse beaucoup de mots et mise davantage sur le travail autour de la photo. Emma Corrin déploie à nouveau toute la force de son talent et offre au spectateur une nouvelle interprétation inattendue et touchante – totalement à contre emploie de ce que l’actrice nous as montrer dans «The Crown» et «My Policeman» - face à un Jack O’Connell charismatique et totalement en roue libre. Pas de mauvaise facture en soi, mais bien en dessous des attentes espérer.
Une très jolie romance avec Emma CORRIN et Jack O'CONNELL qui interprètent tous deux leurs rôles respectifs avec beaucoup de justesse et de subtilité. La photographie est qui plus est vraiment superbe.
Occultant presque entièrement la lutte des classes (à part pour justifier l'indécence de la liaison) et l'opposition entre hommes et machines, centrales dans le roman originel, cette adaptation se concentre sur la romance entre Connie et Mellors, une Lady et un garde-chasse. En outre, pour créer un nouveau modernisme, le film fait de la libération féminine son cœur, quitte à renverser entièrement le propos du livre et son hymne à la domination masculine (plus de détails : https://wordpress.com/post/pamolico.wordpress.com/8962)
Film interdit aux - 18 ans par Netflix...laissez moi rire ! La série Outlander possède des scènes tout autant explicites et elle n'est pas classée X pour autant. En somme...un film gentillet
Le livre de DH Lawrence est une ode à la sensualité et à la communion avec la nature. On ne retrouve absolument pas cet esprit dans le film dont la mise en scène est extrêmement plate. Emma Corin, qui par ailleurs est une bonne actrice, dévoile un corps squelettique qui n'a pas la sensualité nécessaire pour ce rôle.spoiler: La danse nue sous la pluie relève plus de l'amusement enfantin que d'un éveil sensuel. Son partenaire s'avère passable et l'alchimie entre eux n'est pas flagrante. Les soupirs durant les étreintes sont presque risibles. Le visionnage de ce film distille un ennui poli. Dommage.
un remake de grande qualité, à voir absolument en vo. les acteurs sont excellents. les images sont belles. il y a un recherche d'esthétisme qui en fait un film d'amour quand les précédents misaient sur l'érotisme. une belle réussite, très fidèle au roman.
Bien trop sage dans l'ensemble, cette énième adaptation de l'insolent chef-d'oeuvre de D.H. Lawrence se réduit finalement à un joli mélo vaguement dévergondé, tout à fait dans l'air du temps.
Une belle histoire d'amour magnifiquement mise en image et servi par une Emma Corrin en état de grâce (on noter au passage sa ressemblance assez singulière avec Kara Knightley) Les passages érotiques sont parfaitement réalisés sans fausse pudeur et s'intègrent à merveille dans ce récit beaucoup plus moderne que d'aucuns pourraient le penser. Deux heures de pur plaisir.
Depuis 2022, Netflix semble motivé à réadapter des classiques de la littérature romantique britannique. Après le passable "Persuasion", voici donc leur version de "Lady Chatterley's Lover". Un roman sulfureux à sa sortie, longtemps censuré voire interdit, car jugé trop érotique et promouvant l'adultère. Pas vraiment de quoi choquer en 2022. Quelle approche choisir alors ? Un portrait de la classe aristocratique de l'époque ? Les tourments d'une femme délaissée par son mari hémiplégique et impotent ? La condition des mineurs ? Que nenni ! Ce film restera superficiel au possible, se contentant de raconter une histoire d'amour basique. Lady Chatterley est frustrée de sa solitude et d'être délaissée par un mari perché, elle se jette donc dans les bras du garde-chasse ténébreux (et sexy). Par grand chose d'autre ne sera évoqué en détail, ou alors de manière grossière. Tel ce mari caricatural au possible, aristocrate capricieux, déconnecté et arrogant. Et sur 2h07 ça fait long, il aurait été judicieux de couper au moins 40 minutes. Après, les acteurs sont corrects. Le film a été tourné en décors réels (Pays de Galles), ce qui apporte du cachet. Et il ne lésine pas sur les scénettes érotiques, dans les champs ou sous la pluie. Allant même jusqu'à de la nudité frontale pour les deux acteurs principaux. Rien de marquant mais quelques images esthétiques. Par contre je n'apprécie guère le fait de constamment filmer l'héroïne en gros plan caméra à l'épaule. C'est une technique qui relève presque de la paresse, comme si la réalisatrice n'était pas capable d'exploiter les décors, de proposer des cadrages intéressants ou une photographie digne de ce nom... A moins d'être un amateur de fornications champêtres, passez votre chemin !
Le début très prometteur et le caractère bien trempé du personnage principal masculin donne au début du film quelque chose de sensuel … Mais tout est prude dans ce film tout est mal amené et aucune réelle sensualité … Et comme dit plus haut aucun sujet assez important pour retenir notre attention Très déçue
Pourquoi vouloir regarder une romance ? Moi-même, je me pose la question. Ma curiosité va finir par me tuer car ce film est concrètement et simplement mauvais car l’histoire est incompréhensible même si la mise en scène peut me tenir.
Globalement, le scénario n’est pas intéressant et le film est trop long. 2 heures pour raconter ce que ça raconte, c’est long et chiant ; j’ai eu le temps de m'endormir trop de fois. Les personnages se ressemblent trop. Heureusement que les acteurs sont plutôt convaincants. Même la morale me paraît inconnue.
Au moins la mise en scène est réaliste et la photographie plutôt belle bien qu’un peu trop sombre. Il y a la musique qui est assez belle mais je la trouve trop discrète. Sinon, les décors sont globalement sympathiques mais ils m’ennuient.
Je ne saurai en dire plus ; je ne conseille pas ce film car le scénario n’a pas d’intérêt malgré une réalisation assez poétique.
Que ce soit sous forme de films, de pièces de théâtre ou de pièces radiophoniques, le livre de D.H. Lawrence est aujourd’hui reconnu comme un Classique du patrimoine littéraire britannique après avoir connu un destin mouvementé. Publié à l’étranger en 1928, il resta censuré pour obscénité durant 32 ans en Angleterre et encore l’éditeur qui tenta l’aventure en 1960 écopa-t-il d’un procès où furent conviés les plus grands critiques littéraires du royaume. C’est que pour raconter son histoire de passion interdite, Lawrence avait eu le mauvais goût de se montrer à la fois grossier et explicite, sans compter, et c’est bien plus grave, qu’il avait imaginé la liaison de l’épouse d’un héros de guerre aristocratique impuissant et du garde-chasse. A l’instar de beaucoup de mélodrames classiques, c’est la différence de classe qui constitue le ressort principal de l’interdit puisque l’époux, qui souhaite un héritier pour son domaine, est tout prêt à laisser un autre homme se charger de le produire pour autant qu’il soit du même monde que lui, un monde qui étouffe justement son épouse par son conformisme et son égoïsme. Cette nouvelle mouture de ‘L’amant de Lady Chatterley’ est une belle étude de caractères et de dilemmes, matinée des considérations politiques et sociales de son temps, dans lequel le sexe n’est pas feutré et frappé du sceau de l’infâmie mais au contraire ouvert, joyeux et ludique, à l’écrit comme à l’écran.
Pour moi, ce film illustre la romance d'une manière que je n'ai jamais vue auparavant. C'était comme si j'avais regardé une fleur s'épanouir devant le soleil printanier. Cette adaptation du roman de D.H. Lawrence est magnifique, les plans sont bien filmés, les acteurs font du très bon travail et les scènes de sexe sont également très bien filmées et la musique y est peut-être pour beaucoup. Quoi qu'il en soit, pour le genre romance dans l'histoire de Netflix, il est à sa place et même si je n'ai pas encore lu le roman, ce film m'a donné envie de le lire. Ma note sur allociné est la suivante : 5/5 ! Sauf que dans ma vision des choses, ce film emporte avec moi, un bon : 19,5/20 !