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Regine C.C
35 abonnés
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3,0
Publiée le 20 avril 2023
FIlm s'apparentant plutôt à une pièce de théâtre où l'on débat sur des idées philosophiques : lla notion de temps y est le thème majeur. D'où le choix comme cadre, une usine d'horlogerie. ET c'est par ce biais que l'auteur est amené à traiter de politique . "Le temps, c'est de l'argent" et sans argent, vous n'avez pas de droit...... Bref, film à eviter si vous n'avez pas envie de vous torturer les méninges. Sinon prendre un bon café avant la seance.
Le film ne m'a pas vraiment convaincu. Malgré une photographie et quelques plans intéressants, j'ai eu souvent l'impression de snobisme, avec des couleurs désaturées, des éléments au premier plan cachant le décor, et cette manie dans des films en "version française" de conserver des dialogues dans d'autres langues... dans ce film on est largement servi là-dessus, avec deux langues qui se chevauchent dans les conversations. Je veux bien que ce soit en Suisse avec ses multiples langues officielles, mais passer du français à l'allemand à tout bout de champ m'a plus semblé relever de l'effet de style. L'anglais et le russe sont utilisés plus sporadiquement, on peut comprendre qu'il soit compliqué de leur offrir un doublage, mais je regrette ce fait de plus en plus courant de ne plus doubler entièrement un film en se débrouillant pour faire comprendre qu'il s'agit d'une langue ou l'autre en faisant confiance à la suspension d'incrédulité.
Le jeu des acteurs sonne régulièrement faux, et le rythme lent me semble mal maîtrisé.
histoire de temps et temps historique : au spectateur d'ordonner le tout!. l la révolution ne s'invente pas se pratique au quotidien dans la construction de l'horloge que dire des horloges et des montres celle qui au bout du compte l'individu ouvrier à son néant.
J'ai été littéralement fasciné par cette chronique ultraréaliste, singulière, inclassable. Véritable immersion au sein d'une petite communauté cosmopolite qui fourmille sous l'œil d'une caméra voyageuse temporelle, invitée objective dans une fabrique artisanale et alentour, à l'orée d'une forêt suisse; à l'orée d'un autre monde aussi, tout proche et cependant, alors si lointain, il aura fallu plusieurs guerres pour l'atteindre, monde où les priorités qui seront les véritables vainqueurs ne sont plus ni patrie ni même la personne, mais des concepts comme efficacité. On ressent cette deuxième partie du XIXe siècle comme si l'on en respirait l'air, comme si tous les visages que l'on croise sont encore vierges de l'avenir: plus qu'une reconstitution, un saut dans le passé (l'emploi de nombreuses "vraies gens" doit y être pour quelque chose). La matière du temps lui-même n'est pas encore investie de l'immédiateté qui nous est si familière aujourd'hui; la durée avait plus d'espace, l'attention d'esprit qu'on y consacrait modelait une réalité qui peut nous apparaître traînante et naïve. Car dans nos yeux elle n'est plus qu'un rêve, une autre réalité l'a remplacée. L'optimisation des ressources humaines commençait sa logique dévorante et les visions libertaires des anarchistes seront digérées, transformées par le Capital. ..
Ce film est un bel exemple du pouvoir du cinéma, capable de traverser la mémoire et par l'imagination sublimée, recréer la vie. Il n'y a pas à proprement parler d'intrigue, le scénario c'est cet embarquement pour l'époque en question, sa mécanique humaine, les rouages de ces âmes s'interrogeant sur la route qui s'ouvre à elles, ou qu'on leur impose à l'image des merveilleuses, mais intransigeantes horlogeries que l'objectif caresse de très très près.
Je viens de voir le film récemment et je suis complètement passé à côté lors de sa sortie ! Le récit, minimaliste mais poignant, explore les tensions sociales et les luttes intestines qui traversent la communauté horlogère. La confrontation entre l'artisanat traditionnel et l'industrialisation naissante est subtilement évoquée, soulignant les bouleversements à venir.
Désordres n'est pas un film à grand spectacle, mais une expérience sensorielle unique. C'est une ode à la précision, au travail manuel et à la beauté des gestes oubliés. Un film qui se contemple comme une montre rare, un précieux témoin d'une époque révolue.
Pour les amateurs de film contemplatif et d'histoire sociale, Désordres est une véritable pépite à découvrir.
Un très beau film, minutieux et fascinant qui nous transporte dans un lieu et un pays qu'on connaît mal, et qui fait naître en nous (et avec subtilité) un désir de révolte.
Excellent Juste excellemment sombre et froid comme nos politiciens libéraux en rêveraient pour leurs grands profits . Dans cet univers Orwellien de 1984 l'humanité y est décentré. UN grand réalisateur nous révèle tous ses talents
Pour les amateurs de films sociaux avec une dimension de reconstitution historique, ce film est véritable bijou. Soucis du détail, de rendre l'atmosphère (glaciale) de travail dans cette usine de fabrications de montres (sûrement une métaphore de la part du réalisateur suisse), Unrest est un film exceptionnel.
Je ne sais pas si c'est mauvais, mais quel ennui... Ce film est d'une lenteur terrible. On voit bien les ressorts des montres et leur montage mais bon, moi c'est pas ma passion. J'attendais des idées, une inspiration, un espoir peut-être ! Je n'ai qu'une envie, que ça se termine