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    Lost In The Night
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    23 critiques spectateurs

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    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    166 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2023
    Dans l'ultra-violence du Mexique un orphelin à la recherche de sa mère disparue croise le chemin d'une famille connectée à la vacuité de notre monde contemporain, celle de l'art conceptuel, de la musique pop et des likes sur les réseaux sociaux. Ça aurait pu être bien mais c'est plutôt laborieux, irréaliste et le film ronronne sur une sorte de faux-rythme. Et si Esther Exposito est magnétique et s'en sort plutôt bien, en même temps ce rôle ressemble à son Instagram, elle ne suffit pas à rendre cette œuvre inoubliable.
    lecinema_clem
    lecinema_clem

    39 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2023
    Moyen. Voilà. Je n’ai ni passer un mauvais moment, ni un super mauvais. Un rythme volontairement lent, avec une intrigue pas toujours compréhensible. Mais suffisamment déroutante pour tenir en haleine. Mais je retiens surtout la découverte d’un cinéma mexicain - parfois plaisant, avec la présence de l’actrice espagnole Ester Expósito. J’ai hâte de la découvrir dans d’autres rôles pour la détacher de son image de jolie mannequin.

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    traversay1
    traversay1

    3 419 abonnés 4 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2023
    Amat Escalante a changé depuis ses deux premiers longs-métrages, Sangre et Los Bastardos, que l'on qualifiera de radicaux, voire de barbares. Non qu'il ait renoncé à documenter la violence endémique de la société mexicaine et à illustrer ses écarts de classe abyssaux mais la forme a évolué. Depuis La région sauvage, ses scénarios se font plus sophistiqués, moins frontaux, et Lost in the Night (pourquoi ne pas avoir gardé le titre en espagnol ou l'avoir traduit en français ?) marque une nouvelle avancée, avec une architecture narrative qui se déploie avec une certaine virtuosité autour d'une atmosphère pas franche du collier et même délétère. Ses personnages sont travaillés et fascinants et arrivent à faire oublier que le film semble vouloir dresser le catalogue complet des maux du Mexique contemporain (les narcos, les disparitions, la corruption policière, les sectes religieuses), sans oublier d'y inclure l'art contemporain, les réseaux sociaux et ... l'amour. Dans son dénouement, après un passage peu convaincant par le thriller, Escalante tente de nous faire croire qu'il est capable de concurrencer Shakespeare, ce en quoi il se trompe, évidemment, et il nous laisse sur une impression mitigée, comme sur la totalité de ses précédents longs-métrages. L'on retient toutefois deux interprétations au-dessus du lot : celle de Juan Daniel Garcia Trevino et surtout celle de la jeune Espagnole Ester Exposito.
    Fiers R.
    Fiers R.

    87 abonnés 364 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 octobre 2023
    Le cinéma mexicain compte beaucoup de grands auteurs dont plusieurs ont percé à Hollywood sans pour autant y vendre leur âme au Diable, nous offrant chacun plusieurs grands classiques du septième art. On pense bien sûr à la Trinité composée de Guillermo del Toro (« La Forme de l’eau »), Alejandro Gonzalez Inarritu (« The Revenant ») et Alfonso Cuaron (« Gravity »), des réalisateurs couverts de récompenses pour ces films et d’autres, notamment des Oscars, et ayant commencé dans un sérail plus indépendant et auteuriste. Le réalisateur Amat Escalante fait partie de ces auteurs pointus dont certains sont peut-être surcotés et son « Lost in the night » nous fait penser qu’il l’est. On est vraiment dans du cinéma de festival, poseur et un chouïa prétentieux. Et difficile de ne pas le comparer dans son style à l’immense Michel Franco qui, lui, nous livre régulièrement des claques bien plus maîtrisées et choquantes comme les immenses « New Order » ou « Despues de Lucia ».

    Le film dure deux heures mais il aurait pu en faire un tiers de moins tant beaucoup de scènes sont inutiles. Son histoire, intrigante et mystérieuse au début, finit par tourner en rond et ne raconte pas grand-chose d’autre qu’une banale histoire de vengeance qui tourne mal. De prime abord, génialement alambiqué, le scénario de « Lost in the night » se révèle au final très simpliste. Le montage, l’abondance de thèmes, les nombreux personnages et la lenteur du récit sont une chimère et au final tout se traîne et il n’y que peu à découvrir dans cette intrigue tout sauf palpitante. Pire, si Escalante fait illusion dans la première partie en faisant mine d’aborder de nombreux sujets abrasifs et contemporains comme la mainmise du capital étranger sur le pays, l’écologie, la vacuité de l’art moderne, les influenceurs en quête de likes ou encore les sectes religieuses, il les survole tous à un point qu’on se demande si on ne se paierait pas de notre tête et de notre intelligence. En effet, il ne suffit pas de citer ou de mettre des sujets sérieux sur le tapis si c’est pour les balayer en dessous ensuite à vitesse grand V et ne rien en dire.

    En revanche, on ne peut que louer la maîtrise de sa mise en scène, la précision et la beauté de ses cadrages rendant « Lost in the night » plutôt flatteur à l’œil. Mais on a déjà vu mieux et Franco, déjà cité plus haut, a déjà fait tout aussi bien voire mieux. On retient néanmoins la majestuosité incontestable d’une des scènes finales qui voit un suicide inattendu au ralenti, magnifié par les rayons du soleil levant. Une scène d’une extraordinaire beauté. Il y a aussi quelques séquences un peu osées qui n’apportent rien au film comme cette scène de double masturbation entre adolescents et des décors très particuliers rendant l’esthétique du long-métrage assez singulière. On retrouve ici l’une des starlettes de la série espagnole « Elite », Esther Esposito qui prouve qu’elle n’est pas que magnifique physiquement mais sait aussi jouer des rôles plus difficiles. Mais bon, au final, c’est lent, c’est long et pour pas grand-chose alors on se console avec la forme, indubitablement belle mais poseuse mais l’ennui guette sans conteste et très vite.

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    BLS Moviedebrief
    BLS Moviedebrief

    15 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2023
    Les messages sont très clairs : les riches exploitent les pauvres, le profit avant l’écologie, la police corrompue, les dérives liées aux réseaux sociaux, le grand n’importe quoi justifié par le delire creatif. On a malheureusement un peu de mal à croire à la trame , notamment le créatif macho coupable qui devient comme un agneau de culpabilité.

    Pourquoi Y Aller
    Le couple d’artistes un peu barré qui s’engueule en en venant aux mains et s'envoie en l'air dans la foulée, on est dans l'ambiance. Les histoires d’amour d’Emiliano qui sont pures. L’ambiance générale est bien immersive ainsi que la qualité de l’image.

    Pourquoi NE PAs Y Aller
    la fin est très hachée, s’étire tout en étant un peu expédiée même si twist final bien amené et structuré.
    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2023
    Emiliano est le fils d’une activiste écologiste, disparue et probablement tuée par la police trois ans plus tôt. La quête de sa mère le mène dans la luxueuse résidence secondaire d’une famille de stars – Carmen est chanteuse, Rigo est artiste, Monica, la fille de Carmen, est influenceuse – où Emiliano se fait embaucher comme homme à tout faire.

    Le cinéma mexicain est fascinant Trois figures tutélaires le dominent aujourd’hui, Alfonso Cuarón, Guillermo del Toro et Alejandro Iñárritu, au risque d’écraser les autres. Parmi elles, Carlos Reygadas, Michel Franco (je ne me suis jamais remis de la dernière scène de "Después de Lucía") et Amat Escalante.

    Je n’ai pas vu ses deux précédents films, interdits aux moins de seize ans, "La Région sauvage" (2016) et "Heli" (2013). Celui-ci n’est pas piqué des hannetons. Il est pourtant autorisé à tous les publics, quand bien même on y voit lors d’une scène d’amour bucolique, Emiliano et sa fiancée se donner tendrement du plaisir l’un à l’autre, avant de disserter sur le goût du sperme et celui du sirop d’agave. Mais au-delà de cette scène sans conséquence, c’est tout le film qui baigne dans une ambiance troublante.

    D’une grande densité, il mêle plusieurs sujets : l’écologie, le capitalisme prédateur, le millénarisme évangéliste, les conflits de classe dans un pays, le Mexique, dont on sait que les inégalités y sont parmi les plus criantes au monde, le star-system et l’influence des réseaux sociaux… On croit un instant que le propos va sombrer dans la caricature, noircissant les traits de ces stars dégénérées, ivres de leur supériorité. Mais "Lost in the Night" est moins caricatural et plus subtil. Son scénario, au rythme déconcertant, fait de brusques accélérations et de brutaux ralentissements, est sacrément riche. La fin n’en finit pas. Mais son dernier plan, avec la sublime Ester Expósito – qui, à l’avant première, était aussi bombissime sur la scène qu’à l’écran – valait l’attente.
    mem94mem
    mem94mem

    109 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2023
    Amat Escalante a l'habitude de truster les prix de mise en scène dans les festivals. "Lost in the night" ne déroge pas. Film encore bien maîtrisé, la caméra semble toujours être au meilleur endroit. C'est un film social, matiné de suspens, parce que oui, certains personnages sont ambigus, on ne sait pas s'ils sont bons ou méchants, et il y a un enjeu. Le scénario (désir de vengeance comme un western) est imprévisible et surprend souvent. Les acteurs jouent bien, la lumière bien utilisée. J'ai beaucoup aimé, comme ses films précédents.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 992 abonnés 3 965 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2023
    Lost in the night est un film surprenant, son titre évoque la nuit, il se déroulera quasiment exclusivement de jour, il commence comme une sorte de thriller politique, il n'en sera pas question par la suite... On développe une histoire d'amour de manière assez crue et explicite avant de totalement saborder le personnage féminin on ne sait pas trop pourquoi...

    On ne sait jamais ce que l'on regarde véritablement, surtout qu'au début du film aucun plan ne dure plus de deux secondes, tout s'enchaine très vite, comme s'il y avait une volonté d'avoir un côté nerveux et frénétique, où tout est important et où il y a trop de choses à dire et à montrer... Puis le rythme se calme, le film se pose, on a limite des moments qui sont juste là pour servir l'intrigue... avec un certain côté universel, avant de tomber dans son final dans le symbolisme le plus grossier.

    Le film part dans différentes propositions formelles, narratives, pas forcément cohérentes entre elles et sans réussir à totalement retomber sur ses pattes. Lost in the night est un film maladroit. Il y a plein d'aspects intéressants, mais ça n'est jamais totalement abouti.

    Il y a un côté un peu frustrant. Par exemple l'artiste qui a une sorte d'iroquoise, qui est violent avec sa femme (mais qui semble aimer ça sexuellement), est une figure assez trouble, on ne sait pas trop où le placer dans tout ça. Et là il se met à nu, augmentant encore son côté trouble et son aspect insaisissable avant de dès la scène suivante faire sauter toute ambiguïté. Je ne comprends pas comment le réalisateur peut systématiquement mettre un truc en place pour le saborder.

    Finalement l'aspect politique est quasiment absent, ça ne dénonce pas grand chose, c'est un peu vain...
    Et on ressort de là avec l'impression qu'on aurait dû avoir deux films différents, un sur des ados qui s'ennuient et se cherchent et un autre avec une enquête, les deux cohabitant assez mal ensemble.
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