Je n'ai rien contre les films, lents, longs, contemplatifs... se passant dans des contrées reculées et plus ou moins hostiles. il y en a de très beaux, de très inspirés, comme "Centaure", "La jeune fille et l'aigle", "L'histoire du chameau qui pleure" ou cet autre film chilien "La frontera" (Zahorí est en partie chilien) mais il y a des limites à ne pas dépasser.
Un plan séquence (qui m'a semblé interminable) sur une femme qui chante après 1h20 de film a dû représenter, pour moi, la limite, j'ai senti l'énervement poindre, je me suis dit que là, on était vraiment dans le réalisateur (là, en l'occurrence, la réalisatrice) qui se regarde filmer en se disant, en plus : ce que je fais est "grand".
Et bien non, à part une bonne dose d'ennui, puis d'énervement, je n'ai pas ressenti grand chose devant ce film qui est plus pauvre qu'épuré et qui se veut, peut-être, à destination de gens plus "intellos" ou contemplatifs que moi.